NON à la loi Covid-19 !

L’UDC appelle le peuple suisse à voter NON à la loi Covid extrême le 28 novembre prochain. Cette loi discrimine une grande partie de la population, exclut les jeunes de la vie sociale et viole les droits fondamentaux pourtant garantis par la Constitution. Au lieu de s’accrocher au pouvoir de façon autoritaire, le Conseil fédéral doit présenter une stratégie claire et fonctionnelle pour sortir de la pandémie.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

Mesdames, Messieurs,

Je vous souhaite la bienvenue à la conférence de presse de l’UDC Suisse. Je souhaite également la bienvenue à mes collègues David Trachsel, du canton de Bâle-Ville et président des Jeunes UDC Suisse, Martina Bircher, conseillère nationale UDC du canton d’Argovie et Jean-Luc Addor, conseiller national UDC du canton du Valais.

Nous démarrons aujourd’hui la campagne commune de l’UDC et des Jeunes UDC contre la loi Covid-19, soumise au vote du peuple le 28 novembre. Laissez-moi d’emblée clarifier un point : l’UDC n’est absolument pas opposée à la vaccination. Elle a même au contraire toujours considéré et répété à plusieurs reprises que le vaccin reste l’un des meilleurs moyens de lutte contre la pandémie. Cependant, nous ne pouvons pas accepter que l’Etat force, directement ou indirectement, les citoyennes et les citoyens suisses à se faire vacciner, par le biais notamment de l’extension du certificat Covid obligatoire. La vaccination doit s’effectuer sur une base volontaire.

La politique Covid actuelle du ministre de la Santé Alain Berset et des représentants du centre-gauche au Conseil fédéral divise la société entre « bons citoyens vaccinés » et « mauvais citoyens non-vaccinés », les « mauvais » étant discriminés et ghettoïsés. Je rappelle que celles et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne sont pas des « négationnistes ou des partisans de théories complotistes », comme les médias se complaisent à les cataloguer, mais bien des personnes qui ne peuvent ou ne veulent se faire vacciner en raison de doutes rationnels et justifiés sur les vaccins présents sur le marché. De plus, franchement dit, la politique « d’information » du Conseil fédéral et des autorités sanitaires s’apparente davantage à de la propagande, qui ne contribue pas du tout au renforcement de la confiance citoyenne en son gouvernement et aux vaccins.

Le Conseil fédéral a fait plusieurs promesses sur lesquelles il est revenu sans raison. Par exemple : au printemps, il a présenté son modèle en 3 phases pour la sortie de la pandémie et a formulé cette promesse : « Une fois que tous les adultes souhaitant se faire vacciner l’auront été, la phase de normalisation commencera. » Le Conseil fédéral affirmait alors que d’intenses restrictions sociales et économiques ne pouvaient plus se justifier. Les mesures résiduelles (restrictions d’accès, limitation du nombre de personnes) devaient être progressivement levées. Cette stratégie doit être respectée, même si, « contrairement aux attentes, la volonté de la population à se faire vacciner reste faible ». Selon ses propres plans, le Conseil fédéral aurait dû lever toutes les mesures depuis longtemps, mais il a fait tout l’inverse : en introduisant l’extension de l’obligation du certificat Covid, il a massivement renforcé le train de mesures.

Le Conseil fédéral se décrédibilise

Avec des campagnes ridicules comme les bons et autres su-sucres pour pousser à la vaccination, le Conseil fédéral perd toute crédibilité. Ceci n’est qu’une des nombreuses erreurs commises par le gouvernement de centre-gauche au cours des 18 derniers mois et contre lesquelles notre parti a émis des critiques à moult reprises. Ce marasme interminable est l’une des principales raisons qui nous font voter clairement NON au durcissement de la loi Covid-19 et pour lesquelles l’UDC exige l’abrogation immédiate de l’extension du certificat Covid obligatoire dans les secteurs de la restauration, de la culture et des loisirs.

Les jeunes seront exclus et discriminés

Selon une étude sérieuse menée par l’Université de Bâle et présentée au début de cette année et confirmée par l’Office fédéral de la statistique (OFS), les jeunes sont le groupe de population le plus touché par la pandémie sur le plan social et psychologique. Ce résultat alarmant doit nous interpeller, car les jeunes, aujourd’hui, sont encore davantage discriminés et exclus via l’extension du certificat Covid obligatoire. Cette mesure contraint indirectement les jeunes à se faire vacciner s’ils veulent maintenir un semblant de vie sociale ou même avoir accès aux Universités afin de poursuivre leurs études. C’est pour ces raisons que les Jeunes UDC ont décidé de s’engager dans la lutte contre le durcissement de la loi Covid, qui exclut et discrimine encore davantage la jeunesse en Suisse. David Trachsel reviendra sur ce point dans quelques instants. L’UDC partage ses préoccupations, raison pour laquelle nous avons décidé d’unir nos forces en vue de la votation du 28 novembre 2021.

Un pouvoir autoritaire au lieu d’une stratégie de sortie

Après une forte hausse des infections Covid-19 fin août et début septembre, hausse due essentiellement au retour de vacances, tous les indicateurs officiels font état d’une forte baisse. C’est un fait. De plus, une étude réalisée par la Swiss School of Public Health (SSPH+), en collaboration avec 12 universités suisses, fait état d’un niveau d’immunité élevé de la population en Suisse, immunité acquise par la vaccination ou par la maladie elle-même. Chez les plus de 65 ans, c’est-à-dire le groupe le plus à risque, cette immunité atteint 96%. Chez les 20 – 64 ans, elle atteint les 75%. Nous sommes donc au même niveau que les pays qui ont récemment levé les restrictions et mis en œuvre des stratégies de sortie de la pandémie.

En Suisse, pourtant, le Conseil fédéral de centre-gauche s’accroche au pouvoir avec un certain autoritarisme au lieu de présenter une stratégie claire et fonctionnelle de sortie de la pandémie afin de permettre un retour à la normale qui impliquerait tout de même un maintien des contrôles aux frontières et des concepts d’hygiène basiques là où cela s’avèrerait rigoureusement nécessaire. Pour toutes ces raisons, nous disons fermement NON au projet de loi Covid-19 !

Mesdames et Messieurs, voici les raisons qui ont poussé l’UDC et les Jeunes UDC soutenir le référendum contre les modifications de la loi Covid-19. Suite à d’innombrables faux-pas, la politique sanitaire arbitraire du Conseil fédéral franchit aujourd’hui une limite jusqu’ici impensable : celle de la violation des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution fédérale. Le certificat Covid, initialement conçu comme une facilitation étatique pour les voyages des Suisses à l’étranger, est détourné de son but premier et transformé en outil de répression pour contraindre la population à se faire vacciner. De fait, les droits fondamentaux tels que l’intégrité physique et psychique (Constitution fédérale, Art. 10, al. 2) sont bafoués.

Pour toutes ces raisons et au regard de ce qui a été dit aujourd’hui, l’UDC réitère son injonction à l’attention du Conseil fédéral pour l’abrogation immédiate du certificat Covid obligatoire. Le Conseil fédéral doit présenter une stratégie claire de sortie de la pandémie et toutes les restrictions en vigueur doivent être levées.

Afin de rétablir la liberté, les droits fondamentaux et la normalité, l’UDC appelle les Suissesses et les Suisses à voter NON à la loi Covid-19 extrême le 28 novembre prochain.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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