Défendre la liberté et la sécurité

La liberté est un bien unique et précieux. Elle nous permet de prendre nos décisions en toute indépendance. Nous ne voulons pas que la liberté soit restreinte par des contraintes injustifiables. Nous voulons que des lois protègent notre liberté et nous garantissent un espace de liberté. Voilà pourquoi nous voulons pouvoir décider nous-mêmes dans notre patrie. Nous voulons fixer indépendamment nos impôts et nous voulons définir nous-mêmes notre système social. Nous autres citoyennes et citoyens suisses, nous voulons avoir le droit de décider qui peut immigrer dans notre pays et qui ne le peut pas.

Christoph Blocher
Christoph Blocher
anc. conseiller national Herrliberg (ZH)

Mais où en sommes-nous aujourd’hui?

Nous apprenons dans les journaux que dans le canton de Thurgovie un homme de 19 ans a décapité sa grand-mère. Ce n’est que grâce aux voisins que nous apprenons qu’il s’agit d’un Macédonien.

Quand les politiciens s’éveilleront-ils?

A cause de la décision de juges étrangers, la Suisse ne peut pas renvoyer une famille afghane en Italie alors que l’accord de Dublin lui en donne le droit.

Un trafiquant de cocaïne nigérian vivant de l’aide sociale, ayant fait 42 mois de prison en Suisse, entré à l’époque en Suisse sous une fausse identité et dont la demande d’asile a été refusée ne peut pas être expulsé parce qu’il a fait trois enfants à deux Suissesses. Il peut rester en Suisse par la grâce du droit international.

Les juges de Strasbourg ont aussi décidé qu’une association fondée à Genève dans le but d’occuper illégalement des immeubles était parfaitement légale alors qu’elle serait interdite selon le droit suisse.

Les juges étrangers ne se préoccupent pas de notre sécurité. Bien au contraire, ils nous mettent dans des situations dangereuses. Et le Tribunal fédéral accepte cela sans coup férir. D’autres pays ne se montrent pas aussi soumis.

En revanche, on veut supprimer l’important droit fondamental qui donne au peuple suisse la compétence de législateur suprême de l’Etat. On veut supprimer le droit de la démocratie directe.

Nous avons un gouvernement, des autorités et une administration qui cherchent à abroger la démocratie directe. Nous avons affaire à trop de gens qui nous restreignent et nous volent notre liberté. Des politiciens professionnels en veux-tu en voilà! Malheureusement, il ne s’agit pas seulement de socialistes, mais aussi de partis prétendument de droite et d’associations économiques qui emboîtent joyeusement le pas à la gauche.

Le Conseil fédéral et le Parlement n’appliquent plus les décisions les plus importantes du peuple pour la liberté. Le Tribunal fédéral a froidement modifié en 2012 sa jurisprudence en décidant que désormais le droit international serait systématiquement prioritaire par rapport au droit suisse nouvellement fixé. Des juges de Lausanne ont donc imposé une inversion soudaine et complète d’un système qui avait fait ses preuves jusque-là.

Des fonctionnaires, politiciens et juges privent les citoyennes et citoyens de leurs droits politiques. Qu’est-ce que sinon une attaque frontale contre la liberté et la sécurité du peuple? Voilà pourquoi nous avons lancé notre initiative pour l’autodétermination: pour rétablir un ordre qui a fait ses preuves et tout particulièrement pour sauver notre démocratie directe.

Sur les bureaux des bureaucrates de la Berne fédérale se trouve un avis de droit selon lequel il suffirait de statuer définitivement la priorité du droit international par rapport à la Constitution fédérale. Du coup, la Suisse entrerait dans l’UE sans que le peuple et les cantons n’aient un mot à dire. Mesdames et Messieurs, c’est précisément cette voie qu’emprunte la Berne fédérale. On veut nous pousser sournoisement dans l’UE ou du moins nous enchaîner à Bruxelles moyennant un dit accord-cadre de rattachement.

Voilà ce qu’il faut empêcher, Mesdames et Messieurs. La démocratie directe doit être sauvée. Passons aux actes!

Ce sera la grande et historique tâche de l’UDC. Si nous échouons, nous nous ferons dicter nos taux d’imposition, nous ne pourrons plus expulser des criminels étrangers, nous devrons accepter que des ressortissants UE votent et élisent en Suisse, nous devrons intégrer tous les immigrants dans notre système social, nous ne pourrons plus engager des détectives pour stopper les escrocs aux assurances sociales, nous devrons accepter qu’on construise des minarets, tripler la TVA, introduire la citoyenneté européenne, tolérer, à cause du Pacte de l’ONU pour les migrations, l’arrivée en masse non seulement de ressortissants UE, mais de migrants du monde entier et de dizaines de milliers de faux réfugiés et leur permettre de vivre aux frais de notre système social. Vous le voyez bien: la défense de la liberté et de la sécurité devient une tâche prioritaire.

Nous ne devons pas nous demander si nous obtiendrons une majorité ou non le 25 novembre prochain. Ce qui compte, ce que nous nous battions en permanence pour notre liberté et notre sécurité. Rappelons-nous ce qu’a déclaré le premier-ministre britannique Winston Churchill en 1940 dans une situation désespérée: « Si vous vous adaptez à l’injustice, si vous vous pliez, vous ne vous relèverez jamais. Mais si vous vous êtes battus et si vous avez été vaincus, vous vous relèverez – et vous vous relèverez plus haut que jamais! »

 Nous pouvons aussi nous référer à ces vers de Theodor Storm:

« L’un demande: qu’est-ce qui vient après?

L’autre se contente de demander: ai-je fait comme il faut?

C’est ainsi que se distingue l’homme libre de l’esclave. »

Christoph Blocher
Christoph Blocher
anc. conseiller national Herrliberg (ZH)
 
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