Une immigration régulée de manière indépendante sert l’économie et la société.

A la sortie de la crise du coronavirus, nous devons remettre notre pays sur la voie de la prospérité et ne pas le soumettre à la politique de gauche qui détruit notre économie et tout ce qui fait le succès de notre pays. Les clés du succès de la Suisse résident dans un système fiscal attractif, un marché du travail flexible, une ouverture commerciale au monde en gardant notre indépendance et une maîtrise de l’immigration.

Michaël Buffat
Michaël Buffat
conseiller national Vuarrens (VD)

En juin dernier, l’UDC a réussi à convaincre la population de notre pays que l’on ne pouvait pas régler les problèmes à coup d’impôts et de taxes ce d’autant que ces nouveaux prélèvements n’auraient eu aucune influence notable sur le climat.

Aujourd’hui, le danger vient de l’OCDE et de sa proposition d’introduire une taxe minimale globale de 15% pour les grandes entreprises.

Conformément à notre promesse électorale, le groupe UDC mettra tout en œuvre afin de s’opposer à ce projet.

Le groupe UDC soutiendra, en revanche, les mesures d’allègement administratif telle que la loi sur l’allègement des entreprises ou l’introduction d’un frein à la réglementation.

Le succès de la Suisse en matière d’emploi, avec notamment un taux de chômage bas, repose sur une législation souple et un marché du travail flexible.

Nous combattrons les éventuels développements dangereux qui pourrait remettre en cause ce modèle de réussite.

Autre victoire pour l’UDC, c’est l’abandon de l’accord-cadre institutionnel. Notre pays doit être ouvert au monde mais il se doit de garder son indépendance. Nous ne pouvons pas accepter les discriminations actuelles de l’UE et une remise en cause du milliard de cohésion devient nécessaire.

Nous devons développer des accords de libre-échange dans le monde en gardant une attention particulière aux domaines sensibles comme l’agriculture.

Afin de fonctionner, notre pays est dépendant de la main-d’œuvre étrangère. Toutefois, depuis l’introduction complète de la libre circulation des personnes en 2007, un million de personnes ont immigré en Suisse, soit l’équivalent du canton de Berne. C’est ainsi que le peuple et les cantons ont approuvé en 2014 l’initiative populaire « contre l’immigration de masse ».

Malheureusement le parlement n’a pas respecté la volonté populaire et il a mis en place un système d’annonce des emplois totalement inefficace.

Nous avons besoin d’une immigration qui correspond au besoin de l’économie. Alors que notre économie subissait de plein fouet en 2020 la crise du Covid, le solde migratoire de la Suisse à de nouveau dépassé les 55’000 personnes soit en une année l’équivalent de la ville d’Yverdon et de Neuchâtel ensemble.

Une augmentation de cette ampleur ne peut être maintenue à long terme. L’économie doit pouvoir recruter à l’étranger les personnes que nous n’arrivons pas trouver en Suisse. En revanche les abus et les incitations erronées dans le domaine de l’immigration doit être combattus.

Différentes études montrent que même pas 1 travailleur sur 5 qui a immigré en Suisse ces dernières années travaille dans une profession où il y’a une pénurie de personnel qualifié.

A cela se rajoute la problématique de l’asile dont les coûts se compte en milliard pour la Confédération et les cantons. Nous devons maintenir une tradition humanitaire d’asile afin de protéger les personnes dont la vie est menacée, mais nous devons faire preuve de fermeté envers ceux qui abusent du système.

L’immigration doit être adaptée au marché du travail et il ne sert à rien de faire venir des gens dans notre pays afin de gonfler notre filet social bien développer.

Il faut donc que la Suisse contrôle et limite l’immigration.

Il est bon de rappeler que nous n’avons pas besoin d’accord de libre circulation pour faire entrer dans notre pays la main d’œuvre dont nous avons besoin.

 

Nous demandons donc les mesures suivantes :

– La Suisse devrait contrôler l’immigration de manière indépendante. L’article constitutionnel sur le contrôle et la limitation de l’immigration doit être mis en œuvre. Les exercices d’alibi qui ne réduisent pas l’immigration sont inacceptables et doivent être rejetés.

– L’obligation d’enregistrer les emplois, qui ne protège pas les travailleurs suisses, doit être supprimée.

– La politique d’asile devrait à nouveau se concentrer sur la protection des personnes persécutées pour leur vie et leur intégrité physique. Il faut mettre un terme à l’immigration clandestine et au trafic de migrants.

Michaël Buffat
Michaël Buffat
conseiller national Vuarrens (VD)
 
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