Les mesures liées à la pandémie que le Conseil fédéral a adoptées causent des problèmes colossaux à nos PME

Et voilà que ces mesures doivent encore être prolongées. Les dommages causés n’en seront que plus grands. Aucune utilité supplémentaire ne peut en être retirée. Pour ces raisons, l’alliance ici présente, qui réunit les PME et la politique, exige la fin de ces mesures dépassées.

De Hans-Ulrich Bigler, Directeur de l’Union suisse des arts et métiers usam

Mesdames et Messieurs, je vous rappelle que cela fait presque une année, à savoir un an après le début de la pandémie, que l’Union suisse des arts et métiers a demandé au Conseil fédéral de présenter une perspective de sortie de la pandémie pour la Suisse. Pour cela, nous avons proposé un plan d’action, qui prévoyait – et prévoit encore aujourd’hui – une logique de la protection ciblée. Cette logique implique la protection ciblée des groupes vulnérables, c’est-à-dire des personnes âgées et de celles avec des antécédents médicaux, etc., tandis que la grande majorité de la population, et l’économie, devraient reprendre progressivement leurs libertés.

Une année est encore passée depuis. Et qu’est-ce qui a été fait? Au lieu de se résoudre à prendre des mesures ambitieuses, le Conseil fédéral fait le contraire. Depuis maintenant plus ou moins deux ans, l’autoproclamée mais nullement légitime démocratiquement «task force scientifique» continue à entrer en scène, semaine après semaine. Régulièrement, elle projette des scénarios de fin de monde, comme l’effondrement imminent du système hospitalier et sème la panique.

Mais aujourd’hui, nous savons que la grande majorité des prophéties de la task force ne se sont pas réalisées. Les hôpitaux ne sont pas au bord du gouffre et les gens ne meurent pas en grand nombre dans le pays. En d’autres mots: il s’est, en général, passé le contraire de ce que la task force a voulu nous faire croire. En outre, ce qui ressort ces derniers jours, c’est que le simple fait que la task force existe est en vérité la conséquence d’une erreur grossière de la part de l’administration fédérale. C’est bien ce que Daniel Koch, «l’ex-Monsieur Corona» de l’Office fédéral de la santé publique, a publiquement confirmé devant un large public de représentants de PME lors de la conférence d’hiver des arts et métiers à Klosters récemment. En fait, c’est la Commission fédérale d’experts, nommée par la Confédération et démocratiquement légitime, qui aurait dû être mobilisée en cas de pandémie. Mais ça n’a pas été le cas et c’est la task force qui a été nommée à sa place. Et c’est ce que Daniel Koch a clairement dénoncé, et qualifié, je cite, d’«erreur totale».

Aujourd’hui, le Conseil fédéral peut réparer cette erreur. Il peut renvoyer la task force à la maison, reprendre les choses en main et mettre fin à ces mesures qui sont devenues inutiles, comme le certificat COVID, l’obligation de télétravail, l’isolement et la quarantaine. Ce week-end, il y a eu une petite lueur d’espoir pour que les choses aillent réellement dans ce sens. Nous demandons au Conseil fédéral d’avoir le courage de continuer sur cette voie et de rendre la liberté à notre pays et à ses PME. Il est grand temps.

Je vous remercie de votre attention. Vous pouvez poser vos questions maintenant. Les intervenants seront ensuite à votre disposition pour plus de précisions.

 
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