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Concession SRG SSR

L’UDC rejette la concession SRG SSR dans la forme présentée

L’UDC demande une prolongation temporaire de la concession en vigueur jusqu’à ce que les points suivants soient éclaircis:

  1. ampleur du redimensionnement annoncé de la SSR
  2. examen du nombre d’émetteurs nécessaires à l’accomplissement du mandat de service public de la SSR (cf. postulat CTT-CN 17.3628) et examen de la possibilité de vendre ou d’externaliser certains émetteurs de radio et/ou de télévision
  3. ouverture d’une discussion sur les futures tâches de la SSR financées via les redevances et définition de ces tâches
  4. avenir des activités journalistiques de la SSR sur internet
  5. suppression du sponsoring d’émissions radio de la SSR
  6. avenir des coopérations de la SSR (Admeira, etc.).

Limitation du mandat programmatique
L’offre sur internet d’émissions télévisées et radiophoniques produites par la SSR elle-même n’est pas contestée. En revanche, des productions internet dépassant ce cadre comme « web-only content » ou des services d’actualités basés sur un travail rédactionnel ne font pas partie du mandat de la SSR et doivent donc être laissées aux producteurs privés. Dans ce domaine, la SSR concurrence de toute évidence et de manière croissante les nombreux journaux internet privés et portails d’actualités de Suisse. Le mandat programmatique de la SSR doit se focaliser sur les programmes radiophoniques et télévisés. L’objectif principal des modifications apportées au projet de nouvelle concession est de toute évidence de permettre à la SSR un renforcement massif et illimité de ses activités en ligne – donc d’encourager une nouvelle extension de la SSR avec les conséquences financières que l’on imagine. L’UDC s’opposera catégoriquement à cette tendance.

Divertissement
Le divertissement n’est pas un élément essentiel du mandat de la SSR. Durant les vingt années écoulées, de nombreuses offres privées ont surgi dans ce domaine (télévisions et radios en ligne en Suisse et à l’étranger, services streaming comme Netflix, etc.), si bien qu’une activité de l’Etat dans ce secteur est de plus en plus superflue. Les émissions de divertissement proposées par la SSR doivent dans tous les cas avoir un rapport direct avec la Suisse et refléter les caractéristiques et traditions de notre pays. La SSR n’a pas à jouer un « rôle de modèle » en matière d’émissions de divertissement. Ce rôle n’existe d’ailleurs plus, si bien qu’il n’est pas non plus nécessaire de le financer par des redevances.

Sport
Dans la mesure où des producteurs privés peuvent assurer des retransmissions sportives, la SSR doit y renoncer (principe de la subsidiarité). Le projet de charger la SSR d’acquérir des droits dans ce domaine, puis d’organiser des coopérations avec d’autres producteurs suisses a pour principal effet de renforcer la position de la SSR et de créer des dépendances.

Innovation
L’article 11 doit être purement et simplement biffé. Dans la mesure où des producteurs privés souhaitent et peuvent créer des formats novateurs, la SSR doit y renoncer. La SSR doit assurer son mandat de service public de base et n’a donc pas à développer de nouvelles offres journalistiques d’un haut niveau d’innovation et de conception, pour reprendre les termes du projet de concession. Cet article est en réalité une invitation à étrangler toute innovation privée dans notre pays.

Non à des programmes financés par les redevances pour les jeunes et les migrants
Les articles 13 et 14 doivent être biffés purement et simplement. Le recrutement d’un public spécifique et nouveau ne fait certainement pas partie du mandat de service public de la SSR. Le but réel de l’article 14 est de promouvoir une politique à l’égard des étrangers en utilisant le produit des redevances. Or, l’UDC s’oppose strictement au financement de mesures d’intégration via les redevances de réception de radio et de télévision. Il existe à ce propos bien assez d’activités financées par les contribuables au niveau fédéral, cantonal et communal.

Coûts
L’UDC demande la suppression de l’art. 40. Les recettes totales doivent être plafonnées et abaissées.

En vous remerciant de tenir compte de notre réponse à cette procédure de consultation, nous vous adressons, Madame la Conseillère fédérale, Mesdames et Messieurs, nos salutations les meilleures.

 
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