Exposé

Les principes de la cohabitation en Suisse

L’immigration massive de personnes provenant de cultures éloignées de la nôtre pose des problèmes croissants à la Suisse, à ses institutions et à ses écoles. Ses effets négatifs se manifestent notamme

Sylvia Flückiger
Sylvia Flückiger
Schöftland (AG)

L’immigration massive de personnes provenant de cultures éloignées de la nôtre pose des problèmes croissants à la Suisse, à ses institutions et à ses écoles. Ses effets négatifs se manifestent notamment dans les grandes villes avec la formation de véritables ghettos. Cette situation s’aggrave de jour en jour et tend à s’étendre à tout le pays. Des rixes au couteau, des bagarres, des accidents provoqués par des chauffards et une dégradation générale des mœurs marquent désormais le quotidien de la Suisse.

Le comportement des Suisses risque d’être modifié à la longue par cette évolution. Il devient de plus en plus dangereux d’emprunter les passages sous-voies où se tiennent des groupes de jeunes étrangers qui menacent les passants. Des jeunes et des personnes âgées sont brutalement agressés et roués de coups s’ils ne donnent pas immédiatement tous leurs objets de valeur – Natel, argent, bijoux, etc. – à leurs agresseurs. La violence augmente dans les trains et dans les bus, le personnel se fait insulter, le nombre de resquilleurs augmente et si quelqu’un ose intervenir contre ce genre de voyous il risque fort d’être tabassé par la suite au point de finir à l’hôpital. Bref, la sécurité intérieure et quotidienne de ce pays est gravement menacée.

Pour couronner le tout, les médias ne rendent pas correctement compte de ces événements. Si un Suisse est à l’origine d’une agression, il en est fait largement état – sans que l’on sache, bien entendu, s’il s’agit d’un naturalisé. Par contre, si le coupable est étranger, sa nationalité est fréquemment passée sous silence, les médias se contentant de parler d’un chauffard, d’un casseur, etc. Il y a là une volonté manifeste de tromper le public et de dissimuler une réalité évidente. Qui s’exprime pourtant dans les statistiques: aujourd’hui, un délit sur deux est commis par un étranger, les deux tiers de la population carcérale sont des étrangers. Mais c’est nous tous qui en supportons les conséquences et les frais. Voilà pourquoi l’UDC demande également que le standard des prisons suisses soit réduit au strict minimum nécessaire.

De plus en plus d’ethnies différentes
La politique d’asile et des étrangers lâche et irréfléchie pratiquée pendant des décennies a provoqué une immigration quasi sans borne qui coûte des milliards à notre pays. Aujourd’hui encore, plus de 90% des requérants d’asile ne sont pas des réfugiés, mais simplement des profiteurs. Le refus de nombre d’élus politiques de voir cette réalité a plongé la Suisse dans de graves difficultés. Nos lois et notre ordre, mais aussi nos traditions et notre culture sont remis en question, voire carrément méprisés.

Alors que nos voisins ont commencé à durcir leur dispositif légal, la Suisse a continué à pratiquer lâchement la politique des portes ouvertes. Depuis de nombreuses années, l’UDC met en garde contre cette pratique. Cela lui a valu d’être qualifiée de xénophobe.

La présence d’un grand nombre d’ethnies différentes en Suisse provoque agitation et troubles, car chaque cercle culturel apporte une partie de ses traditions, y tient et veut continuer à les vivre chez nous. Même quand il s’agit de pratiques aussi brutales et stupides que des excisions de jeunes filles! Les centres musulmans se multiplient dans nos communes; des demandes de constructions de minarets sont déposées; les filles des familles musulmanes ont l’interdiction de leurs parents de suivre les cours de natation; les jeunes gens musulmans refusent de faire des travaux ménagers.

La liberté religieuse et de croyance ne peut pas être sans limite. La Suisse est et doit rester un Etat de droit libéral fondé sur la tradition chrétienne. Faut-il rappeler que notre Constitution commence par les mots « Au nom de Dieu Tout-Puissant »?. Celles et ceux qui veulent habiter en Suisse doivent respecter ce principe.

Ce n’est pas non plus l’affaire des institutions publiques – des écoles et des prisons, notamment – de satisfaire des désirs particuliers. Quand une commune refuse d’autoriser la construction d’une mosquée ou d’un minaret ou quand elle ne veut pas autoriser d’exception à l’enseignement de la natation, elle a le droit d’agir ainsi et elle doit être respectée.

La forte proportion d’enfants de langue étrangère dans les écoles pose des problèmes énormes dont pâtissent notamment les enfants suisses. Les enseignants doivent consacrer de plus en plus de temps aux enfants étrangers et sont donc contraints de délaisser l’enseignement normal. De surcroît, ils ne sont souvent pas respectés par les parents étrangers.

Les parents étrangers qui ne jouent pas le rôle qui leur revient ne sont pas contraints d’assumer leurs responsabilités. Trop de familles étrangères préparent mal leurs enfants à l’école et ne les soutiennent pas. Nombre d’enfants traînent dans la rue, se nourrissent mal et ne parlent pas la langue nationale de la région où ils habitent.

L’Etat a mis en place des structures d’accueil, des cours de rattrapage, des classes spéciales et d’autres institutions de soutien qui absorbent cependant une grande partie des ressources disponibles, si bien qu’il ne reste plus assez d’argent pour l’enseignement à proprement parler. Il faut faire appel à la responsabilité individuelle. Les parents qui ne suivent pas les directives de l’autorité scolaire doivent être punis de l’amende ou de l’arrêt, voire d’un retrait du permis de séjour en cas de récidive.

Politique d’immigration erronée
Les étrangers qui demandent le plus souvent la nationalité suisse sont les ressortissants de Serbie-Monténégro. Ils sont suivis par les Italiens, les Turcs et les Bosniaques. On le voit bien: de plus en plus de personnes provenant de pays non-membres de l’UE et de cultures éloignées de la nôtre revendiquent la nationalité suisse. Dans l’ensemble, les naturalisations ont littéralement explosé ces dernières années pour passer de 7500 par an en 1987 à plus de 35’000 en 2003.

La décision de naturaliser un étranger doit demeurer un acte démocratique et en aucun cas devenir une décision administrative. Les citoyennes et citoyens suisses doivent avoir le droit de décider à qui ils veulent accorder la nationalité suisse et selon quelle procédure ils entendent naturaliser.

Ceux qui ne veulent pas respecter nos règles doivent partir
Il n’est pas nécessaire de mettre en place un vaste programme détaillé répondant aux besoins de chaque ethnie et de chaque communauté religieuse. Les lois suisses sont valables pour tous. Celles et ceux qui ne veulent pas les respecter doivent quitter la Suisse.

Les nouvelles lois sur l’asile et sur les étrangers permettront de lutter un peu plus efficacement contre les milliers de tentatives d’abus dont font l’objet la Suisse et les Suisses. Ces révisions émettent aussi un message clair et net: les vrais réfugiés, mais eux seuls, continueront de trouver un abri sûr en Suisse.

Mais l’UDC continuera de se battre pour que ces nouvelles lois soient complétées par des mesures supplémentaires qui figurent à la fin de notre document stratégique.

Sylvia Flückiger
Sylvia Flückiger
Schöftland (AG)
 
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