Exposé

Les pilleurs étrangers de nos assurances sociales doivent Être expulsés!

Les motifs qui animent les immigrants ont fortement changé au fils des années et des décennies. Alors qu’autrefois l’immigration se faisait dans le marché du travail, nous assistons aujourd’hui avant

Adrian Amstutz
Adrian Amstutz
conseiller national Sigriswil (BE)

Les motifs qui animent les immigrants ont fortement changé au fils des années et des décennies. Alors qu’autrefois l’immigration se faisait dans le marché du travail, nous assistons aujourd’hui avant tout à une immigration dans le système social. Autrefois les gens venaient en Suisse pour y travailler et contribuaient ainsi à la prospérité du pays. Aujourd’hui, nous laissons immigrer des gens qui ont tout simplement l’intention de piller notre prospérité, des personnes qui ne viennent pas à cause du marché du travail, mais pour profiter du système social suisse. Alors que la proportion des personnes exerçant une activité lucrative dans l’immigration brute en Suisse était de 53,4% en 1990, elle n’était plus que de 30,2% en 2004.

Peu de gens réalisent en Suisse l’énormité de ce mouvement migratoire, et encore moins que l’immigration subie par la Suisse depuis une vingtaine d’années est globalement négative pour la Suisse et sa place économique. Cet aspect est bien sûr soigneusement dissimulé par la gauche.

Forte présence étrangère parmi les bénéficiaires de prestations sociales
De nombreux immigrants n’ont ni connaissances linguistiques, ni formation professionnelle et ils ne sont pas prêts non plus à se former. Sur un marché du travail aussi spécialisé que celui de la Suisse, une main-d’œuvre non qualifiée n’a que peu de chance.

Notre généreux système social n’encourage guère non plus ces personnes à se former ou à chercher un emploi ailleurs dans le monde. En Suisse, ce ne sont pas – comme dans beaucoup d’autres pays – les conjoints ou les membres de la famille qui doivent assurer l’entretien des personnes sans emploi ou chômeurs en fin de droit; cette tâche est assumée par l’assurance-chômage et l’aide sociale aux frais des cotisants et des contribuables. Conséquence: le nombre d’étrangers parmi les bénéficiaires de prestations sociales est disproportionné en Suisse et ne cesse de croître. Alors que les étrangers représentent 20,4% de la population suisse, ils perçoivent 43,8% de l’aide sociale[1] et plus de 40% des prestations AI.

Ces chiffres élevés ont parfois un lien direct avec les origines des assistés sociaux concernés. Une étude scientifique menée dans le canton de Zoug indique qu’entre 2003 et 2005, 20,8% des nouvelles rentes AI sont allées à des ressortissants d’ex-Yougoslavie alors que ces derniers ne représentent que 6,1% de la population[2]. C’est donc à juste titre que l’on peut aujourd’hui parler d’une « balkanisation des institutions sociales suisses ».

Ces chiffres illustrent de toute évidence une forte proportion d’abus parmi bénéficiaires étrangers de prestations sociales. Le système social entier en est affecté. Les exemples d’abus révélé depuis quelque temps par les médias confirment bien le problème. Il y est fréquemment question de trafiquants de drogues et d’autres criminels qui touchent l’aide sociale et qui s’offrent une belle vie aux frais des contribuables. Ces cas confirment l’échec complet du système social suisse, des autorités et de ses institutions. Ce sont des exemples de tolérance inadmissible face à des abus sociaux, des exemples d’une justice molle et complaisante qui coûtent extrêmement cher aux contribuables: dans le canton de Zurich, les dépenses pour l’aide sociale ont plus que triplé entre 1995 et 2005[3].

Il est urgent de combattre les abus sociaux
Il faut combattre les abus sociaux. Il n’est pas acceptable que des personnes touchent indûment des prestations des assurances sociales si bien que ces dernières n’ont plus les moyens d’aider ceux qui en ont réellement besoin. Il est inadmissible de voir ces parasites vivre aux dépens des gens qui travaillent.

L’UDC a dénoncé il y a longtemps déjà le problème de l’invalidité simulée. Grâce à la pression publique déclenchée par l’UDC, le nombre de rentiers a déjà diminué de 30% depuis 2003. Il a donc suffi de cette pression sur les services AI, les tribunaux et les experts pour que les nouvelles rentes reculent de près d’un tiers. La 5e révision de l’AI devrait entraîner une nouvelle baisse de 20%.

La nouvelle loi sur les étrangers est un premier pas vers le règlement de ces dysfonctionnements en stipulant plus clairement que dans le passé que l’autorisation de séjour est refusée ou enlevée à une personne qui dépend de l’aide sociale (cf. art. 63 al. 1 lettre c LEtr). L’initiative pour le renvoi des étrangers criminels constitue le pas suivant en exigeant que les étrangers ayant perçu abusivement des prestations des assurances sociales ou de l’aide sociale soient renvoyés et frappés d’une interdiction d’entrer en Suisse.
Les abus doivent être combattus rigoureusement toujours et partout. Les pilleurs étrangers des œuvres sociales et les faux invalides doivent être poursuivis par la justice et expulsés du pays.

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[1] Cf. Office fédéral de la statistique, Statistique suisse de l’aide sociale 2005, résultats nationaux. Publié le 26.6.2007.

[2] Tous les autres étrangers hormis l’ex-Yougoslavie ont perçu 15,5% des nouvelles rentes (pour une part de 16,5% de la population et les Suisses 62,9% des nouvelles rentes (part à la population de 78,4%). Cf. à ce sujet les explications de Gion Pieder Casulta /Marci Reichmuth; Moral Hazard in der 1. Säule, Schweizerische Zeitschrift für Sozialversicherung und berufliche Vorsorge, vol 50/2006.

[3] Communiqué de presse concernant le rapport de politique sociale 2005 du canton de Zurich, 15 décembre 2006, p. 2

Adrian Amstutz
Adrian Amstutz
conseiller national Sigriswil (BE)
 
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