Journal du parti Franc-parler avril 2013

Stop à la taxation abusive des usagers de la route

Lorsque les premières autoroutes ont été construites, en 1964, la route a dû souscrire un emprunt auprès de la Confédération, pour lequel elle devait des intérêts. On a alors commencé à percevoir une taxe spéciale sur le carburant. Cette taxe spéciale a ouvert grand la porte à la taxation abusive du trafic automobile privé.

Ni les associations de défense des automobilistes, ni les partis ne se sont jusqu’à présent opposés efficacement à ce pillage sans retenue du trafic routier. La charge financière sur la circulation privée est exorbitante. Mais cela ne s’arrête jamais : la « faim » des milieux politiques est insatiable. La vignette devrait être augmentée de 150%, de 40 à 100 francs. Le lecteur averti sait l’indignation qui secoue la population rouge-verte dès qu’on évoque une augmentation de 5 ou 6 % du prix du rail.

L’essence bientôt à Fr. 12.-/litre ?
Il y a quelques jours, un professeur EPFZ tenant des propos sans queue ni tête a exigé la fixation du prix de l’essence à Fr. 12.-/litre. Ce professeur financé par les contribuables a été largement soutenu dans son discours par l’ATE. Il n’est guère étonnant que de grands quotidiens aient même consacré leur première page à cet académi-cien dénué de tout sens des réalités.

L’encombrement des routes suisses est passé, en quelques années, de 5‘000 à près de 20‘000 heures de bouchons. Lorsque la population croît, on a besoin d’infrastructures plus importantes – rails et routes ! Pourquoi la population croît-elle plus vite que les infrastructures ? La réponse à cette quest-ion est la suivante :

  • Près de 90 % du transport de personnes a lieu par la route. Pourtant, en raison des débats politiques dominés par les idées rouges-vertes suite à l’extinction catastrophique(?) des forêts (qui n’a jamais eu lieu…) on n’a investi qu’au compte-gouttes dans la construction de routes. Les grands investissements ont été faits pour le rail (Rail 2000, NLFA). Le passage de la route ou rail, en ce qui concerne les transports de personnes, n’a toutefois pas avancé, même après la réalisation des projets ferroviaires.
  • Pour que les véhicules lourds et bruyants disparaissent de la route ! Telle était la devise politico-romantique rouge, verte et gauche libérale dans la campagne de votation relative à la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP). La RPLP a été introduite par décision populaire, suite à des allégations mensongères. Le transport routier rapporte annuellement près de 1,5 milliard de francs RPLP au rail. Les promesses desdits politiciens n’ont pas été tenues. Le transport routier n’a cessé de croître, malgré ses charges exorbitantes (tout poids-lourd, à vide ou chargé, doit payer environ un franc de RPLP par km. Dans le trafic transalpin, le rail a perdu des parts de marché chaque année, au profit de la route. Malgré ces faits inébranlables, on continue à investir énergiquement dans le rail. Dès que l’on mentionne un deuxième tunnel au Gothard, les milieux rouges et verts tombent dans une hystérie sans commune mesure.

Synthèse
La circulation routière constitue près de 90 % du trafic total. Le trafic automobile individuel paie dans une large mesure l’infrastructure ferroviaire. En outre, les fonds générés par la route alimentent la caisse fédérale.

Il est temps d’y mettre un terme ! Les milieux politiques se désintéressent de la circulation routière. Les associations de défense des automobilistes doivent agir ! Mais comment ? La réponse est claire : A travers l’initiative « vache à lait ». Ce que la circulation routière paie doit revenir à la circulation routière.

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