Schengen et le tourisme criminel

Si je devais résumer Schengen en deux mots, je dirais que Schengen est un «GRAND MENSONGE». En nous vendant Schengen, on se rappelle tous de la promesse du Conseil fédéral. Schengen permettra à la…

par Céline Amaudruz, présidente UDC du canton de Genève, Puplinge (GE)

Si je devais résumer Schengen en deux mots, je dirais que Schengen est un «GRAND MENSONGE».

En nous vendant Schengen, on se rappelle tous de la promesse du Conseil fédéral. Schengen permettra à la Suisse d’avoir une plus grande sécurité. Suite à la décision du peuple suisse d’adhérer à l’espace de liberté Schengen, la Confédération a confié sa sécurité extérieure à ses voisins européens. En contrepartie la Confédération doit contrôler de manière systématique sa frontière extérieure dans les aéroports internationaux et collaborer avec les autres pays membres dans le cadre d’engagements internationaux (FRONTEX et RABBIT).

Le système d’information Schengen, les contrôles renforcés à la frontière extérieure et les mesures de remplacement devaient largement compenser les effets négatifs de la libre circulation des personnes. Comme dans d’autres domaines, sécurité alimentaire ou phytosanitaire, la Suisse a renoncé à exercer ses prérogatives et doit faire confiance aux contrôles réalisés par ses voisins.

L’entrée en Suisse est devenue un droit non seulement pour les ressortissants européens, mais également pour tous les ressortissants d’Etat tiers domiciliés dans l’Espace Schengen.

Aujourd’hui, pour pouvoir contrôler une personne physique à la frontière, il faut avoir un soupçon suffisamment fondé. En gros, à moins de pointer la kalachnikov sur le douanier, vous passez.

En renonçant à exercer sa souveraineté sur sa frontière intérieure, la Suisse a perdu également le droit de soumettre à visa les ressortissants du pays de son choix. Ce faisant elle s’est aliénée le droit de contrôler et de timbrer des passeports et de refouler des personnes indésirables. Faute de mesure de remplacement, les policiers, totalement désarmés, n’ont pas trouvé d’autre alternative que d’enfreindre la loi et d’annoter les passeports de mendiants roumains.

Les conséquences de l’affaiblissement de notre ordre juridique dans le domaine de la sécurité ne se sont pas fait attendre. Les crimes et délits commis par le tourisme criminel ont explosé.

Trafic de drogue:

« Le prix moyen de l’héroïne dans les autres cantons romands varie entre 70 et 100 francs le gramme. En France, c’est la même chose en euros. A Genève, les 5 grammes coûtent aujourd’hui 140 francs seulement (soit 28 francs le gramme). Pour les autres drogues, il n’y a pas de différence de prix. C’est dire que les consommateurs, dont 75 à 80% viennent de l’extérieur, ont tout intérêt à s’approvisionner ici. Les marchés sont, schématiquement dit, tenus par des ressortissants d’Afrique de l’Ouest pour la cocaïne, des pays de l’Est pour l’héroïne et du Maghreb pour ce qui est du haschisch ou de la marijuana, en plus de la production locale. Des canaux inédits de trafic de cocaïne ont également été mis au jour dans le milieu albanais. En termes de peine-menace, le dealer prend un risque plus important en allant ailleurs en Europe. La position géographique de Genève en fait aussi un point d’entrée pour les produits en provenance de divers pays. Je pense qu’un renforcement de la répression et des sanctions aurait un effet dissuasif en la matière. »
Source: Le Temps mars 2010

Insécurité:

On nous a promis que Schengen change peu de chose aux contrôles à la frontière…. Et pourtant… Le nouveau cadre légal empêche le Cgfr d’accomplir sa mission de police de sécurité… En 2003, plus de 30’000 remises à la police, en 2009 moins de 3’500.

Genève, le canton qui bat tous les records:

Genève étant le canton qui récolte la palme d’or du taux de criminalité en Suisse, vous observerez la croissance des infractions contre le patrimoine et les infractions contre l’intégrité sexuelle.
Bilan: Schengen = plus de criminalité

Il convient de:
– prévoir un centre de rétention administrative dans les cantons frontaliers
– de durcir la LStup
– de prévoir une police de l’immigration nationale et cantonale
– réhabiliter le Cgfr dans ses droits
– de réviser la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons
– mais surtout de dénoncer Schengen

 
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