OUI à l’initiative sur le renvoi – NON au contreprojet d’obstruction

Il ne se passe pas un jour en Suisse où nous n’entendons pas parler d’assassinats, de meurtres, de bagarres au couteau ou de cambriolages en bandes organisées. La situation est claire…

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)

Il ne se passe pas un jour en Suisse où nous n’entendons pas parler d’assassinats, de meurtres, de bagarres au couteau ou de cambriolages en bandes organisées. La situation est claire: la criminalité en général et les crimes violents en particulier sont en passe de devenir un problème extrêmement grave qui préoccupe les citoyennes et citoyens de ce pays. L’UDC n’est pas restée les bras croisés devant cette évolution et elle a multiplié les interventions parlementaires pour réclamer davantage de sévérité à l’égard de la criminalité et de la violence, soit en particulier un durcissement du Code pénal. Le Conseil fédéral et le Parlement se sont systématiquement opposés à ces propositions ou en ont reporté l’examen aux calendes grecques. En analysant de plus près ce développement, on constate que la moitié environ des délinquants sont d’origine étrangère. La proportion d’étrangers parmi les délinquants condamnés a augmenté de 65% durant les 25 ans écoulés. Il s’avère de surcroît que les étrangers sont particulièrement présents dans la statistique des crimes graves:

• lésions corporelles – proportion de délinquants étrangers: 51%
• homicides intentionnels – proportion de délinquants étrangers: 59%
• séquestrations et enlèvements – proportion de délinquants étrangers: 56%
• viols – proportion de délinquants étrangers: 62%
• trafic d’êtres humains – proportion de délinquants étrangers: 91%
• cambriolages – proportion de délinquants étrangers: 57 %
• trafic de stupéfiants – proportion de délinquants étrangers: plus de 59%

Il était grand que nous autres Suissesses et Suisses puissions voter sur l’initiative populaire UDC pour le renvoi des étrangers criminels (initiative sur le renvoi). Ce sera le cas le 28 novembre prochain. Rappelons que l’UDC a fait trois promesses dans son contrat conclu avec le peuple:

• nous ne voulons pas adhérer à l’Union européenne
• nous voulons expulser les étrangers criminels
• nous voulons baisser les impôts pour tous

Les quelque 666 000 électrices et électeurs qui ont donné leur voix à l’UDC précisément à cause de ces promesses sont aujourd’hui massivement sous-représentés au Conseil fédéral. Or, c’est le Conseil fédéral qui continue de maintenir la demande d’adhésion à Bruxelles. C’est le Conseil fédéral qui refuse de renvoyer dans leur pays les étrangers criminels, qui s’incline donc une fois de plus devant l’étranger et qui poursuit sa politique complaisante à l’égard des malfaiteurs. C’est le Conseil fédéral qui veut augmenter la TVA, la taxe CO2, etc. et qui pressure les classes moyennes, donc nous tous. Je n’ai pas besoin d’insister. Vous le voyez bien: nos électrices et nos électeurs, toutes celles et tous ceux qui partagent nos opinions, sont fortement sous-représentés au Conseil fédéral.

Dominé par le centre-gauche politique, le Parlement fédéral suit d’un œil bienveillant les agissements gouvernementaux. Il a adopté un contreprojet totalement inefficace et dont l’unique motivation est de faire obstruction à notre initiative. Mesdames et Messieurs, ne nous laissons pas leurrer. Si le Parlement a fait semblant de suivre les propositions de notre initiative, c’est parce qu’il sait très bien que c’est son unique chance d’empêcher notre projet d’aboutir, donc d’éviter le renvoi de criminels étrangers. En réalité, ce contreprojet offre, en faisant référence au droit international public, une marge de manœuvre encore plus grande qu’aujourd’hui aux autorités qui auront ainsi tout loisir de décider si des étrangers criminels peuvent rester en Suisse ou s’ils doivent quitter le pays. Il ne faut pas se faire d’illusions. Nous savons très bien comment décideront ces autorités puisque nous les voyons à l’œuvre aujourd’hui: elles choisiront la voie de la moindre résistance et laisseront gentiment les délinquants étrangers vivre en Suisse. Mais ce n’est pas tout.

Pour se rallier les bonnes grâces de la gauche, voir de l’extrême-gauche, le Parlement a même ajouté dans cet article des mesures d’intégration aussi inutiles qu’onéreuses dont il charge la Confédération; il en fait donc d’un principe de fond ancré dans la Constitution. Autre différence: l’initiative sur le renvoi exige une interdiction de séjour en Suisse de cinq ans au moins pour le criminel renvoyé. Le contreprojet renonce à un tel délai, si bien que les tribunaux peuvent prononcer une mesure de renvoi d’un an seulement dont le délinquant étranger pour profiter pour faire un séjour prolongé dans son pays.

Vous voyez bien quelles sont les convictions qui ont présidé à la rédaction de ce contreprojet. Et vous comprenez que le Conseil fédéral et le Parlement entendent poursuivre leur coupable complaisance à l’égard des malfaiteurs tout en ignorant la douleur des victimes. Voilà pourquoi nous sommes réunis aujourd’hui Baar. Nous voulons dire haut et fort

1. que la volonté de 666 000 électrices et électeurs doit enfin être dûment représentée au Conseil fédéral, donc que l’UDC doit occuper au deuxième siège au gouvernement et

2. et que nous devons nous battre pour un OUI à l’initiative sur le renvoi et un NON clair et net au contreprojet; il en va de la sécurité des enfants, des femmes et des hommes de ce pays.

 

Toni Brunner
Toni Brunner
conseiller national Ebnat-Kappel (SG)
 
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