Journal du parti Franc-parler octobre 2015

Seule l’UDC a reconnu les signes des temps

Les incitations négatives de la politique d’accueil poussent véritablement les personnes en recherche de protection et les migrants sociaux entre les griffes des bandes de passeurs brutales et criminelles. Cela ne mettra pas fin aux drames, mais au contraire les attisera. Il convient de distinguer clairement entre les réfugiés persécutés dont la vie et l’intégrité physique sont menacés, les déplacés de guerre et les migrants illégaux. Le grand débat sur l’asile au Conseil national a avant tout démontré une chose : quiconque souhaite une solution à la problématique de l’asile et un système d’asile juste mais cohérent ne peut élire que l’UDC le 18 octobre.

La situation qui se présente à nous aujourd’hui est que nos places d’hébergement pour requérants d’asile, de même que nos ressources financières et humaines sont principalement occupées par des personnes qui ne craignent pas pour leur vie ou leur intégrité physique, ni ne viennent d’une zone de guerre. 38,3% de toutes les demandes d’asile déposées cette année sont le fait de personnes originaires d’Érythrée. Les Syriens ne représentaient en revanche que 7,2 % de toutes les demandes d’asile. Ce sont les communes et la population qui en assument les conséquences.

En proportion de sa population, la Suisse a enregistré de janvier à juillet 2015 deux fois plus de demandes d’asile que la moyenne européenne. Si l’on compare avec l’Allemagne, la Suisse a aussi accueilli depuis 2010 nettement plus de demandes d’asile par rapport à sa population. Pour atteindre un nombre de demandes d’asile équivalent à celui de la Suisse en proportion de sa population, l’Allemagne aurait dû recevoir entre début 2010 et fin août 2015 plus d’un million de demandes supplémentaires.

Pourtant, au lieu d’appliquer enfin les bases légales de façon systématique, le Conseil fédéral et le Parlement veulent rendre la Suisse encore plus attrayante pour les migrants illégaux. Les mesures proposées – augmentation illimitée des capacités d’hébergement (si nécessaire par des expropriations dans les communes) et droit inconditionnel pour tous les requérants d’être assistés d’un avocat gratuit – ne contribuent en rien à résoudre le problème.

Le projet de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, qui a passé sans peine l’étape du Parlement grâce à l’alliance de tous les autres partis, passe outre tous les principes démocratiques, fédéralistes et relatifs aux institutions politiques. Tout cela pour quoi ? Pour que le monde entier apprenne que l’on peut sans problème entrer illégalement en Suisse et profiter de services tous frais payés, de l’avocat au dentiste.

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par l’auteur
UDC conseiller national (BE)
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