Journal du parti Franc-parler mai 2014

NON à une dangereuse expérience socialiste

L’initiative sur le salaire minimum de l’Union syndicale suisse exige que la Confédération fixe un salaire minimum national à hauteur de Fr. 22.00 par heure, soit Fr. 4’000.00 par mois, et qui soit continuellement adapté à l’évolution des prix et des salaires. Le record du monde !

L’initiative sur le salaire minimum de l’Union syndicale suisse exige que la Confédération fixe un salaire minimum national à hauteur de Fr. 22.00 par heure, soit Fr. 4’000.00 par mois, et qui soit continuellement adapté à l’évolution des prix et des salaires. Le record du monde !

Aujourd’hui, les salaires sont négociés entre les employeurs, les employés et les syndicats. Ces derniers n’étant jusqu’à présent pas parvenus à imposer partout les objectifs qu’ils se sont fixés, des conventions collectives de travail pour tous les employeurs et tous les employés, ils cherchent à déléguer leur revendication centrale à l’État, au niveau constitutionnel. Cela signifie plus de prescriptions, plus de contrôles, une suppression de places de travail et de postes à temps partiel. Du point de vue des travailleurs, dont les syndicats sont en réalité censés défendre les intérêts, c’est un splendide autogoal. Avec des mesures aussi insensées et contreproductives, non seulement l’économie va droit au mur mais on dé-truit de précieuses places de travail.

La Suisse est un modèle de réussite, dont nous profitons grâce à une économie libérale qui fonctionne bien et à une forte prospérité. Tous les jours, de nombreux entrepreneurs et entrepreneuses contribuent à ce modèle à succès en travaillant plus que beaucoup d’autres, en étant prêts à assumer des risques et en investissant des moyens financiers propres dans l’entreprise. Ainsi, ils créent et préservent de nombreuses places de travail et de formation et paient de bons salaires. Ce modèle de réussite est, de façon incompréhensible, régulièrement torpillé de l’intérieur et de l’extérieur, ce contre quoi nous devons lutter de toutes nos forces.

Notre pays présente actuellement un taux de chômage des jeunes particulièrement faible. Le système de formation dual a fait ses preuves, offrant à de nombreux jeunes une bonne opportunité de débuter dans la vie professionnelle, et les postes à temps partiel sont très répandus. Les salaires sont toujours liés à la formation, à la performance et aux responsabilités assumées, de sorte qu’ils peuvent aussi rapidement évoluer vers le haut.

« Un salaire plus élevé égale plus de consommation égale augmentation immédiate du chiffre d’affaires. » Cette affirmation relève du fantasme. Les augmentations de salaire doivent toujours être répercutées sur les coûts de production, pour que l’entreprise rentre dans ses frais. Or, peu de gens sont prêts à accepter des prix supérieurs. Et ce mécanisme provoque en fin de compte, logiquement, une suppression d’emplois. Ce n’est pas dans l’intérêt de nos PME et des représentants de l’économie, et encore moins dans celui des travailleurs.

Il appartient aux employeurs et aux employés de fixer le salaire, et non à l’État ni à l’administration.

Par conséquent : NON à l’initiative nuisible sur le salaire minimum, qui détruit des places de travail !

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (AG)
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