Stoppons la politique parasite de la Gauche !

Discours de Marco Chiesa SVP Suisse Assemblée des délégués 21 août 2021

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

Chers délégués, chère famille UDC

C’est fou : lorsque j’ai osé dire quelques mots critiques sur le clivage ville-campagne en Suisse le 1er août, la police de la pensée unique est entrée en action et a voulu me dire ce que je devais penser et dire. Vivons-nous encore dans un pays libre ou non ?

Vous voyez, c’est là que réside le problème. Cette réaction à mon discours est une preuve supplémentaire de ce que j’ai dit le 1er août. J’ai dit textuellement : « La Gauche caviar et les Verts des villes veulent dicter à tous les autres dans le pays comment penser et vivre. »

Je m’y oppose et l’UDC s’y oppose !

Rarement un discours aussi bref – moins de deux minutes – a déclenché un débat aussi animé. C’est un signe indéniable pour moi que j’ai piqué au vif ! Rudolf Strahm, ancien conseiller national du PS, a écrit dans le Tages-Anzeiger qu’avec le fossé entre ville et campagne, l’UDC avait un nouveau thème fort. Il a raison Monsieur Strahm !

Pourquoi ai-je lancé ce sujet le 1er août ? Parce qu’il y a un sérieux problème. Avec des tabous et la dissimulation de faits désagréables, nous ne faisons que souligner les problèmes. L’UDC s’y attaque pour les résoudre.

Et à tous ceux qui m’ont délibérément mal compris, notre critique n’est pas dirigée contre les villes elles-mêmes. C’est contre la politique dominée par la Gauche-pastèque dans ces villes que nous nous élevons. Et nos sections de l’UDC de Zurich, Genève, Berne, Lausanne, etc. doivent avant tout lutter contre l’arrogance de la Gauche et des Verts. Nous nous battons pour TOUS les contribuables — à la campagne comme dans les villes !

Le problème, c’est la politique de gauche – parce que la Gauche est une vraie virtuose de l’art d’extraire l’argent de la poche des travailleurs.

Prenez l’exemple actuel de l’initiative d’extrême gauche de 99 % des Jeunes socialistes, sur laquelle nous voterons le 26 septembre. Elle veut introduire une nouvelle taxe sur le capital. L’initiative est particulièrement préjudiciable pour les entreprises et les startups. À l’avenir, elles devraient verser des sommes énormes à l’État, de l’argent dont les entreprises ont besoin pour survivre et investir ! En l’absence de ces investissements, toute l’économie en souffrira. La Suisse deviendrait moins attrayante pour les investisseurs. Des emplois seront menacés !

Être à gauche aujourd’hui, c’est avant tout vivre au détriment des autres. En d’autres termes, la politique de gauche consiste à jeter par la fenêtre l’argent que les autres ont gagné. C’est pourquoi elle ne cesse d’exiger de plus en plus d’impôts et de taxes.

Sous le signe de la nouvelle religion climatique, il est particulièrement intéressant de réclamer toutes sortes de cures écologiques : des prix de l’essence plus élevés, une taxe sur l’aviation, une « taxe sale » sur l’énergie nucléaire propre, un centime climatique, des suppléments pour le mazout, un péage routier, etc. Cette politique d’arnaque gauche-verte est non seulement très chère, mais elle est aussi antisociale. Les personnes qui gagnent moins d’argent et les petites et moyennes entreprises, les familles et les petits commerces sont particulièrement touchés.

Comme le révèle le journal « Der Bund », les employés du canton de Berne bénéficient d’une réduction massive sur l’essence, qu’ils vont chercher dans une station-service très discrète. Derrière cela se cache la « coopérative d’approvisionnement en carburant du personnel de l’administration cantonale bernoise ». Il y en a beaucoup ! De l’essence bon marché pour les fonctionnaires, alors qu’elle est censée devenir de plus en plus chère pour tous les autres : bienvenue au club !

