Journal du parti Franc-parler mars 2017

Interview de Jacques Nicolet

Jacques Nicolet, 51 ans, conseiller national et président de l’UDC Vaud, siège depuis octobre 2015 au Conseil national. Il est également le candidat de l’UDC Vaud au Conseil d’Etat et va tenter de récupérer le siège perdu en 2011 suite au triste décès de Jean-Claude Mermoud.

  • Etat civil: divorcé, en couple avec Valérie
  • Enfants : 4 enfants adultes et bientôt 7 petits enfants
  • Profession: Agriculteur
  • Formation: Maitrise fédérale
  • Mandat(s) : Municipal à Lignerolle, député au Grand Conseil vaudois de 2008 à 2015, Président du Grand Conseil 2014-2015, Conseiller national depuis 2015
  • Autres : Président de l’UDC Vaud, Membre du Comité de l’ASSAF (Sals-schweitz en allemand), Président de la Société Cooperative de l’Abattoir Régional d’Orbe, Président de la Société de Fromagerie de Lignerolle. Délégué des producteurs à l’interprofession du Gruyère.

Jacques Nicolet, vous siégez au CN depuis octobre 2015, comment s’est passée votre intégration au sein du groupe UDC ?

J’ai été très bien accueilli par le groupe UDC sous la coupole fédérale et ceci d’autant plus que les nouveaux – comme moi – ont étés tout de suite mis dans le bain de l’élection au Conseil fédéral du 9 décembre 2015. A peine avions-nous fait connaissance avec les collègues des autres cantons que nous devions choisir les candidats UDC au Conseil fédéral. Notre groupe avait convenu de présenter un ticket de trois noms provenant de trois régions linguistiques différentes. La suite est connue, Guy Parmelin a été élu au Conseil fédéral ce qui m’enchante tout naturellement en tant que président de l’UDC vaudoise.

Quelle est la différence majeure entre le Grand Conseil vaudois et le Parlement fédéral ?

Indiscutablement la méthode de travail. Alors qu’au Parlement cantonal nous avons la possibilité d’intervenir presque à tout moment sur chaque sujet à l’ordre du jour, au Conseil national le travail en amont est beaucoup plus important, certes les sujets sont également travaillés en commission, mais il est ensuite difficile d’intervenir utilement et efficacement sur ces sujets.

Une autre grosse différence est le fait de faire valider par les deux chambres les différents objets soumis au Parlement, ce qui démontre l’efficacité de notre système démocratique.

En dehors de la politique quels sont vos hobbys ?

J’ai peu de temps pour des hobbys car j’ai la chance d’être un passionné de la vie et de tout ce que j’entreprends. Je consacre du temps à mes passions que sont ma famille et ma profession tout comme la défense de l’agriculture et la politique de proximité, j’aime ce contact avec les gens. Lorsque j’ai le temps, je pratique volontiers la randonnée, me permettant de me ressourcer tout en découvrant les merveilles de la nature.

Quel est votre meilleur et votre pire souvenir en politique ?

Mon meilleur souvenir est évidement mon année à la présidence du Parlement vaudois, une année riche et extraordinaire à vivre pour son canton, au cours de laquelle j’ai eu la chance de faire des rencontrer enrichissantes et passionnantes dans toutes les régions de notre beau canton.

Mon souvenir le plus douloureux en politique a été le décès soudain de mon ami le Conseiller d’Etat UDC Jean-Claude Mermoud en 2011.

Quel regard portez-vous à la campagne de l’UDC Vaud ? et votre campagne personnelle ?

Un regard serein, bien que je sache que la campagne pour le Conseil d’Etat sera difficile, je sais aussi que je peux compter sur l’expérience et la notoriété de mes 3 colistiers ainsi que sur les membres de mon parti qui s’engagent dans cette campagne avec détermination et conviction. Nous sommes accessibles et proches des gens et je suis convaincu que c’est cette proximité dans tout le canton, qui nous amèneras au succès dans cette campagne.

Il faudra durant la campagne, convaincre, rassurer et séduire les électeurs vaudois. J’ai cette capacité et je vais démontrer aux gens que la candidature et l’expérience d’un chef d’entreprise et d’un indépendant, d’un père de famille et d’un homme de la terre, d’un homme proche de la population, a toute sa place et sa légitimité dans un collège gouvernemental, j’ai confiance en l’électorat vaudois.

Pourquoi le canton de Vaud a-t’il besoin d’un conseiller d’Etat UDC ?

Pour assurer une composition du gouvernement représentative de la population, pour que chacun se sente représenté au Conseil d’Etat, en vertu de l’esprit de concordance typiquement suisse. L’UDC, 3ème parti du canton représente près de 20% de l’électorat vaudois, nous avons donc une parfaite légitimité d’être représenté au gouvernement et je veux assumer mes responsabilités au Conseil d’Etat.

Une qualité qu’il faut avoir pour faire un bon conseiller d’Etat ?

Être passionné pour son canton et être passionné pour ce que l’on fait, être proche de la population, savoir écouter, analyser, décider et appliquer.

Mais la principale qualité est le respect, respect de l’électeur et de ses décisions, respect de ses adversaires et de ceux qui pensent différemment, respect de ses collègues et de ses collaborateurs, respect des plus faibles, respect pour celles et ceux qui s’engagent activement pour notre société, respect de nos valeurs et de nos coutumes.

Quels sont les points les plus importants de votre programme ?

Dans tous les cas, je veux garder mon approche terrienne et pragmatique, et restez accessible et proche des gens. Mais je veux également:

  • Assurer un enseignement et une formation de qualité à notre jeunesse.
  • Privilégier l’emploi de résident dans l’administration et les services cantonaux.
  • Assurer une attractivité et une dynamique pour notre économie garante d’emplois.
  • Garantir un équilibre financier et une maîtrise de la dette cantonale.
  • Assurer un avenir à nos agriculteurs et leur famille, en soutenant les démarches permettant de retrouver une rémunération sérieuse pour le produit de leur travail.

Ces différentes thématiques sont d’ailleurs abordées dans le programme politique de l’UDC Vaud, qui retrace le parcours de vie de deux petits vaudois.

Le ticket de gauche présente Cesla Amarelle, qui est profilée à l’extrême gauche. Votre candidature sur le ticket de centre-droite est-elle un gage de stabilité et d’équilibre pour le Conseil d’Etat ?

Le ticket du centre-droite est un ticket solide, faisant figurer 4 candidats unis, réunissant expérience politique, bagage professionnel, pragmatisme, bon sens et engagement pour la population de notre canton, le tout couronné d’une détermination sans faille pour gagner ensemble cette élection. Nous serons les garants de l’équilibre et de la stabilité de notre canton et de ses habitants.

Quel est le proverbe qui vous correspond le mieux ?

Quand on veut on peut !

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par l’auteur
UDC conseiller national (VD)
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