Exposé

Histoires de moutons noirs et d’agneaux innocents

La propension croissante à la violence et une brutalité inconnue jusque là se reflètent dans les statistiques de la police. Les étrangers sont sensiblement plus enclins à la criminalité que les citoye

Ueli Maurer
Ueli Maurer
conseiller national Wernetshausen (ZH)

La propension croissante à la violence et une brutalité inconnue jusque là se reflètent dans les statistiques de la police. Les étrangers sont sensiblement plus enclins à la criminalité que les citoyens suisses. Plus de 70% de la population carcérale suisse est d’origine étrangère. Dans les délits graves comme les homicides, les viols, le trafic d’êtres humains, etc., deux malfaiteurs sur trois sont des étrangers. Les écoles n’échappent pas à cette vague de violence. Avec pour résultat que la violence juvénile était elle aussi un des thèmes dominant de cette campagne électorale. Là encore, les jeunes étrangers, notamment ceux originaires des Balkans, jouent un rôle peu glorieux. L’UDC avait déjà relevé ce développement dans sa plate-forme électorale 1999 et elle demande depuis des années une action plus dure contre les délinquants. Il était logique qu’une fois gagné la bataille pour les nouvelles lois sur l’asile et les étrangers, nous attachions une importance particulière à ce phénomène.

Nous ne voulons pas de moutons noirs
Après des années de préparatifs et après consultation des organes du parti, nous avons lancé le 10 juillet dernier, il y a donc trois mois, la récolte de signatures en faveur de notre initiative sur le renvoi. Le message de cette initiative était et reste clair: les étrangers sont les bienvenus chez nous, mais nous ne voulons pas des assassins, violeurs, escrocs et délinquants violents parmi eux. Ces individus doivent quitter le pays après avoir purgé leur peine. Ce message clair et net était incontesté et il a été bien accueilli par de larges milieux de la population. Même nos adversaires politiques ne s’y sont pas opposés sur le fond – il y a parmi les signataires de l’initiative de nombreux électeurs socialistes.

Plus nos concurrents politiques ont compris que l’UDC avait encore une fois défini le thème majeur de cette campagne électorale, moins ils voulaient parler de l’initiative. Certains d’entre eux ont sauté sur le train en marche et demandé à leur tour des mesures contre la violence juvénile. Il y a une semaine encore, le PDC n’avait pas réussi à négocier ce virage. Comme de coutume, ce parti s’est contenté d’émettre des messages prétentieux et moralisateurs sur le style de la campagne. C’est toujours la même rengaine quand on manque d’arguments de fond.

200’000 signatures en trois mois
Trois mois seulement après le lancement de l’initiative nous avons déjà récolté 200’000 signatures, accueilli 2’000 nouveaux membres et reçu des dons pour un demi-million de francs. Environ 90’000 signatures proviennent du tout-ménage distribué dans toute la Suisse, le solde a été récolté par nos membres dans la rue. La récolte de signatures se poursuivra jusqu’à la fin de l’année.

Le retour massif de feuilles de signatures a été un défi pour l’administration. Le petit office postal de Flaach dans le Weinland zurichois a dû faire des heures supplémentaires et travailler le week-end pour traiter le courrier entrant. Ces 200’000 signatures correspondant à 140’000 feuilles, la procédure d’attestation dans les communes ne vient que de démarrer véritablement. A ce jour 89’985 signatures sont attestées. Nous continuons d’envoyer chaque jour des douzaines, voire des centaines de feuilles de signatures à des personnes poursuivant la récolte. Nous avons déjà expédié quelque 10’000 paquets et enveloppes.

Nous déposerons notre initiative en février 2008 probablement quand tous les travaux administratifs seront terminés et quand la procédure d’attestation des signatures dans les communes sera close. L’initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels comptera parmi les initiatives qui ont récolté le plus grand nombre de signatures dans le délai le plus bref.

Des faits et non des mensonges pratiques
Quand cette initiative sera débattue, tous les milieux concernés seront bien forcés de parler du fond du projet, donc de la réalité des faits. Il ne suffira alors plus de simplement reprocher à l’UDC d’être xénophobe, d’envoyer des hordes de casseurs contre des manifestants pacifiques, de détruire des stands de récolte de signatures ou de lancer des œufs et des tomates sur nos membres. A ce moment les faits seuls compteront.

Mais nos adversaires tentent aussi de dissimuler d’autres réalités. Par exemple, Madame Lucrezia Meier-Schatz veut que l’analyse graphologique des « documents Holenweger » ne soit publiée que le 29 octobre. La raison est simple: la suspicion doit continuer de planer sur l’UDC au-delà des élections alors que la conseillère nationale, elle, veut poursuivre son rôle d’agneau innocent jusque-là. En fait, nous en avons plus qu’assez de ces insinuations, de ces combines minables et de ces manifestations violentes contre les opinions mal aimées de l’UDC. Mais en agissant de la sorte, les autres partis nous offrent à nouveau sur un plateau les thèmes politiques pour la période suivant le 21 octobre.

Ueli Maurer
Ueli Maurer
conseiller national Wernetshausen (ZH)
 
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