Journal du parti Franc-parler avril 2019

Le Conseil fédéral doit maintenant agir !

Les délégués de l‘UDC se sont prononcés contre l‘accord institutionnel avec l‘UE à Amriswil (TG) le 30 mars. Le traité d’assujettissement sape la démocratie directe, ne tient pas compte de l‘indépendance de la Suisse et met en danger notre bien-être. Les délégués ont adopté à l’unanimité une liste de revendications à l’attention du Conseil fédéral.

  1. L’UDC soutient les relations bilatérales avec l’UE à condition que les accords bilatéraux soient conclus avec
    l’assentiment et dans l’intérêt des deux parties.
  2. L’UDC insiste sur le processus législatif suisse et refuse, dans l’intérêt de la sécurité du droit, une reprise
    dynamique du droit de l’UE.
  3. Le Conseil fédéral n’a pas le droit de signer des accords qui, en opposition avec la Constitution, admettent des juges étrangers, en l’occurrence la Cour de justice de l’UE.
  4. L’interdiction des aides publiques imposée par l’UE concerne toutes les actions des cantons, des communes et de la Confédération. Elle mine totalement le fédéralisme ainsi que l’autonomie cantonale et communale. Notre droit fiscal fédéraliste et démocratiquement légitimé est également menacé à tous les niveaux de la hiérarchie étatique. Cette interdiction ne peut donc en aucun cas faire partie d’un accord avec l’UE.
  5. L’UDC s’oppose au fonds de cohésion à l’UE.
  6. Parti de la classe moyenne, l’UDC refuse une extension de la libre circulation des personnes et la reprise de la directive sur la citoyenneté européenne. L’accès aux assurances sociales suisses en serait facilité, la classe moyenne subirait des charges financières exorbitantes et l’expulsion des criminels étrangers serait impossible.
  7. L’UDC s’oppose aux clauses de la guillotine.
  8. La subordination indirecte de l’accord de libre-échange de 1972 à l’accord-cadre doit être exclue.
  9. Le Conseil fédéral doit développer des mesures indépendantes comme il l’a fait en réponse au refus de l’UE de reconnaître définitivement l’équivalence boursière de la Suisse.
  10. Le peuple suisse exige une gestion autonome de l’immigration. Il a donc approuvé le 9 février 2014 un article constitutionnel sur la gestion de l’immigration. L’UDC exige que cette disposition soit enfin appliquée.
  11. Le peuple suisse exige l’expulsion des étrangers criminels. Il a donc approuvé le 28 novembre 2010 un article constitutionnel stipulant que les délinquants étrangers condamnés définitivement doivent être expulsés. Cette règle doit aussi s’appliquer aux ressortissants UE.
  12. L’UDC invite le Conseil fédéral à présenter un programme réduisant la bureaucratie ainsi que les impôts, taxes et redevances en Suisse (programme de revitalisation) afin que la Suisse soit en forme pour affronter l’avenir.
  13. L’UDC soutient la politique économique suisse qui a fait la preuve de son efficacité. Grâce à sa neutralité et à son Etat de droit respecté dans le monde entier, la Suisse réussit à entretenir avec tous les pays des relations amicales et dans l’intérêt de toutes les parties.

Votation du 19 mai: les délégués proposent la liberté de vote et un non franc et massif

Le résultat est on ne peut plus clair: après une discussion nourrie, les délégués de l’UDC ont adopté le 30 mars par 375 voix pour et une abstention la consigne de vote concernant les armes, à savoir «pas de nouvelle directive européenne sur les armes». Pour ce qui est de la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA), qui sera également soumise au vote le 19 mai, ils ont accordé la liberté de vote par 289 voix contre 60 et une abstention. Le paquet de réformes fiscales AVS (STAF), que les autres partis du Conseil des Etats ont préparé en catimini et en excluant l’UDC, a été critiqué dès le début par notre groupe parlementaire.

Combiner ainsi deux projets qui n’ont rien à voir ne permet pas que l’on se prononce à bon escient. C’est la raison pour laquelle il y a maintenant au sein de l’UDC également de nombreuses bonnes raisons de rejeter et/ou d’adopter la RFFA. Les délégués de l’UDC ont donc décidé de voter en faveur de cette réforme, après en avoir débattu longuement et pesé tous les avantages et inconvénients. La responsabilité de ce paquet incombe indubitablement aux autres partis du gouvernement. L’UDC Suisse ne participera pas à la campagne de votation. Cela étant, les membres du parti qui souhaitent s’engager peuvent faire campagne pour ou contre ce projet.

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