Exposé

Les exigences de l’UDC en politique d’aide au développement

Le Conseil fédéral définit une stratégie globale pour la coopération au développement et l’aide humanitaire en fixant les responsabilités et les objectifs
Le parlement vérifie chaque année la réalisa

1. Stratégie uniforme de l’aide publique au développement

  • Le Conseil fédéral définit une stratégie globale pour la coopération au développement et l’aide humanitaire en fixant les responsabilités et les objectifs
  • Le parlement vérifie chaque année la réalisation des objectifs sur la base d’un rapport gouvernemental
  • Le Conseil fédéral supprime la « Commission consultative de la coopération internationale au développement »

2. L’aide au développement doit être liée à des intérêts suisses

  • Empêcher une immigration indésirable en Suisse.
  • Permettre la conclusion d’accords de réadmission.

3. Aide humanitaire ponctuelle

  • Concentrer les régions d’engagement de l’aide humanitaire.
  • Mieux contrôler l’aide en cas de catastrophe.

4. Transparence des prestations de la DDC

  • Mettre en place un dispositif neutre de contrôle des résultats et de l’efficacité.
  • Rendre totalement transparents les flux financiers.
  • Rendre transparents tous les projets.

5. Transparence des intérêts

  • Dresser la liste des parlementaires qui profitent directement ou indirectement des mandats de l’aide au développement ou qui ont des mandats dans des organisations concernées.
  • Dresser la liste des parlementaires et journalistes qui participent aux voyages de la DDC ou des œuvres d’entraide.
  • Dresser la liste des anciens parlementaires et fonctionnaires à la retraite (anticipée) qui exercent un mandat de conseiller pour la DDC.

6. Transfert vers l’aide privée et le commerce équitable

  • Réduire le nombre de projets publics et soutenir davantage des projets de l’économie et des œuvres d’entraide privées qui travaillent avec des partenaires locaux sans but lucratif.
  • Augmenter les allègements fiscaux en faveur des donateurs privés (par exemple, possibilité de déduire jusqu’à 40% du revenu net).^
  • Transférer du savoir-faire et non de l’argent.
  • Aider selon le principe suivant: plus de liberté et plus de responsabilité individuelle, moins de dépendance.

7. Renoncer aux projets réalisés par l’Etat

  • Mettre les projets au concours dans le cadre d’une procédure ordinaire et les faire coordonner par la DDC.

8. Transfert vers l’aide au retour

  • Réduire l’aide au développement sur place au profit de l’aide au retour accordée à des requérants d’asile.

9. Cesser de participer à l’aide multilatérale qui est inefficace

  • La Suisse cesse de soutenir des grands projets multilatéraux dans le cadre d’organisations internationales au-delà des contributions obligatoires qu’elle s’est engagée à verser à ces organisations.
  • La Suisse encourage, par le biais de ses contributions obligatoires, un nouveau mode de raisonnement dans le domaine de l’aide au développement.
  • La Suisse ne prend plus d’engagements internationaux et ne renouvelle pas les engagements arrivant à échéance.

10. Cesser de faire des versements en argent qui favorisent la corruption

  • Renoncer aux versements directs d’argent et aides budgétaires générales.
  • Cesser de participer aux actions de désendettement.
 
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