Exposé

La Suisse actuelle souffre d’un manque de sécurité, de valeurs et d’assurance

La manière de penser moderne ne se préoccupe guère de la culture et de l’histoire chrétiennes et occidentales. Il faut renforcer la lutte contre la relativisation morale, faute de quoi le sens de…

Alfredo Soldati, membre du comité cantonal, Losone (TI)

La manière de penser moderne ne se préoccupe guère de la culture et de l’histoire chrétiennes et occidentales. Il faut renforcer la lutte contre la relativisation morale, faute de quoi le sens de la cohésion se perdra. Notre culture est marquée par la volonté de nous engager ensemble pour la patrie, la famille, le quadrilinguisme et la défense nationale. La bienpensance forcenée, que tente de nous inculquer la gauche, a eu pour effet de nous faire douter de notre propre peuple. Et aujourd’hui nous devrions même avoir honte de préparer des crèches ou de faire chanter des chants de Noël dans les écoles!

Si nous étions réellement empreints de valeurs comme la fierté nationale, la foi, le sens de l’ordre, la fidélité aux lois et la volonté à l’effort – des valeurs très importantes aux yeux de l’UDC – les milieux hostiles à ces qualités auraient du mal à nous en détourner. En revanche, il est plus facile, face à des gens peu convaincus, d’imposer des valeurs qui ne sont pas les nôtres, des valeurs qui troublent l’ordre, qui minent notre sécurité et nos convictions. L’UDC refuse cette évolution et elle est le seul parti à sa battre pour le bien-être et la sécurité de tous.

Nous ne voulons pas qu’un jour nos enfants nous fassent des reproches comme ceux formulés par l’écrivain Khalil Gibran: « Pourquoi vous nous avez laissé grandir sans racines, avec des paroles sans son, dans l’obscurité de la nuit? »

Nous devons nous rappeler que nous sommes les gardiens de notre culture qui nous a été transmise par nos ancêtres et que nous devons à notre tour remettre à nos descendants. Nos enfants doivent se souvenir de leur origine et de la voie que nous souhaitons qu’ils empruntent.

Si l’islam accepte notre Etat de droit en se distançant des positions fondamentalistes (comme, par exemple, les courants wahhabites), nous n’avons aucun problème à le recevoir. Preuves en sont ces nombreuses familles musulmanes auxquelles il ne viendrait pas à l’esprit d’empêcher leurs enfants de participer aux cours de natation ou de leur ordonner de détourner les yeux devant une crèche de Noël.

Combien d’islam voulez-vous, demande l’UDC aux citoyennes et citoyens dans sa consultation populaire. La réponse pourrait être que nous n’avons strictement aucun problème avec les musulmans qui sont prêts à accepter nos lois et nos us et coutumes sans exiger des exceptions et systèmes juridiques parallèles, sans demander des règlementations spéciales dans les quartiers où ils habitent.

La déclaration de loyauté exigée au moment de l’immigration en Suisse peut servir de thermomètre pour mesurer la motivation de l’immigrant à accepter l’intégralité des règles valables en Suisse. L’immigrant pourrait par exemple relever qu’il ne vient pas en Suisse parce que son doigt s’est arrêté par hasard sur ce point de la carte du monde, mais parce qu’il admet que la Suisse est un bel exemple de cohabitation pacifique et de respect mutuel.
Si nous perdons le contrôle de l’immigration nous risquons de nous retrouver dans la même situation que certains pays voisins où vivent des sociétés parallèles qui s’éloignent de plus en plus de leur environnement linguistique, moral et social. Nous pouvons et devons faire mieux en renforçant notre identité et en sauvegardant nos caractéristiques.

 
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