Heureusement, la population suisse a vu clair dans cette escroquerie écologique qu’est la loi sur le CO2. Il s’agissait uniquement d’arnaquer la population active qui dépend d’une voiture et les grands profiteurs auraient été les villes dominées par la Gauche et les Verts. L’UDC était le seul parti à s’opposer à cette éco-répartition et à défendre le portefeuille de la classe moyenne.

Roberto Rodriguez, ce nom vous dit-il quelque chose ? C’est cet homme du PS de la ville de Zurich et président d’un conseil scolaire de district qui s’est fait élire directeur de son propre district scolaire et qui reçoit – accrochez-vous bien ! – une indemnité de 650 000 francs pour son changement volontaire d’emploi. Je répète : 650 000 francs. Tout simplement indécent !

Le fait qu’un représentant de la gauche urbaine puisse légalement piller les caisses de la ville de cette manière est symptomatique. C’est un système délibérément conçu de manière à ce que l’État serve l’élite urbaine comme dans un magasin en libre-service. Les gauchistes savent aussi comment s’enrichir – notamment aux dépens de la population active du secteur privé.

Autre exemple : vous connaissez probablement tous l’ancienne députée cantonale verte de Zoug, Jolanda Spiess-Hegglin. Elle a fondé une association appelée « Netzcourage » pour lutter contre la haine et la discrimination sur internet alors qu’elle incite elle-même à la haine contre un journaliste qui ne pense pas comme elle. L’association reçoit 200 000 francs suisses de nos impôts de la part du gouvernement fédéral. Les présidentes de l’association sont la conseillère nationale verte Greta Gysin et la socialiste Tamara Funiciello. C’est comme ça que ça fonctionne dans ce système de gauche-vert : l’argent des impôts circule d’amis en amis de gauche sans contrôle.

Et un dernier exemple très récent : après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, un concours a immédiatement commencé en Suisse : les citadins vert-gauches se surenchérissent avec des demandes sur le nombre de milliers d’Afghans qui doivent arriver en Suisse. Ils veulent une immigration incontrôlée en matière d’asile ! Des milliers de personnes difficilement intégrables devraient revenir ici. Des terroristes potentiels et des auteurs de violences arrivent dans le pays. Mesdames et Messieurs, il s’agit de la sécurité de la population. Pour la sécurité de nous tous ! Nous sommes à nouveau confrontés à un cas typique de politique de gauche : les conséquences, les coûts, les problèmes doivent être supportés par d’autres.

Où que vous regardiez, le tableau est toujours le même : les parasites de Gauche et les Verts ont pris leurs quartiers dans le bastion d’un État toujours plus obèse :

  • Le nombre de fonctionnaires fédéraux explose, et leur masse salariale exorbitante aussi.
  • Avec la « Reitschule », la ville de Berne subventionne un soi-disant centre culturel d’extrême gauche qui fonctionne comme un espace de non-droit et à partir duquel des attaques contre des policiers et des dissidents sont régulièrement perpétrées.

Cette politique parasitaire de gauche est un fardeau pour la communauté – et notamment pour les relations entre la ville et la campagne. Les citadins aisés et les gauchistes ne financent pas eux-mêmes leur mode de vie coûteux. Ils vivent dans une large mesure des transferts de la population rurale consentante. L’UDC présentera bientôt des faits et des chiffres publiquement – vous serez étonnés !

Ce comportement scandaleux doit prendre fin. En tant que président de l’UDC, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre les valeurs libérales qui ont fait la force de la Suisse. Les élections et les votes de ces dernières années le montrent clairement : la liberté et la responsabilité individuelle ont aujourd’hui leurs racines dans les campagnes.

L’air de la campagne vivifie et libère !

Luttons ensemble pour cette cause – et contre la tentative de la Gauche caviar et des Verts de transformer notre pays libre en un État trop gourmand. Disons donc résolument :

  • Non à de plus en plus de règles et d’interdictions !
  • Non à de plus en plus d’impôts et de taxes !
  • Non à la politique des parasites de gauche !

Et déclarons fortement Oui à la liberté ! Oui à notre Suisse !

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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