L’UDC, le seul parti que s’engage encore pour la Suisse

C’est le mérite de l’UDC

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)

C’est le mérite de l’UDC

  • si la Suisse n’est aujourd’hui pas membre de l’UE;
  • si nos impôts sont encore relativement modérés par rapport à ceux d’autres pays, si notre densité normative est relativement basse et si notre marché du travail est relativement libéral;
  • si l’on a osé ouvrir une discussion sur l’invalidité simulée et que les détectives d’assurance ont été approuvés par le peuple;
  • si un débat a été ouvert sur les excès de l’aide sociale et que ce thème fera prochainement l’objet d’une votation populaire dans le canton de Berne;
  • si l’AVS n’est pas étendue, mais si l’accent est mis sur la garantie financière de cette institution;
  • si le prix du carburant n’augmente pas de 20 à 30 centimes comme le demandent la gauche et les Verts.

Plus grand parti politique de Suisse, l’UDC est directement responsable de cette sauvegarde de bonnes conditions-cadres économiques.

Nombre de ces thèmes n’auraient jamais fait l’objet d’un débat politique si l’UDC ne les avait pas soulevés. Le résultat de ces efforts est un niveau de prospérité jamais atteint en Suisse. Aucune génération n’a eu la chance de pouvoir s’offrir autant de choses, de vivre plus sainement et plus longuement dans un environnement naturel intact que la nôtre.

Malheureusement, l’UDC a été le weekend dernier la victime de son propre succès. Alors que les Verts ont profité d’une tendance mondiale largement soutenue par les médias pour attirer beaucoup plus d’électeurs aux urnes, nous n’avons pas réussi à activer suffisamment notre base. Nos membres et sympathisants pensent peut-être qu’ils peuvent s’épargner la peine d’aller voter puisque tout va bien. D’autres sont frustrés et se disent « Ces gens de Berne font de toute manière ce qu’ils veulent. Les criminels étrangers peuvent rester en Suisse alors que le peuple veut leur expulsion et l’immigration démesurée se poursuit ».

Chers Délégués, si nous ne nous réveillons pas maintenant, si nous ne réussissons pas à corriger le cap d’ici à l’automne prochain, tous les facteurs que j’ai cités d’entrée passeront au négatif. N’oublions pas que même si la Suisse va plutôt bien aujourd’hui, de gros nuages noirs menacent à l’horizon.

Le plus grand danger pour la Suisse est le projet d’accord institutionnel avec l’UE. Le texte proposé comprend la reprise automatique de droit UE, la reconnaissance de juges étrangers et même des mesures punitives contre la Suisse si elle n’obéit pas à Bruxelles. Si le Conseil fédéral signe cet accord, nous ne serons plus très loin d’une adhésion à l’UE. Ce matin nous débattrons en détail de cet accord-cadre et nous montrerons clairement pourquoi le Conseil fédéral doit faire comprendre une fois pour toutes à l’UE que jamais la Suisse ne signera un tel traité de soumission.

L’UDC est cependant seule aujourd’hui à défendre cette position. Nous sommes les seuls à combattre cet accord-cadre lamentable. Le PLR a déjà vendu la Suisse pour une bouchée de pain. Dans son document stratégique paru sous le titre « Assurer et développer la voie bilatérale – lignes rouges et exigences du PLR », ce parti s’est pourtant opposé à la reprise automatique de droit UE, de même qu’à la directive sur la citoyenneté européenne ou à la résiliation automatique des accords bilatéraux en l’absence d’une entente politique entre les deux parties, voire en « cas de non-application d’une interprétation de la Cour de justice UE ». Toutes ces lignes rouges sont franchies par l’accord que le PLR approuve désormais.

Le PS s’est incliné à son tour cette semaine. A la commission de politique extérieure du Conseil national, les représentants du PS ont approuvé la signature de l’accord-cadre alors que leur exigence principale, la sauvegarde de la protection des salaires, n’est absolument pas satisfaite. Les employeurs paieront sans doute l’adhésion du PS à l’accord-cadre avec quelques petits cadeaux en termes de vacances, de force obligatoire des contrats de travail, de protection des salaires et contre les licenciements. Mais on attendra sans doute que les élections aient passé.

Le président du PDC était jusqu’ici le plus critique à l’égard de l’accord-cadre. Mais compte tenu du zèle dont fait preuve sa collègue de parti Elisabeth Schneiter Schneider comme présidente de la commission de politique extérieure pour obtenir la signature de l’accord-cadre, l’adhésion finale du PDC est d’ores et déjà une certitude – mais ce parti ne se fixera bien entendu qu’après les élections fédérale.

La situation n’est guère plus réjouissante au niveau de l’immigration. Tous les autres partis et les médias minimisent les problèmes énormes posés par l’asile et la migration. On tait soigneusement le fait que 123 000 personnes sont actuellement impliquées dans la procédure d’asile et que 90% d’entre eux vivent de l’aide sociale. Des charges de plusieurs milliards de francs attendent les cantons et les communes. On refuse aussi de parler d’une immigration nette de plus d’un million de personnes durant les 12 années écoulées et d’une population qui évolue inexorablement vers le chiffre de 10 millions d’habitants. Comment prendre au sérieux des partis écologistes qui admettent une immigration démesurée tout en prétendant protéger la nature?

Chers Délégués:

  • qui, sinon l’UDC, s’engagera à l’avenir pour les valeurs de notre patrie, pour l’indépendance, la démocratie directe, la sécurité, la souveraineté et le fédéralisme?
  • qui, sinon l’UDC, se battra – également après les élections – contre la signature de l’accord-cadre avec l’UE?
  • qui, sinon l’UDC, mène une authentique politique de protection de l’environnement avec ses membres, les agriculteurs et les PME qui assument leurs responsabilités individuelles et qui, tout en vivant souvent dans des conditions modestes, assurent le bon fonctionnement de l’économie circulaire dans notre pays?
  • qui, sinon l’UDC, se bat contre l’arnaque fiscale et sociale dirigée contre la classe moyenne?
  • qui, sinon l’UDC, continuera de se battre durant la prochaine législature pour notre sécurité et notre liberté?

Je suis prêt à emmener notre parti de toutes mes forces, avec un engagement à 100 pour cent et une motivation totale. Aidez-moi et engagez-vous également avec passion pour nos valeurs, pour que la Suisse reste la Suisse, pour les générations à venir!

Voilà comment nous pouvons et voilà comment nous allons gagner les élections l’automne prochain. Dans l’intérêt de la Suisse.

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)
 
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