Journal du parti Franc-parler décembre 2014

Qui pense aux victimes?

Depuis quatre ans, il n’y a pas eu un seul étranger criminel en plus qui a été renvoyé de la Suisse.

La direction de l’UDC a rappelé dans une lettre adressée à tous les conseillers aux Etats la responsabilité de ces derniers vis-à-vis des victimes de crimes violents pour la mise en œuvre de l’initiative sur l’expulsion des étrangers criminels. Cela n’a servi à rien: le Conseil des Etats veut également édulcorer cette mise en œuvre en introduisant une clause de rigueur, clause qui fera que ce ne seront pas plus de criminels qui pourront être renvoyés que ce n’est le cas aujourd’hui selon la loi en vigueur, à savoir près de 500 personnes par année. Si l’on suit toutefois la décision du peuple et la volonté de l’UDC, ce nombre pourrait s’élever jusqu’à 18’000 selon les calculs de l’Office fédéral des migrations. Le dernier mot pourrait bien revenir au peuple avec l’initiative d’application. 

Le 28 novembre 2010, le peuple et les cantons acceptaient l’initiative sur le renvoi lancée par l’UDC, initiative selon laquelle les étrangers coupables de crimes graves et qui abusent de notre système social doivent être expulsés sans autre de notre pays. L’administration, le Conseil fédéral et les chambres fédérales bricolent depuis quatre ans maintenant à la mise en œuvre légale de la nouvelle disposition constitutionnelle.

Depuis quatre ans, il n’y a pas eu un seul étranger criminel en plus qui a été renvoyé de la Suisse. Selon la nouvelle disposition constitutionnelle, ce sont, si l’on se base sur les estimations de la Confédération, entre 10’000 et 20’000 étrangers qui devraient être expulsés chaque année. Voilà qui rendrait la Suisse plus sûre et donnerait un signal clair que nous ne tolérons pas chez nous les étrangers qui abusent de notre hospitalité.

Le 27 novembre 2014, la direction de l’UDC demandait dans une lettre adressée à toutes les conseillères et à tous les conseillers aux Etats de mettre en œuvre à la lettre l’initiative populaire. Le Conseil national, première chambre à se prononcer sur cet objet, l’avait prévu ainsi. Mais le Conseil des Etats en décida autrement et opta à nouveau pour une clause de rigueur. L’objet repasse maintenant à nouveau au Conseil national pour éliminer les divergences. Si celui-ci devait s’aligner sur la position du Conseil des Etats, alors la chose serait claire pour l’UDC: l’initiative d’application doit être soumise au peuple.

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