S’engager sans relâche contre les criminels, s’engager sans relâche pour Genève et la Suisse

En ma qualité de présidente de la section genevoise de l’UDC, je suis très heureuse de vous recevoir aujourd’hui à Genève. A quelques semaines des élections cantonales genevoises, accueillir…

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)

En ma qualité de présidente de la section genevoise de l’UDC, je suis très heureuse de vous recevoir aujourd’hui à Genève. A quelques semaines des élections cantonales genevoises, accueillir l’Assemblée de délégués dans notre canton est pour nous un honneur et une fierté.

Le 6 octobre prochain les électeurs genevois renouvelleront leur Grand Conseil et leur Conseil d’Etat. Je ne qualifierai pas le bilan du Conseil d’Etat sortant de médiocre, puisque cela n’est pas conforme à la vérité : son bilan est en fait catastrophique. Les promesses faites aux Genevois par l’exécutif sortant n’ont pas été tenues et la qualité de vie de la population s’est clairement dégradée au cours de cette législature.

Nous ne pouvons plus continuer à payer pour la politique irresponsable menée par la majorité en place qui permet à de nombreux étrangers, y compris illégaux, de s’implanter et de travailler à Genève. Il faut savoir que chaque pourcent d’immigration supplémentaire en région genevoise aggrave la cherté des logements à hauteur de 3,5%. La pression migratoire est telle qu’entre 2002 et 2012 le prix des loyers à doubler à Genève.

Nous ne pouvons plus tolérer un Conseil d’Etat qui refuse d’appliquer le droit fédéral des étrangers en proclamant en toutes lettres qu’il n’entendait pas lutter contre le travail clandestin, sans parler des multiples associations et organismes subventionnés qui sous prétexte d’œuvrer pour l’intégration des étrangers, apportent en réalité une aide matérielle aux clandestins et mènent avec les deniers publics une propagande gauchiste anti-UDC.

Nous ne pouvons plus accepter que Genève reste la lanterne rouge en matière de chômage, que nos jeunes et nos seniors soient laissés sur le carreau alors que notre économie crée des emplois mais que ces derniers profitent essentiellement aux immigrants et aux frontaliers de nationalité étrangère.

Nous ne pouvons plus endurer la vague déferlante de criminalité qui a fait du canton de Genève le lieu le plus criminogène de Suisse. Avec les Accords de Schengen, il ne s’écoule malheureusement pas un jour sans que les médias ne rendent compte de vols, de bagarres, de trafics de stupéfiants, de rixes, de braquages, de cambriolages, d’agressions diverses et d’incivilités. Des quartiers entiers sont devenus le terrain de jeu des voyous, des zones de non droit. Les dealers africains et maghrébins sont parvenus à étendre leur commerce de la mort à d’autres quartiers. Les mendiants roms qui ne cessent d’harceler les passants s’installent à Genève avec la bienveillance des autorités et transforment nos parcs publics et nos espaces verts en véritables dépotoirs à ciel ouvert au grand désespoir de la population mais aussi du secteur touristique qui déplore la dégradation de l’image de notre canton auprès des touristes.

Cette triste réalité est amplifiée par l’inaction du Conseil d’Etat sortant issu de partis favorables à Schengen qui préfère tout simplement remettre à la rue les criminels au lieu de les expulser.

Inutile de s’étendre davantage : que ce soit en matière de criminalité, de logement, d’aménagement, d’emploi, de formation, le Conseil d’Etat sortant a failli à toutes ses promesses.

Vous l’aurez compris, ce n’est qu’avec le poids d’un parti qui incarne les valeurs à l’origine des libertés et de la prospérité qui ont fait la Suisse et qui dispose d’une solide représentation à Berne que la situation pourra être améliorée à Genève. Car Genève, même si cela déplaît à nos adversaires, c’est aussi la Suisse !
Nous devons permettre aux Genevois de vivre à nouveau dans un climat de sécurité, de pouvoir trouver un emploi, de se loger ou de se déplacer, ce sont là des objectifs qui méritent une attention prioritaire et pour lesquels l’UDC entend s’engager avec toute son énergie.

De l’énergie et du courage chers délégués, j’en suis convaincue, nous n’en manquerons pas. A l’échelon communal, cantonal ou fédéral vous vous battez tous pour les valeurs que nous partageons, indépendamment de nos problématiques cantonales. Parfois nous gagnons, parfois nous perdons, mais le match est généralement loyal.

Je parle de loyauté, car notre fédéralisme permet de répondre aux préoccupations des citoyens et notre démocratie directe, notre plus grande fierté, constitue une soupape de sécurité permettant au Peuple souverain de se prémunir contre les décisions irréfléchies de ses dirigeants tout en assurant la stabilité et la prospérité de notre pays.

Si j’ai parlé de match « généralement loyal » c’est que l’on ne peut plus ignorer le développement de certains éléments, qui, tels des agents pathogènes, s’attaquent à notre démocratie directe et à nos libertés fondamentales que nous pensions pourtant acquises. Ce phénomène regrettable que nous avons tous observé est l’aspiration des compétences d’un échelon par l’échelon supérieur. Tel le cas de l’élu communal qui voit sa marge de manœuvre restreinte par son canton ou même par la Confédération et constate qu’il ne peut plus faire grand-chose. Peut-être me direz-vous que le Peuple aura toujours son mot à dire, à l’échelon supérieur. C’est juste, sauf quand cet échelon n’est plus en Suisse. Là, le Peuple n’a plus que ses yeux pour pleurer…

A cause du Conseil fédéral, qui n’a jamais clairement démenti vouloir faire adhérer un jour la Suisse à l’UE, c’est malheureusement sur cette pente glissante aboutissant au démantèlement des droits démocratiques que la Suisse est en train de s’engager. Ce choix lourd de conséquences implique de reprendre automatiquement le droit étranger dans tous les domaines dans lesquels nous avons des accords -toujours plus nombreux- et sans que le Peuple ou nos juges puissent se prononcer.

Mais le Peuple suisse, attaché avec conviction à ses droits démocratiques, ne l’entend pas ainsi. Il s’oppose à la substitution d’un droit qu’il a légitimé par un droit émanant de technocrates européens qui ne veulent rien savoir des particularités de notre pays. Le Peuple se rend bien compte que l’adaptation automatique du droit suisse au droit étranger (de l’UE en l’occurrence), illustre la volonté du Conseil fédéral de faciliter l’adhésion de la Suisse à l’UE en supprimant nos particularités juridiques.

Paradoxalement, alors que l’UE méprise notre pays, voyant en lui la cause de tous ses maux, notre Conseil fédéral ne négocie plus puisqu’il fait siennes toutes les revendications de l’UE avec les conséquences que cela implique en termes de privation des droits démocratiques des citoyens. Comme la mollesse du Conseil fédéral empêche de contrer les attaques répétées contre notre souveraineté, notre pays est devenu une cible privilégiée sur la scène internationale, tel l’individu vulnérable disant OUI à tous les bonimenteurs voulant abuser de sa faiblesse d’esprit pour le plumer.

Depuis que nous autres Confédérés avons unis nos forces, nous sommes parvenus à rejeter l’impérialisme des Habsbourg comme celui d’autres tyrans étrangers. Ce n’est donc pas aujourd’hui que nous laisserons nos élites brader nos acquis démocratiques, notre souveraineté, notre indépendance, notre fédéralisme. Soyons fiers du modèle suisse tant décrié par des Etats en faillite qui se permettent de nous donner des leçons. Sachons défendre nos précieux acquis fruits de tant d’efforts et de sacrifices.

 

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)
 
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