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Loi fédérale sur le transport souterrain de marchandises (Cargo sous terrain CST)

L’UDC soutient ce projet de loi à la condition qu’il soit définitivement exclu que la Confédération participe au financement du projet Cargo sous terrain.

La politique d’immigration de la Confédération a eu pour effet qu’en l’espace de seulement 12 ans environ un million de personnes supplémentaires se sont installées en Suisse. Les scénarios de l’Office fédéral de la statistique annoncent même 9,5 millions d’habitants d’ici à 2030. Les milieux qui souhaitent une telle immigration et qui en sont responsables doivent en supporter les conséquences. L’une d’entre elles est une augmentation massive de la mise à contribution des infrastructures, notamment celles destinées aux transports.

Le besoin est donné
Les perspectives d’ici à 2040 en matière de transports partent de l’hypothèse que la pression du marché entraînera une augmentation des transports de marchandises sur la route et sur le rail. Les quantités de marchandises (en tonnes) transportées sur la route et le rail progresseront selon ces prévisions de 25% entre 2010 et 2030. Les entreprises de transport devront relever les défis posés par le développement du marché national et international. Ils s’y attèlent d’ailleurs dès à présent. Il est donc juste de l’avis de l’UDC que le législateur n’oppose pas d’obstacles à des projets comme CST.

La Confédération n’a pas à intervenir dans les transports de marchandises
La Confédération doit éviter le plus possible d’intervenir dans le marché de la logistique et du transport de marchandises. L’UDC soutient notamment la privatisation progressive de CFF Cargo. En particulier, l’Etat doit s’abstenir d’affaiblir les acteurs privés par rapport au rail, voire de les discriminer par des subventions publiques. Il est juste de laisser aux cantons concernés la compétence de définir concrètement les installations de Cargo sous terrain ainsi que le tracé des lignes souterraines.

L’UDC soutient également la Confédération quand elle exige que l’actionnariat soit composé en majorité d’investisseurs suisses (il s’agit là d’un exemple de protection d’installations stratégiques contre des reprises étrangères).

 
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