Journal du parti Franc-parler septembre 2017

Etrangers criminels : de qui se moque-t-on ?

En 2010, les Suisses ont accepté l’initiative de l’UDC pour l’expulsion des étrangers criminels. Sous la pression de notre initiative de mise en œuvre, le Parlement a adopté diverses dispositions d’exécution que le peuple a acceptées en février 2016 et qui sont entrées en vigueur en octobre 2016. Il y a donc, dans la population, une volonté très claire que les étrangers qui violent gravement nos lois soient renvoyés chez eux et qu’on ne les revoie plus chez nous, au moins pour la durée de leur expulsion.

 
Ça, c’est ce que croit le bon peuple. Plus précisément, c’est ce qu’on essaie de lui faire croire.

Qu’en est-il en réalité ?
Dans sa pratique en matière de suspension provisoire d’interdictions d’entrée (IE), le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) se moque de cette volonté populaire. Un cas emblématique a fait scandale tout récemment: celui d’un rappeur kosovar expulsé après avoir été condamné à 5 ans de prison pour contrainte, vol et brigandage à main armée et qui, le plus tranquillement du monde, a pu passer deux semaines de vacances en Suisse pour y rendre visite à son fils.

Qu’avons-nous appris à la faveur de ce scandale ?
Tout d’abord, que depuis 2012, le SEM ne tient plus de statistiques en matière de suspension d’IE. Autrement dit, impossible de s’assurer que, comme l’exige la loi, de telles décisions restent exceptionnelles. Ensuite, que la politique du SEM en la matière est incroyablement plus laxiste qu’une loi qui l’est déjà trop. Bref, on se moque de nous. Et bien sûr, Madame la conseillère fédérale Sommaruga ne trouve rien à y redire, laissant le SEM nous enfumer en nous faisant croire que ce genre d’abus serait lié à des décisions rendues sous l’ancien droit.

Des étrangers criminels expulsés qui passent leurs vacances chez nous… De qui se moque-t-on ? Les victimes des étrangers criminels expulsés sont-elles avisées que brusquement, elles pourraient se retrouver face à leur agresseur ?

Puisque le SEM ne veut pas appliquer la loi et puisque Madame Sommaruga ne fait rien pour mettre de l’ordre dans cette gabegie, il ne reste plus que le Parlement pour imposer le respect de la volonté populaire. Dans ce sens, le groupe UDC interviendra pour que l’on retire au SEM une marge d’appréciation dont il abuse, en violation de la loi. Car une fois expulsé, un étranger criminel n’a plus rien à faire chez nous. Pour garantir la sécurité publique, mais aussi par respect pour les victimes, il faut instaurer la tolérance zéro : plus de vacances en Suisse pour les étrangers criminels expulsés !

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