Les raisons qui font que l’UDC doit gagner les élections

Des élections fédérales nous attendent cet automne. L’UDC doit les remporter et renforcer massivement ses positions. Pourquoi? Les raisons sont plus évidentes que jamais.

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

Des élections fédérales nous attendent cet automne. L’UDC doit les remporter et renforcer massivement ses positions. Pourquoi? Les raisons sont plus évidentes que jamais.

Le centre-gauche politique a une fois de plus marqué de son empreinte la dernière session d’été des Chambres fédérales. Le budget culturel a été massivement augmenté, un nouveau et onéreux parc de l’innovation a été approuvé, les crédits pour la protection internationale de l’environnement ont été accrus et une révision de loi imposant de nouvelles règlementations inutiles pour une "économie verte" a été lancée.

De l’autre côté, le parlement a refusé de donner à l’armée les moyens qu’il lui avait promis. A la commission de politique de sécurité du Conseil national, les représentants de l’UDC et des partis du centre étaient encore d’accord pour garantir un financement contraignant au projet de "développement de l’armée" et d’inscrire à cet effet un montant minimal de 5 milliards de francs dans la loi militaire. Puis, ce fut la volte-face: le PLR et de nombreux élus du PDC ont abandonné au plénum du Conseil national ce compromis qui aurait au moins permis la constitution d’une armée apte à intervenir avec un effectif cible de 100 000 militaires.

Pour une défense nationale crédible

Du point de vue de l’UDC, une armée de 140 000 militaires avec un budget annuel de 5,4 milliards de francs aurait en fait constitué le minimum indispensable dans la situation internationale actuelle en termes de sécurité (par ex., face aux conflits en Ukraine et en Syrie). Cette armée de défense aurait de surcroît dû être dotée d’une structure de direction efficace et apte à surmonter des situations de crise réelles. Le groupe parlementaire UDC avait donc défini une ligne rouge en dessous de laquelle il n’accepterait en aucun cas d’aller, soit une armée avec un effectif cible de 100 000 hommes et un budget minimal garanti de 5 milliards de francs. Faute de cette base, il est impossible d’assurer un équipement suffisant et la capacité d’intervention des troupes. La protection du pays et de ses habitants en dépend.

C’est une évidence pour l’UDC: aller en dessous de ce seuil, c’est mettre en jeu la sécurité de la population suisse. L’attitude des autres partis est cousue de fil blanc: ils refusent de fixer un montant contraignant pour l’armée afin que la défense nationale (et avec elle l’agriculture) puisse faire les frais des prochains programmes d’économie de la Confédération. Le Conseil fédéral projette d’ores et déjà de ramener les dépenses militaires à 4,5 milliards de francs.

L’UDC refuse de participer à ce jeu dangereux. Nous n’acceptons pas de compromis quand il s’agit de la sécurité de la population alors que dans d’autres domaines – l’aide au développement, la promotion de la culture ou le chaos de l’asile – on ne cesse d’augmenter les crédits fédéraux.

 

Le chaos de l’asile ne cesse de s’étendre

Ce qui nous amène à la politique d’asile. Le chaos est complet. Et le fait que la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga ait abusé de la traditionnelle excursion du Conseil fédéral pour une mise en scène bien orchestrée, dans laquelle des requérants d’asile servent à manger aux conseillers fédéraux, n’arrange rien.

Si le Conseil fédéral s’était donné la peine de visiter les lieux véritablement critiques – au lieu de se goinfrer de risotto à Bellinzone, il aurait pu inspecter la situation précaire à la frontière près de Chiasso – il se serait rendu compte de la colère croissante de la population. Le malaise grandit dans les communes et les cantons qui supportent directement les conséquences du chaos dans l’asile.

Le département Sommaruga et la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police sont incapables de résoudre ces problèmes. Leur unique solution consiste à ouvrir de nouveaux centres d’accueil pour la vague de faux réfugiés qui déferle sur la Suisse au lieu de s’attaquer enfin au travail dur et opérationnel qui consiste à appliquer rigoureusement la législation durcie sur l’asile. Le comité central a donc décidé hier à l’unanimité d’inviter les sections cantonales et locales à s’opposer systématiquement à l’ouverture de nouveaux centres d’asile dans leurs régions et à l’attribution de requérants d’asile supplémentaires. Il est d’ailleurs aussi prévu d’ouvrir dans le canton d’Obwald où nous sommes actuellement, à Sarnen plus précisément, un nouveau centre d’asile avec 200 places.

Le comité central de l’UDC Suisse a donc pris les décisions suivantes:

les représentants de l’UDC au niveau fédéral sont invités à se battre pour que des mesures efficaces soient rapidement prises. Il s’agit notamment d’imposer un moratoire en matière d’asile en recourant au droit d’urgence, de protéger les frontières contre l’immigration clandestine, si nécessaire avec l’aide de l’armée, d’installer des centres fermés pour réduire l’attractivité de la Suisse et de combattre sévèrement les abus.
les responsables UDC au niveau des cantons et des communes sont exhortés à donner systématiquement la priorité à la sécurité et aux intérêts de la population. Le transfert des charges de la Confédération vers les cantons et les communes doit être combattu. Chaque section locale de l’UDC doit s’opposer à la répartition de requérants d’asile entre de nouvelles communes. Des interventions doivent être déposées dans les parlements cantonaux pour empêcher un transfert des charges du haut vers le bas. Les gouvernements cantonaux doivent défendre les intérêts des citoyennes et des citoyens dans les organes intercantonaux et face à la Confédération. Enfin, il faut multiplier les interventions pour que toute la lumière soit faite sur les coûts effectifs de cette mauvaise politique d’asile.

Stopper enfin l’immigration de masse

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant l’inaction du Conseil fédéral et du Parlement. Les autres partis ne cessent de faire de grandes déclarations sur le problème de l’immigration qui doit être résolu, mais l’UDC est la seule à faire une proposition concrète. Les chiffres du premier trimestre 2015 indiquent une immigration record. Durant cette seule année 2015, la Suisse subira sans doute une immigration nette de quelque 100 000 étrangers. Même l’Office fédéral de la statistique a annoncé la semaine dernière qu’en raison de la forte immigration la Suisse comptera 10 millions d’habitants en 2030 déjà. Et que fait le Conseil fédéral? Il reporte constamment l’application de l’article constitutionnel approuvé par le souverain pour la gestion et la limitation de l’immigration, il refuse de renforcer les contrôles frontaliers pour combattre l’immigration clandestine massive que subit la Suisse et continue d’enjoliver grossièrement les conséquences négatives de la libre circulation des personnes.

L’accueil généreux de requérants d’asile et l’immigration de masse incontrôlée provoqueront forcément ces prochaines années une explosion des coûts de l’aide sociale qui, une fois de plus, devra être payée par la population laborieuse. L’UDC s’est attaquée sérieusement à ce problème et elle a publié la semaine passée un nouveau document sur l’aide sociale afin de soutenir ses sections cantonales et locales dans leur action. Les intervenants de ce matin nous informerons plus en détail.

La conclusion de tous ces faits est claire: l’UDC doit sortir renforcée des élections fédérales de cet automne. Voter les autres partis, c’est accepter qu’une immigration de masse incontrôlée déferle sur la Suisse, voter UDC, c’est donner à la Suisse les moyens de contrôler et de gérer de manière autonome l’immigration sur son territoire. 

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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