Journal du parti Franc-parler décembre 2016

Droit du sol, l’ultime but

A force de persévérance, n’importe qui peut parvenir à déplacer une montagne. A l’évidence, le Parti socialiste a fait sien cet adage chinois au sujet du bradage du passeport suisse. Les camarades reviennent avec un texte visant à octroyer la nationalité suisse à toute personne dont parents et grands-parents pourraient attester de liens avec notre pays.

 

Sous le titre séducteur "La Suisse doit reconnaitre ses enfants", c’est bien une nouvelle étape en vue du droit du sol tant voulu par la gauche qui nous est proposée. Le texte prévoit la naturalisation facilitée des étrangers de la 3ème génération, à savoir les requérants dont grands-parents et parents peuvent justifier des liens étroits avec notre pays. Comme l’a relevé la conseillère nationale vaudoise Ada Marra, à l’origine du texte, à la tribune du Conseil national le 27 septembre dernier : "Le vrai changement de cette loi, c’est que celui qui demande la naturalisation ne doit plus prouver qu’il est intégré, puisqu’il est considéré comme intégré de facto. En cas de doute, les communes peuvent intervenir par voie de recours".

L’intégration ne serait plus une condition
Exemple pratique, les élèves de Therwil  (BL) qui refusent de serrer la main de leurs enseignantes ont un père établi en Suisse. L’intéressé prêche au sein de la mosquée du Roi Faysal à Bâle, établissement visité par la police à l’heure même où Ada Marra s’exprimait à Berne. Eduqués par pareil personnage, les jeunes gens auront un jour eux-mêmes des enfants qui seront dits de la 3ème génération. On postulera dès lors qu’ils sont intégrés, ce qui leur vaudra le passeport suisse.

Oui, avec cette nouveauté, l’intégration n’est plus une condition préalable mais un présupposé qui n’a pas à être remis en cause.

Perte de nos valeurs
Depuis fort longtemps, la gauche milite pour faire de la naturalisation un simple acte administratif en supprimant une à une les conditions à remplir pour obtenir le passeport suisse. Il s’agit ici d’une nouvelle étape qui s’attaque cette fois au principe d’intégration qui postule que pour être admis au sein de la communauté nationale, il faut y être intégré. C’est loin d’être le cas pour bon nombre de requérants qui défendent une vision de la société diamétralement opposée à notre propre conception du vivre ensemble. Revenons à l’auteure du texte qui évoquait en 2014 le soi-disant terrorisme religieux, ajoutant constater que les mouvements religieux sont des lieux d’intégration.

Soutenir le texte, c’est partager les valeurs d’une femme qui estime que le terrorisme religieux n’existe pas et que les mosquées salafistes sont des lieux d’intégration. Le djihad, la lapidation des femmes adultères, le massacre des homosexuels, des apostats, la burqa, la charia bientôt valeurs helvétiques ?

Non merci, Madame Marra.

 

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (GE)
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