Exposé

AccroÎtre la sécurité pour réduire la peur

Chaque jour ou presque les gros titres des journaux nous effraient. Cette semaine nous avons appris qu’un garçon turc de 13 ans avait mis un couteau sur la gorge d’une condisciple de 12 ans. Le jour a

Yvette Estermann
Yvette Estermann
Kriens (LU)

Chaque jour ou presque les gros titres des journaux nous effraient. Cette semaine nous avons appris qu’un garçon turc de 13 ans avait mis un couteau sur la gorge d’une condisciple de 12 ans. Le jour avant nous avons été informés de l’évasion d’un Moldave, d’un Géorgien, d’un Russe et d’un Bosniaque d’une prison de Kreuzlingen. Ces individus sont suspectés d’avoir commis des cambriolages en bande. La police zurichoise recherche des jeunes gens de 18 à 20 ans originaires des Balkans et d’Amérique du Sud qui étaient impliqués dans une bagarre au couteau qui a fait deux blessés grièvement atteints ce week-end à la fête de Zurich.

Cette violence et cette constante augmentation de la criminalité me font peur. La population suisse est consternée de voir que nombre de ces malfaiteurs – des jeunes, notamment – sont d’origine étrangère. Nous avons affaire à une véritable « violence importée ». La proportion d’étrangers dans la population carcérale confirme parfaitement ce constat: en 2005, 70,5% de tous les détenus étaient étrangers. Un chiffre on ne peut plus clair!

Dans la criminalité juvénile, on constate une forte augmentation des actes de brigandage, des menaces et des lésions corporelles. Dans tous ces cas, la proportion de délinquants étrangers est supérieure à 50%. Les jeunes étrangers habitant en Suisse commettent un multiple des actes pénaux dont sont coupables les ressortissants suisses. Qui ose encore dire que nous n’avons pas un problème dans ce domaine? Et que devra-t-il encore arriver avant que nous réagissions? L’UDC a décidé d’intervenir. Elle lance son initiative sur le renvoi.

Combattre la criminalité étrangère avec détermination
L’immigration ne cesse de croître depuis plusieurs années. La proportion d’étrangers en Suisse atteindra bientôt le seuil record de 21%. Nombre de ces immigrants viennent pour se bâtir un meilleur avenir – pour leurs enfants également. Ils sont les bienvenus. D’autres, en revanche, n’apprennent pas notre langue, méprisent nos traditions, deviennent criminels et violents. La moitié environ des délinquants de Suisse sont des étrangers. Avec une proportion d’étrangers de 20,4% par rapport à la population totale, cela signifie que ceux-ci commettent quatre fois plus de délits pénaux que les Suisses. C’est inquiétant, et nous ne devons pas l’accepter. L’initiative sur le renvoi des étrangers criminels crée une base légale claire et nette assurant que les étrangers qui commettent des crimes graves en Suisse sont expulsés du pays. La Suisse sera ainsi également moins attractive pour les touristes criminels. Bref, elle sera un pays plus sûr.

Le régime légal suisse est miné
Mais le problème ne vient pas seulement des étrangers criminels qui minent notre régime légal. Il y a aussi les jugements erronés des tribunaux. Comme par exemple cette décision incompréhensible de la Commission de recours en matière d’asile selon laquelle un mariage par délégation « ne contrevient pas manifestement » à l’ordre public suisse – parce que le régime légal suisse « ne saurait prétendre à une quelconque supériorité par rapport à d’autres régimes légaux ». Ou rappelez-vous cette juge allemande qui défendait le point de vue selon lequel un homme marocain a le droit de battre sa femme en raison de leur contexte culturel. Ou le gouvernement britannique qui accepte la polygamie en versant des contributions sociales pour plusieurs épouses si le mari provient d’un pays tolérant la polygamie. Il ne faut pas que nous en arrivions là en Suisse. Nous devons imposer notre régime légal et nos lois. C’est ce que la citoyenne que je suis attend des autorités et des tribunaux.

Les étrangers bien intégrés sont les perdants
Ces événements navrants nuisent aussi aux étrangers bien intégrés qui travaillent et paient leurs impôts en Suisse. Imaginez donc qu’en tant que Suisse vous immigriez dans un pays étranger. Vos enfants vont à l’école, vos collègues de travail vous estiment et apprécient vos performances. Puis c’est la catastrophe. Les médias rapportent en gros titres que cinq jeunes Suisses ont violé une fille; qu’un Suisse conduisant en état d’ébriété à tué une femme et son enfant; qu’un Suisse a tué à coups de pistolet un travailleur social; que la police a séquestré des kilos de drogues importées par des trafiquants suisses. Comment réagiriez-vous? Vos enfants rentreraient de l’école en pleurant; vos collègues de travail se détourneraient de vous; votre femme serait évitée par les voisins.

Pourquoi donc personne ne s’inquiète de savoir comment vont ces étrangers qui apprennent tous les jours les crimes commis peur leurs compatriotes? Je connais personnellement quelques étrangers sympathiques et parfaitement intégrés. Ils ne veulent plus parler de leur origine de peur d’être mis dans le même panier que leurs compatriotes criminels. Voilà encore un objectif de l’initiative UDC sur le renvoi: séparer le bon grain de l’ivraie. Celles et ceux qui ne respectent pas nos règles doivent partir.

Nous agissons au nom de toutes celles et de tous ceux qui ne se sentent plus sûrs dans ce pays. Nous voulons que la Suisse redevienne un pays où il fait bon vivre, mais aussi un lieu de refuge sûr pour les persécutés. Je m’engage avec mon cœur et ma raison pour cet objectif. La Suisse doit redevenir ce qu’elle était: un lieu de liberté, de démocratie, de paix – et de sécurité.

Yvette Estermann
Yvette Estermann
Kriens (LU)
 
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