Journal du parti Franc-parler janvier 2018

«Conserver l’autodétermination et la liberté»

Les 5 et 6 janvier derniers, l’UDC Suisse a tenu son traditionnel séminaire des cadres à Bad Horn. Cette manifestation a été notamment consacrée mainten au de notre autodétermination, à la libre circulation des personnes avec l’UE, à la démocratie directe et donc à notre liberté.

Cette manifestation, bien fréquentée, a vu la participation de nombreux présidents de parti cantonaux, de secrétaires, de présidents de groupe, de conseillers nationaux et de conseillers aux Etats, de conseillers d’Etat et de juges fédéraux issus de notre parti. Pour commencer, les participants ont eu droit à l’intervention du correspondant en Allemagne de la Télévision suisse alémanique, Adrian Arnold, qui a proposé une analyse de la situation politique chez notre voisin du nord. Ses propos concernant l’influence de l’AFD et du FDP n’ont pas manqué de susciter un vif intérêt chez les auditeurs. Ces derniers eurent ensuite droit à un exposé passionnant sur la libre circulation des personnes en Europe, exposé présenté par notre conseiller national Thomas Matter, qui a pu montrer de manière saisissante comment la mauvaise conception de la libre circulation des personnes est de plus en plus pesante dans toute l’Europe, au point qu’elle a été à l’origine de la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. Elle a été introduite par Bruxelles d’abord pour dissoudre les Etats et entraîner ensuite une baisse du niveau de vie dans des pays prospères comme la Suisse.

Magdalena Martullo, conseillère na-tionale et entrepreneure, a, pour clore le sujet, présenté les impacts de la libre circulation des personnes sur le marché du travail suisse. Un marché du travail libéral basé sur la liberté de contracter entre les travailleurs et les employeurs a eu autrefois pour résultat la paix du travail, la confiance, une moindre influence des syndicats et de l’Etat, et donc une plus grande flexibilité ainsi que le bien-être.

L’introduction de la libre circulation des personnes a en revanche détruit les forces de notre place économique. Les mesures d’accompagnement ont entraîné un surcroît de bureaucratie et de réglementation. Les conventions collectives ont plus que doublé depuis 2001, servant ainsi de machines à faire de l’argent pour les syndicats et les associations qui engrangent des millions de francs via les cotisations des travailleurs. On comprend donc pourquoi les syndicats et les partis de gauche sont en faveur de la libre circulation des personnes avec des mesures d’accompagnement, alors que les travailleurs et les entreprises se découragent, étouffent sous la bureaucratie et que de plus en plus de travailleurs nationaux et étrangers finissent au chômage. Le mot de la fin de cette première journée est revenu à notre conseiller fédéral Ueli Maurer. Il a fait appel aux membres du parti pour qu’ils se mobilisent et luttent une fois de plus pour faire avancer nos intérêts et ceux de nos concitoyens.

Le samedi a été consacré en particulier au rapport entre le droit international non démocratique et le droit démocratique suisse. Valentin Landmann, avocat réputé, ainsi que Martin Schubarth, ancien président du Tribunal fédéral, ont été unanimes pour reconnaître que les droits de l’homme étaient ancrés dans notre constitution longtemps avant que la convention européenne éponyme ait été établie.

Le véritable problème réside dans la Cour européenne des droits de l’homme, laquelle outrepasse aujourd’hui massivement ses compétences et se mêle d’affaires internes aux Etats, qui ne la concernent en rien. Le conseiller national Hans-Ueli Vogt a présenté ensuite dans un exposé passionnant comment notre initiative pour l’autodétermination aborde cette problématique, crée la sécurité juridique et veille une fois de plus à ce que le droit démocratique suisse prévale. Au terme de la journée, Christoph Blocher, notre stratège en chef, a fait une analyse de la situation, lancé un appel à la mobilisation et insisté sur les thèmes politiques les plus importants qui nous occuperont jusqu’aux élections de 2019.

Le président du parti et conseiller national Albert Rösti a proposé enfin une synthèse, tiré les enseignements nécessaires pour la suite du travail et conclu une manifestation qui s’est avérée une fois de plus très réussie.

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