Exposé

Pas de discrimination pour les familles qui s’occupent de leurs enfants

La famille, en tant que noyau de notre communauté et fondement de notre société, mérite une considération particulière. En effet, la pérennité de notre société en dépend et il est essentiel de…

Gilberte Demont, présidente cantonale UDC-FR, Morat (FR)

La famille, en tant que noyau de notre communauté et fondement de notre société, mérite une considération particulière. En effet, la pérennité de notre société en dépend et il est essentiel de soutenir les familles, sans les déresponsabiliser pour autant.

Pour l’UDC, le rôle essentiel de la famille est :

  • L’éducation des enfants et l’accompagnement de ces derniers dans le monde des adultes. Ceci à travers l’apprentissage de la responsabilisation.
  • Le choix de la forme de l’éducation et de son organisation. Ce qui implique aussi d’en assumer les conséquences financières.
  • La répartition des tâches au sein de l’organisation interne. L’Etat n’a aucune nécessité de définir des règlements ou obligations dans le cadre familial.
  • La reconnaissance de l’égalité entre l’homme et la femme. Ils se complètent dans bien des domaines, dans la vie professionnelle comme dans la politique.

Offrir un cadre protégé à toutes les générations que la famille abrite signifie de permettre l’épanouissement optimal de chacun tant physiquement qu’intellectuellement. L’UDC part du principe que chaque être humain est responsable de sa personne ainsi que de la société et son environnement. La responsabilisation se transmet aux générations futures afin de façonner une société qui assume ses responsabilités et garantit la communauté de demain.

Pour l’UDC, il est évident que l’éducation et le développement des enfants est avant tout l’affaire de la famille et pas de l’Etat. La répartition des tâches au sein de la famille incombe au couple, en tenant compte des facultés et disponibilités de chacun. Que ce soit la femme ou l’homme qui reste à la maison ou que les deux travaillent à l’extérieur, il s’agit d’un choix du couple et ce dernier en assume bien sûr toutes les conséquences organisationnelles comme financières. L’éducation, la carrière scolaire et le contrôle de la santé des enfants font partie des missions des parents.

En cas de besoin de crèches ou structures d’accueil de la petite enfance, les parents doivent prendre l’initiative de consulter la Commune, voire des entreprises afin de créer des établissements adéquats répondant aux besoins locaux. La Confédération et les cantons n’ont pas à imposer aux communes la mise en place de telles structures. L’Etat n’a pas à prendre en charge insidieusement le rôle des parents. Il est évident qu’une aide peut être apportée, mais nous parlons d’un soutien ciblé en cas de besoin uniquement. Trop d’interventions inutiles de l’Etat au sein de la famille aboutiront à une mise sous tutelle de la société.

L’UDC s’engage en faveur d’allégements fiscaux pour les familles avec enfants. Ces diminutions d’impôts doivent être équitables tant pour les familles qui confient la garde de leurs enfants à des tiers que pour les familles qui en assument la garde. Le Parlement a adopté récemment un projet qui présente une grosse lacune. En effet, les déductions pour la garde des enfants ne profitent qu’aux familles dont les enfants sont gardés par des tiers.

Pour cette raison, l’UDC décide de lancer une initiative qui permettra aux parents assumant eux-mêmes la garde de leurs enfants de bénéficier d’une baisse fiscale au moins égale à celle accordée aux parents confiant la garde de leurs enfants à des tiers.

Plusieurs partis politiques encouragent les parents à placer le plus rapidement possible leurs enfants dans des crèches, afin de reprendre les activités professionnelles sans tarder après la naissance des enfants. L’UDC est convaincue qu’au sein de la famille lui offrant sécurité, amour et réconfort, un enfant pourra s’épanouir, s’identifier et prendre exemple sur ses parents. Il prendra ainsi conscience du sens des valeurs du cocon familial et pourra également aussi ensuite le transmettre à ses descendants.

Les parents qui choisissent d’assumer la garde et l’éducation de leurs enfants ont du mérite et ils rendent aussi service à notre société. C’est une attitude responsable qui mérite d’être honorée par un allégement fiscal égal à celui accordé aux parents qui confient la garde de leurs enfants à des tiers.

Je terminerai par un proverbe grec :

«Aux enfants, il faut laisser un bel héritage de conscience plutôt que d’or».

 
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