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Plans d’action pour l’efficacité énergétique et pour les énergies renouvelables: l’UDC est…

Ces mesures sont populistes, dirigistes, hostiles à l’économie et en contradiction avec le résultat de nombreux scrutins populaires de ces dernières années. L’UDC rejette donc catégoriquement ces…

Plans d’action pour l’efficacité énergétique et pour les énergies renouvelables: l’UDC est opposé à ces projets

Réponse de l’Union démocratique du centre

Ces mesures sont populistes, dirigistes, hostiles à l’économie et en contradiction avec le résultat de nombreux scrutins populaires de ces dernières années. L’UDC rejette donc catégoriquement ces plans d’action.

Contrairement au titre de la procédure de consultation, le chef du DETEC s’intéresse moins à la politique énergétique qu’aux élections fédérales de cet automne. C’est de toute évidence cette échéance électorale qui l’a incité à recourir à une procédure aussi inhabituelle que de mettre en consultation auprès des partis politiques et des associations intéressées un projet que le Conseil fédéral n’a pas encore approuvé et qui, de toute évidence, n’a guère de chance de franchir tel quel le cap gouvernemental. On ne peut pas non plus s’empêcher de penser que cette agitation vise aussi à dissimuler l’inaction du DETEC dans ce domaine pendant de nombreuses années. Enfin et comme à l’accoutumée, le DETEC et son chef tentent d’introduire de nouvelles prescriptions et taxes qui affaiblissent massivement l’économie suisse sans apporter un avantage réel à l’environnement. L’UDC rejette catégoriquement ces propositions irréalistes et démagogiques.

I. Mesures facultatives et incitations fiscales au lieu de dirigisme étatique

L’UDC rejette catégoriquement tout nouveau prélèvement de l’Etat (taxe d’incitation, rétribution des injections d’électricité, suppléments, etc.) ainsi que la promulgation de prescriptions inutiles et nocives pour l’économie (obligation de se raccorder, exigences minimales, obligation de se soumettre à des examens, voire limitation de l’admission). Il faut dans tous les cas donner la préférence à des mesures facultatives qui doivent être prises d’entente avec l’économie. Réduisant efficacement et avantageusement les émissions de CO2, le centime climatique peut servir d’exemple à ce propos. D’autres voies utiles s’offrent avec la réduction des obstacles légaux ainsi qu’avec des allègements fiscaux soutenant des investissements dans le domaine de la réduction des émissions. Seule une action coordonnée et soutenue par toutes les parties aura finalement du succès.

II. Non à une taxe d’incitation sur les carburants pour réduire le CO2

La principale mesure proposée par le projet mis en consultation dans le domaine de la mobilité réside en une taxe d’incitation sur les carburants. Selon les idées du DETEC, le prix du carburant devrait augmenter de 15 à 50 centimes par litre. Un projet aussi déraisonnable sur le plan économique doit être combattu avec la dernière force, d’autant plus qu’il existe dans le secteur des carburants déjà le centime climatique. Le DETEC lui-même a qualifié ce dernier de mesure utile et laissé passer le délai de résiliation sans l’utiliser. Pire: la Fondation Centime climatique dispose même de plus de moyens financiers que ceux dont elle a besoin pour atteindre son objectif. Le centime climatique ne réalise donc pas seulement l’objectif qui lui a été assigné, mais il le dépasse! Et cela à un prix égal à 1,3 ct. par litre d’essence ou de diesel.

III. La Suisse ne doit pas faire cavalier seul

Nombre des mesures proposées dans le projet mis en consultation comme par exemple les conventions de réduction et les exigences minimales ne peuvent être suivies d’effets qui si elles sont prises de manière coordonnée avec les autres pays européens. Il faut donc éviter absolument que le Suisse fasse une fois de plus cavalier seul. Des prescriptions supplémentaires n’ont aucun sens quand elles définissent des standards qui n’ont pas de valeur au niveau international. Des exigences supplémentaires imposées aux appareils augmenteraient massivement le prix de ceux-ci en Suisse, causeraient un important retard technologique et de graves inconvénients pour l’économie suisse. Les habitants de ce pays et les PME suisses en subiraient une forte discrimination économique, si bien que des entreprises helvétiques déplaceraient leurs productions (respectueuses de l’environnement) de Suisse vers l’étranger (où elles seraient moins respectueuses de l’environnement).

IV. Non à l’endoctrinement de la population

Les deux plans d’action prévoient une augmentation massive des contributions à EnergieSuisse et à la recherche énergétique de la Confédération. La recherche et l’application de ses résultats sont avant tout l’affaire de l’économie. Le marché et, finalement, les consommateurs décideront des technologies qui vont finalement s’imposer. L’Etat n’a pas à prendre des mesures de rééducation des gens ou à influencer les attitudes de consommation. La seule tâche de l’Etat est de mettre en place des conditions-cadres avantageuses – toute autre action est une atteinte à l’économie de marché et aux structures démocratiques de ce pays.

V. Conclusion
Ces plans d’action constituent une tentative totalement irréaliste de relever les défis de la politique de l’énergie et de l’environnement. Au lieu d’annoncer bruyamment des mesures dirigistes et hostiles à l’économie, il serait infiniment plus utile de veiller à la coopération de tous les milieux concernés comme cela s’est fait dans le cadre du centime climatique. L’environnement y gagnerait ce que la démagogie y perdrait. En conclusion, ces plans d’action sont juste bons à finir dans une poubelle.

 
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