Exposé

La capacité d’intégration de la Suisse est limitée

La proportion d’étrangers en Suisse atteint aujourd’hui un taux record avoisinant les 21% et est en constante augmentation. Cela, bien qu’un nombre toujours croissant d’étrangers soient naturalisés. A

Sylvia Flückiger
Sylvia Flückiger
Schöftland (AG)

La proportion d’étrangers en Suisse atteint aujourd’hui un taux record avoisinant les 21% et est en constante augmentation. Cela, bien qu’un nombre toujours croissant d’étrangers soient naturalisés. Alors qu’en 1990, 6183 personnes avaient été naturalisées, 47 607 étrangers ont obtenu le passeport suisse en 2006. Et 2007 devrait voir de nouveaux records en à la matière. C’est du moins ce que laissent penser les bilans cantonaux pour le premier semestre. La raison de ces naturalisations massives saute aux yeux. Aujourd’hui, il y a en Suisse un demi-million de personnes issues des Balkans et quelque 182 000 personnes venant d’Asie et d’Afrique. Et la naturalisation est toujours plus facile.

Avec leurs religions particulières et leurs propres conceptions de la position de la femme, les cultures différentes des immigrés posent de sérieux problèmes dans notre pays. Il y a des gens qui ne s’intègrent pas le moins du monde et qui veulent même imposer leurs propres lois dans notre pays. En raison de l’augmentation du nombre d’immigrés difficilement intégrables et dont la formation est insuffisante, il y a des gens qui arrivent dans notre pays avec des conceptions incompatibles avec nos valeurs démocratiques fondamentales. Des personnes qui ont une autre éthique du travail. Des personnes qui n’ont aucun problème à vivre sans motif valable aux frais de l’Etat social. Des personnes qui ne s’intègrent pas au marché du travail. Conséquences: abus sociaux, criminalité, problèmes dans les écoles, développement accru de sociétés parallèles et, évidemment, toujours plus de mauvais exemples pour la jeunesse suisse.

Niveau de formation en baisse
Avec la suppression du statut de saisonnier en 1991, les travailleurs immigrés ont obtenu le droit au regroupement familial. Cela a notamment entraîné une énorme immigration en provenance des Balkans. Rien qu’entre 1990 et 2000, le nombre de personnes issues de l’ex-Yougoslavie a quadruplé. Et, en comparaison avec d’autres groupes de population, ces personnes ont des difficultés particulières à s’adapter à nos règles et à nos usages. Elles n’ont pas le temps et peu d’intérêt pour l’éducation. En outre, elles élèvent différemment les garçons et les filles, parfois également au sein d’une même famille. Elles évitent les réunions de parents d’élèves et les contacts avec les autorités scolaires. Les immigrés musulmans ont également des problèmes à respecter les règles du jeu en Suisse. Leurs filles ne peuvent pas participer aux courses d’école ou aux cours de natation. On demande aux enseignants de renoncer à fêter Noël, les autorités scolaires interdisent aux élèves de porter des t-shirts à croix suisse « parce que leurs camarades de classe étrangers pourraient y voir une provocation ».

Un nouveau champ d’activité s’est ouvert pour la gauche et les instances étatiques doivent s’occuper toujours davantage de l’intégration et de l’éducation de ces jeunes. Le prix à payer pour la politique d’immigration laxiste des années 90 est, on le voit maintenant, très fort: dégradation de la formation dans les écoles, baisse du niveau de performance des classes, taux trop élevé d’étrangers, recul des connaissances linguistiques. Le bilan est triste: beaucoup des jeunes qui ne maitrisent pas nos langues ne trouvent pas de places d’apprentissage.

L’immigration a des limites – on les voit maintenant
La politique bien-pensante des années 90 a omis de poser des limites à l’immigration. Les chiffres maxima du nombre d’étrangers promis lors du rejet des initiatives contre la surpopulation étrangère n’ont pas été tenus. Il est normal que le peuple manifeste maintenant son mécontentement à cet égard et il est compréhensible que la tolérance de la population se réduise. Criminalité, traite d’être humains, trafic de drogue organisé, abus sociaux et situation chaotique dans les écoles sont les tristes conséquences de cette politique. Dans tous les domaines, on est arrivé à un niveau qui n’est plus tolérable:

  • les prisons sont surpeuplées, 70,5% des détenus et 50% des condamnés sont des étrangers (état 2005)
  • si l’on regarde plus précisément les pays d’où proviennent les criminels étrangers – par exemple en se penchant sur les chiffres de mon canton, l’Argovie – on constate que 36,7% d’entre eux sont issus de l’ex-Yougoslavie et 11,5% viennent de Turquie. Comme c’est le cas pour l’AI, il y a depuis un certain temps déjà une forte balkanisation dans le domaine de la criminalité.

Les autres partis essaient de lutter contre cette évolution en recourant aux naturalisations massives. En faisant de ces étrangers des Suisses, la proportion d’étrangers dans certaines statistiques est en baisse.

Minage sournois du régime légal suisse
Nous sommes confrontés à une double tâche toujours plus difficile. D’une part, nous devons faire respecter nos droits et nos lois. D’autre part, il nous faut faire comprendre qu’il faut s’adapter à nos lois, nos us et nos coutumes – et non le contraire. De la même manière, les enfants étrangers qui fréquentent nos écoles doivent en respecter les règles. Les enfants, et c’est encore plus vrai pour les parents, doivent faire un effort d’intégration et apprendre notre langue.

Hausse massive de la violence et de la criminalité juvénile
Viols, lésions corporelles, chantages et extorsions, brigandage ont fait une entrée en force et nous en sommes tous effarés. De violentes bagarres ont lieu tous les weekends, souvent avec des conséquences sérieuses pour la santé ou même des lésions définitives.

Abus d’alcool, obscénités, agressions contre les femmes, des policiers sont insultés, on leur crache dessus, leur jette des bouteilles ou encore, comme c’est arrivé récemment, on les mord ou on les empêche de faire leur travail. Au cours des derniers mois, les brutalités et violences juvéniles ont pris une ampleur extrêmement préoccupante. Ces problèmes touchent désormais également les écoles. Et les jeunes eux-mêmes disent que c’est encore pire qu’on le pense. Il faut agir.

La criminalité étrangère en forte hausse chez les jeunes
Il est préoccupant de constater qu’une minorité d’étrangers non intégrés, délinquants et violents jettent le discrédit non seulement sur l’ensemble de la population étrangère, mais également sur une grande partie de notre jeunesse. Nous ne pouvons plus l’accepter. Nous voulons de nouveau vivre en sécurité. Il ne faut plus que dans notre pays nous soyons contraints de protéger les jeunes, les hommes et les femmes contre la criminalité juvénile et la violence des étrangers.

C’est pourquoi nous devons être très clairs: ceux qui respectent nos lois et notre système juridique sont toujours les bienvenus mais tous les autres, les brebis galeuses incorrigibles, doivent quitter notre pays.

Sylvia Flückiger
Sylvia Flückiger
Schöftland (AG)
 
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