Exposé

Le 18 octobre 2015

Le 18 octobre est jour d’élection. C’est le jour où le peuple suisse a l’occasion de recomposer le Parlement fédéral et, par conséquent, le Conseil fédéral. 

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

Le 18 octobre est jour d’élection. C’est le jour où le peuple suisse a l’occasion de recomposer le Parlement fédéral et, par conséquent, le Conseil fédéral.

Cette recomposition est plus que nécessaire.

L’échec de ce Conseil fédéral de centre gauche est patent. Soutenu par une majorité parlementaire composée d’élus politiques également du centre gauche, ce gouvernement détruit progressivement la Suisse. Cela va même si loin que le Conseil fédéral négocie avec Bruxelles un rattachement institutionnel de la Suisse à l’UE, donc qu’il s’apprête à échanger la liberté de notre pays contre un accord de rattachement.

L’agenda politique de la majorité actuelle est fondé sur des priorités absurdes. Le Conseil fédéral et le Parlement s’occupent de tout et de n’importe quoi, sauf des affaires substantielles et importantes.

Au lieu de se demander comment consolider l’Etat social, on multiplie joyeusement les prestations sociales. Le Conseil fédéral et la Parlement accaparent – tout à fait inutilement – sans cesse de nouvelles tâches. La politique culturelle est étendue et centralisée, la politique de la formation (par exemple, la formation professionnelle) et la politique de la santé sont également de plus en plus concentrées à la Berne fédérale. Le fédéralisme est foulé au pied. La Berne fédérale s’interroge sur les possibilités de faciliter encore la naturalisation. Le Parlement s’occupe de congé de paternité et de congé d’adoption, discute de l’"économie verte", bricole inutilement sur des processus qui fonctionnent parfaitement, pratique une politique énergétique et environnementale démesurée. Et ce seront une fois de plus les citoyennes et les citoyens, nous Mesdames et Messieurs, qui paieront la facture.

En revanche, des dysfonctionnements énormes sont ignorés, voire dissimulés.

Quelques exemples:

  • le report du vote sur l’initiative de mise en œuvre 
  • le manque de transparence, voire les cachotteries concernant les statistiques de migration
  • l’accueil arbitraire et durable de réfugiés de la guerre syrienne en lieu et place d’une protection provisoire
  • la criminalité est minimisée

La conclusion est évidente: l’UDC est plus nécessaire que jamais. Nous passons aux actes et nous faisons ce que nous promettons. Lors de la dernière assemblée des délégués, j’ai proposé que l’UDC invite le PLR et le PDC à conclure un pacte de dérégulation. Le Comité central m’en a donné la compétence. Aujourd’hui, je puis vous annoncer que c’est chose faite.

L’UDC, le PLR et le PDC se sont mis d’accord sur une convention constatant que la place industrielle suisse a besoin de conditions-cadres fiables et attractives et que la Confédération doit cesser de lancer des programmes de régulation qui font du tort à l’attractivité économique de la Suisse.

Les présidents des trois partis ont signé une entente contre un Etat en constante expansion. Nous exigeons ensemble que la Confédération renonce durant les cinq années à venir à prélever de nouveaux impôts – donc ni impôt sur les successions et donations, ni impôt sur les gains en capital ni, par exemple, impôt sur les transactions financières. Ces impôts sont un poison pour l’économie suisse.

Il faut que l’Etat cesse de croître. Nous avons décidé ensemble que, d’une part, les dépenses publiques doivent être gelées à leur niveau de 2014 et que, d’autre part, la Confédération ne doit pas augmenter l’effectif de son personnel. L’administration doit plafonner le nombre de postes à temps complet pour les années 2016 à 2018 au niveau du compte annuel 2014. Au lieu de prélever constamment de nouveaux impôts, la Confédération doit freiner ses dépenses et l’administration doit stopper son expansion. Les mandats donnés par la Confédération à des tiers doivent être réduits de 200 millions de francs. Et la Stratégie énergétique 2050 doit obligatoirement faire l’objet d’une votation populaire.

Cette convention conclue avec les autres partis est un succès.

Nous nous ferons mesurer à l’aune de cette entente. Et les deux autres partis, le PDC et le PLR, devront faire suivre d’actes leurs belles paroles dans le travail quotidien du Parlement. L’UDC participera pleinement à ce processus et elle veillera attentivement à ce que toutes les mesures prévues soient réellement prises.

Nous veillerons aussi à ce que la Suisse retrouve le contrôle de l’immigration sur son territoire et à ce que les étrangers criminels soient expulsés de notre pays. Grâce à notre initiative de mise en œuvre, le peuple aura le dernier mot et, après les délibérations du Parlement, nous ne nous retrouvons pas au point mort comme cela eût été le cas si nous avions dû lancer le référendum contre la révision du Code pénal.

Malheureusement, l’UDC peine actuellement à imposer ses solutions. Il nous manque des majorités dans les questions les plus importantes. Nous devons donc bien faire comprendre aux électrices et électeurs que les élections d’octobre prochain sont décisives pour notre pays.

Il n’est plus suffisant de se déplacer aux urnes juste pour décider d’objets politiques concrets. Pour que les décisions prises soient réellement appliquées, il faut absolument participer aux élections cet automne – et voter UDC.

Les élections constituent le scrutin le plus important de chaque législature. C’est à ce moment-là que le souverain peut le plus influencer la politique. Nous tous, nous devons durant les mois à venir et jusqu’au 18 octobre mobiliser de toutes nos forces les électrices et électeurs.

Les citoyennes et citoyens

  • qui veulent rester libres,
  • qui veulent rester indépendants,
  • qui veulent que la Suisse passe avant l’UE,
  • qui veulent rétablir l’ordre dans notre pays,
  • qui ne veulent pas payer toujours plus d’impôts,

doivent voter UDC en octobre prochain. Ils doivent motiver leurs familles, leurs amis, leurs connaissances et leurs voisins à se rendre aux urnes. C’est à vous, Chers Délégués et Chers Hôtes, qu’il appartient en premier d’inspirer cette motivation et cette volonté.

Ensemble, nous réussirons – nous parviendrons à pousser la barre du parlement et du gouvernement dans notre direction, c’est-à-dire à droite!

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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