Parce que les décisions du peuple doivent être appliquées!

Les orateurs qui m’ont précédé ont décrit les graves problèmes que pose une immigration démesurée et incontrôlée sur le marché du travail et aussi dans la société parce que les Suisses se sentent de moins en moins chez eux.

Thomas Aeschi
Thomas Aeschi
conseiller national Baar (ZG)

Mais un autre aspect est tout aussi grave: je veux parler du mépris sans précédent de la volonté populaire que manifestent le Conseil fédéral, les tribunaux et la majorité du Parlement, plus précisément le PLR, le PDC et le PS. En Suisse, le peuple est souverain, il est le législateur suprême – et non pas une élite autoproclamée ou une prétentieuse classe politique. Le minage des droits démocratiques et l’éviction du peuple du pouvoir politique sont extrêmement dangereux pour la Suisse. Si la Suisse a connu tant de succès, c’est parce que nous autres, Suissesses et Suisses, nous décidons du droit et des règles valables dans notre pays. Mais lorsque des élus violent la Constitution fédérale et foulent au pied la démocratie directe, le peuple va réagir, j’en suis convaincu.

Il n’est pas acceptable que les violeurs, assassins et casseurs étrangers originaires de l’UE ne puissent pas être expulsés alors que le peuple a clairement décidé dans ce sens. Il n’est pas acceptable que des pédophiles condamnés puissent à nouveau travailler avec des enfants alors que le peuple s’y est clairement opposé. Il n’est pas acceptable que le quadruple assassin, violeur et maître chanteur de Rupperswil ne puisse pas être interné à vie alors que le peuple s’est clairement prononcé pour une telle règle. Et puis, Mesdames et Messieurs, il n’est pas tolérable non plus que des personnes de plus de 50 ans et des jeunes diplômés entrant dans la vie professionnelle ne trouvent plus d’emploi parce que – une fois de plus contre la volonté du peuple – des dizaines de milliers d’immigrants affluent en Suisse.

Les syndicats ont enfin compris cet été que l’accord-cadre avec l’UE donnerait à Bruxelles et à la Cour de justice UE la compétence de décider également des mesures d’accompagnement – et non plus le peuple suisse! Je suis persuadé que le peuple n’est pas d’accord que, par exemple, le brutal casseur allemand ne puisse pas être expulsé à cause de l’accord de libre circulation des personnes avec l’UE. L’UE multiplie les exigences à l’égard de la Suisse: indemnités de chômage suisses pour les ressortissants UE, versement d’un tribut annuel à l’UE, introduction de la directive sur la citoyenneté européenne avec pour conséquences des milliards de francs d’aide sociale et le droit de vote pour les étrangers UE, interdiction des banques cantonales et des assurances en bâtiments, autorité de Bruxelles sur les voies de circulation suisses, etc., etc. L’UDC s’attaque à la racine du mal en réintroduisant une gestion autonome de l’immigration et en limitant l’immigration.

Indépendamment des convictions politiques personnelles, il faut bien constater que l’UDC se bat pour la sauvegarde des droits démocratiques, pour la sauvegarde de la démocratie directe! Que l’on dise oui à l’initiative Fair-Food, oui au moratoire en génie génétique, etc., qu’importe: il faut que le peuple suisse ait le droit de décider des règles et de l’ordre juridique valables dans son pays. Voilà pourquoi l’UDC est convaincue que notamment les travailleurs et les artisans apporteront un soutien vigoureux aussi bien à l’initiative pour l’autodétermination en novembre prochain qu’à l’initiative de limitation.

Thomas Aeschi
Thomas Aeschi
conseiller national Baar (ZG)
 
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