Journal du parti Franc-parler avril 2014

Protégeons les enfants !

Il existe aujourd’hui encore dans notre société des sujets qui présentent un caractère particulièrement explosif et sont tabouisés. C’est à l’un deux que s’attaque l’initiative « Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants ».

Il existe aujourd’hui encore dans notre société des sujets qui présentent un caractère particulièrement explosif et sont tabouisés. C’est à l’un deux que s’attaque l’initiative « Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants ». L’initiative veut empêcher que les personnes condamnées une fois pour pédophilie puissent à nouveau travailler avec des enfants.

Les thèmes tels que celui de la pédophilie suscitent toujours des débats politiques très émotionnels. Les personnes touchées, les proches des victimes, leurs amis et l’ensemble de leur environnement ont forcément un point de vue différent de celui des autres citoyens. L’initiative met toutefois le doigt dans la plaie et vise en premier lieu à éviter les souffrances inutiles des faibles, voire des membres les plus vulnérables de notre société.

Protection contre les récidivistes
Sans entrer dans le détail, je souhaite souligner ce qui suit : La pédophilie étant, à ma connaissance, incurable et parce que les personnes concernées sont souvent des récidivistes, il est nécessaire de protéger les enfants contre de tels individus. Les opposants invoquent souvent, à tort, deux contre-arguments : l’initiative serait tout d’abord disproportionnée. C’est faux. Elle ne vise que les délinquants séxuels condamnés, pédophiles et n’est aucunement excessive, mais s’attaque directement aux sources du problème. Un autre contre-argument serait que les « amours de jeunesse » seraient concernées par l’initiative. Cela aussi est faux. L’initiative ne cible que les délinquants sexuels pédophiles et la loi d’application le précisera.

Il est également intéressant d’entendre que l’initiative devrait être rejetée, parce que les enfants devraient apprendre à dire NON. Pardon ? Comment des enfants de 3 ou 4 ans pourraient opposer de la résistance à un adulte, particulièrement quand, comme dans la plupart des cas, il s’agit d’un proche ?

Pas de bureaucratie inutile
Ci et là, on propage encore la crainte que l’initiative alourdirait le travail de tous ceux qui s’engagent dans des associations en faveur de la jeunesse. La recherche d’un entraîneur pour les juniors serait, de leur avis, compromise par de fastidieuses investigations préalables. Il n’en est pas question ! Nous nous réjouissons de chaque homme et de chaque femme qui se montre prêt à assumer des responsabilités, y compris bénévoles, en faveur de jeunes motivés. La loi d’application en tiendra dûment compte. Il ne faut pas engendrer de bureaucratie inutile.

L’initiative a pour but de protéger nos enfants et notre jeunesse des agressions. Elle ne doit pas accabler les associations et clubs sportifs de dispositions bureaucratiques inutiles. La charge administrative liée aux vérifications doit en tous les cas rester raisonnable ! Il est sans aucun doute possible de concilier les deux.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (LU)
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