Exposé

Ne pas oublier les principes qui ont fait notre succÈs!

Le succès économique de la Suisse n’est pas un cadeau de la nature. Il est bien plus le fruit d’un régime social et économique libéral qui donne un maximum de champ d’action à la force et à la créativ

Caspar Baader
Caspar Baader
Gelterkinden (BL)

Le succès économique de la Suisse n’est pas un cadeau de la nature. Il est bien plus le fruit d’un régime social et économique libéral qui donne un maximum de champ d’action à la force et à la créativité de l’individu. Longtemps un des pays les plus pauvres d’Europe, la Suisse est devenue une importante force économique en laissant ses citoyennes et ses citoyens s’épanouir librement.

Malheureusement, le succès fait parfois oublier les principes essentiels. Nous oublions de veiller à nos valeurs fondamentales libérales. Une dangereuse tendance à se placer dans la dépendance de l’Etat se développe dans ce pays; de plus en plus souvent l’Etat intervient pour contrôler et légiférer; la bureaucratie s’épanouit; les taxes et les redevances augmentent; les deniers publics sont utilisés à des fins douteuses; les dépenses échappent à tout contrôle; l’initiative individuelle est neutralisée par la trompeuse sécurité de l’Etat social; la propriété privée est minée par la socialisation de la société. Il serait facile de poursuivre cette énumération de tendances hostiles à la liberté individuelle qui ont toutes un point commun: elles menacent finalement la prospérité de notre pays.

Il faut que nous nous rappelions les vertus économiques qui ont fait notre force: une administration svelte, une gestion serrée des finances publiques, des impôts modérés, la protection de la propriété privée et la garantie de la liberté contractuelle. Dans une économie globalisée et une concurrence impitoyable entre les sites économiques, nous devons être différents de nos concurrents, nous devons être meilleurs qu’eux. Pourquoi la Suisse irait-elle mieux que les autres pays alors que nous avons tendance à copier fidèlement les erreurs qu’ils commettent?

L’UDC propose donc sept mesures pour revenir à une politique fiscale et financière responsable et ouverte sur l’avenir:

  1. Le groupe UDC combat l’introduction de nouveaux impôts, taxes et redevances quelle que soit leur nature. Nous travaillons plus de la moitié de l’année juste pour payer les prélèvements obligatoires. Cette imposition étouffe la volonté à l’effort et, partant, affecte la prospérité économique.
  2. Le groupe UDC demande une baisse des impôts pour tous. Une imposition modérée est un aout essentiel de la place économique suisse. Il reste ainsi plus d’argent aux citoyens et aux entreprises pour consommer et investir. La capacité concurrentielle de la Suisse en est accrue. Les impôts doivent être baissés de manière à ce que tout le monde en profite (TVA, impôt sur les bénéfices des entreprises).
  3. Le groupe UDC veut continuer d’assainir les finances fédérales en réduisant les dépenses. Le Conseil fédéral doit fixer des priorités pour accélérer l’assainissement du budget de la Confédération par le biais des dépenses. Un programme d’abandon de certaines tâches qui entraîne une économie de 20% est aussi indispensable qu’un renforcement du frein à l’endettement. Voilà la seule manière de réduire la dette.
  4. Le groupe UDC s’oppose à toute nouvelle extension de l’Etat social. Il est hors de question pour elle d’accepter des prestations dont le financement n’est pas assuré comme l’assouplissement de l’âge de la retraite, les prestations de préretraite ou un salaire minimal garanti. Les assurances sociales doivent être assainies en priorité par une baisse de leurs charges (AI, AC). Les prestations sociales sont conçues pour aider ceux qui en ont réellement besoin et non pas pour placer des fainéants dans la dépendance de l’Etat.
  5. Le groupe UDC veut baisser les primes d’assurance-maladie. Il soutient donc l’initiative UDC pour la baisse des primes qui installe un système de concurrence dans la santé publique afin d’améliorer la qualité de la desserte médicale tout en réduisant les coûts.
  6. Le groupe UDC se bat pour de meilleures conditions-cadres économiques, donc pour une baisse des impôts, pour un approvisionnement énergétique avantageux de l’économie sur la base de toutes les ressources disponibles (eau, nucléaire, pétrole, gaz naturel, énergies alternatives, etc.), pour une bonne infrastructure de transport (y compris le trafic individuel) sans taxes d’incitation (not. la taxe CO2) et redevances (par ex. le péage urbain) supplémentaires ainsi que pour un système de formation efficace, basé sur l’effort individuel et répondant aux besoins de la croissance économique.
  7. Le groupe UDC veut systématiquement protéger la propriété privée et la liberté contractuelle. Il soutient l’épargne-logement fiscalement privilégié et rejette l’épuisement régional ou national du droit des brevets. Les droits des actionnaires en tant que propriétaires des entreprises doivent être renforcés. Parallèlement, les impôts doivent baisser, car toute imposition est une atteinte à la propriété privée.

Par ces mesures nous entendons nous battre pour des impôts modérés, pour des conditions-cadres attractives et pour des finances publiques saines – donc pour la prospérité des citoyennes et des citoyens de ce pays.

Caspar Baader
Caspar Baader
Gelterkinden (BL)
 
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