Journal du parti Franc-parler juin 2016

Encore plus de milliards en cadeau à l’étranger

Durant la session écoulée, le Conseil national a décidé de dépenser jusqu’à 2,8 milliards de francs pour la coopération au développement jusqu’en 2020. Si l’on additionne toutefois l’ensemble des frais pour l’aide au développement, on obtient des dépenses annuelles totales de plus de 3,3 milliards de francs.

 

Lors de la session d’été, le Conseil national a adopté un crédit-cadre pour la coopération internationale excédant les 11 milliards de francs pour les quatre prochaines années. Cela donne des coûts annuels de presque 2,8 milliards de francs par an. Cette somme n’inclut cependant de loin pas toutes les dépenses. Dans l’ensemble, la Suisse dépense déjà plus de 3,3 milliards de francs pour l’aide publique au développement (APD). Tendance en hausse.

Des milliards rien que pour les salaires
À travers l’aide au développement, la Confédération soutient des centaines de projets. Mais au lieu de concentrer les moyens, nous distribuons à plus de la moitié des pays du globe. Quel éparpillement ! Bien naïf, celui qui croit que tous les fonds vont à l’étranger. Outre les milliards qui quittent la Suisse, plus d’une centaine de millions va à des organisations indigènes : la semaine dernière, le Conseil fédéral a communiqué, en réponse à une question de mon collègue Roland Büchel, que 24 œuvres de charité, pour la plupart actives tout à gauche de l’échiquier politique, ont reçu de la caisse fédérale une somme excédant 112 millions de francs. Et ce n’est que la base. À cela s’ajoutent des montants astronomiques pour les « projets ».

L’UDC exige une réduction de l’aide au développement
Cette situation ne peut pas durer. Alors que faire ? D’abord, veiller à ce que notre aide et notre argent n’aillent qu’à ceux qui en ont vraiment besoin. Cela signifie qu’il faut réduire sans ménagement les contributions aux profiteurs indigènes.

Deuxièmement, le Conseil fédéral doit conclure des accords de réadmission avec les États soutenus, et ce, en exigeant que ces pays reprennent leurs ressortissants qui n’ont rien à faire en Suisse. Ceux qui ne jouent pas le jeu pourront tirer un trait sur l’aide au développement. Troisièmement, l’aide publique au développement doit être réduite, de 0,5 pour cent actuellement à 0,4 pour cent du revenu national brut (RNB). Cette année seulement, cela aurait permis une baisse des dépenses de près de 600 millions. De l’argent que nous pourrions au lieu de cela utiliser ici, pour les Suisses. Par exemple pour le programme de stabilisation 2017-2019 actuellement en cours. Il est en effet inacceptable de devoir lancer un programme d’économies tout en envoyant des milliards à l’étranger.

 

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