L’UDC face au camp rouge-vert

Yvan Perrin

conseiller national La Côte-aux-Fées (NE)

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Comme nous le savons, les élections fédérales qui se profilent présentent une importance capitale pour notre pays puisqu’il ne s’agit pas simplement de renouveler le Parlement mais bien de faire un choix de société. La population suisse aura à dire si elle souhaite poursuivre la voie de la responsabilité et de la lutte contre les abus ou revenir au laisser aller qui nous a valu l’explosion de la dette publique, une hausse galopante de la violence, tout particulièrement chez les jeunes ainsi qu’une immigration incontrôlée.

Incarnation de ce changement de cap vers la croissance et la sécurité, l’UDC sera bien sûr l’adversaire à abattre pour la gauche. La coalition rouge-verte souhaite naturellement reprendre la main, tant au Parlement qu’au Conseil fédéral, ceci afin de revenir à une politique dont nous constatons chaque jour la faillite. Longtemps force de proposition, la gauche est maintenant un élément des plus réactionnaires, s’opposant systématiquement à toute correction des lacunes béantes dans les domaines évoqués plus haut.

Premier parti sur le plan suisse, l’UDC est consciente de ses responsabilités vis-à-vis de la population de notre pays. Leader du camp bourgeois, notre parti se doit d’augmenter sa représentation, ceci afin de garantir la poursuite de la politique qui, depuis 2004, démontre son efficacité.

Pour ce faire, l’UDC a mis en oeuvre une structure dédiée tout spécialement à la conduite de la campagne électorale, ceci sur l’ensemble du pays. Le Conseiller national Toni Brunner assume la responsabilité de la campagne en Suisse alémanique tandis que le Député au Grand Conseil Eros Mellini tiendra un rôle similaire pour le Tessin.

En Suisse romande, cette fonction sera assurée par le secrétaire général de l’UDC Vaud, Monsieur Claude-Alain Voiblet à qui j’aurai le plaisir d’apporter mon appui. Notre rôle ne consiste en aucun cas à mettre les sections cantonales sous tutelle mais au contraire à leur fournir un appui en assurant la coordination sur les plans romand et national. Chaque section reste souveraine dans la gestion de la campagne et assume les responsabilités propres à son canton. Notre travail consistera dès lors à mettre en réseau les différents acteurs cantonaux de façon à assurer une action cohérente et homogène pour améliorer la visibilité des candidats et la transmission de notre message. Il nous appartiendra également d’assurer le lien avec le parti suisse, plus particulièrement avec notre Président à qui incombe naturellement la responsabilité de la campagne au niveau national.

La création d’une pareille structure demande bien sûr un effort considérable de la part de l’UDC suisse qui s’est déjà lourdement investie dans plusieurs campagnes de votations au cours de ces derniers mois. Comme déjà dit, en tant que première force politique de notre pays, nous sommes conscients que c’est à nous qu’il revient d’assumer durablement la conduite du camp bourgeois et sommes prêts à consentir les sacrifices nécessaires pour atteindre ce but, ceci dans l’intérêt de la Suisse et de sa population.