Journal du parti Franc-parler février 2019

Choisir la liberté, c’est choisir l’UDC

Si vous deviez choisir entre la liberté et l’InstA, vous opteriez probablement pour la liberté pour des raisons émotionnelles, et ce, même si vous ne savez rien de ce qui se cache sous cette abréviation (allemande) InstA. Car cette dernière dénote l’accord-cadre institutionnel que le Conseil fédéral prévoit de passer avec l’Union européenne. Une appellation pour le moins incompréhensible pour un contenu qui laisse plus que dubitatif. Tout simplement imbuvable. Conclueriez-vous en effet un traité où votre vis-à-vis pourrait en adapter les dispositions à tout moment et de manière unilatérale ? Un traité par lequel vous vous engageriez à respecter ces ajustements, sous peine de sanctions si vous ne le faites pas.

Supposons donc que vous concluiez un contrat de travail et que l’employé puisse ajuster ses heures de travail à tout moment, et si vous ne l’acceptiez pas, vous deviez lui verser une prime supplémentaire à la fin de l’année.

Vous pouvez bien rire sous cape, mais c’est exactement ce mécanisme que l’accord institutionnel en question prévoit. Les cinq principaux accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes, les transports terrestres, le trafic aérien, les entraves techniques au commerce et l’agriculture seront couverts par un accord-cadre. Autrement dit, si l’UE adapte la loi dans les domaines susmentionnés, la Suisse doit automatiquement suivre. Cela pourrait signifier que le marché de la viande soit soumis au libre-échange. Ou que la Suisse doive verser tout à coup aux étrangers les mêmes prestations sociales qu’aux autochtones – même si ces personnes n’ont pas travaillé un seul jour dans notre pays et n’y ont pas payé d’impôts. Et ce, pour ne citer que deux des nombreux problèmes concrets que cet accord institutionnel induirait. Si la Suisse devait s’opposer à une telle reprise du droit, elle serait sanctionnée par l’UE et ne pourrait rien y faire, car elle aurait expressément accepté cette condition en approuvant l’accord en question.

C’est pourquoi celles et ceux qui considèrent que la liberté est importante doivent se prononcer sans tergiverser contre cet accord institutionnel. Et, le 20 octobre, voter pour l’UDC, car nous sommes le seul parti qui refuse clairement ce papier innommable.

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par l’auteur
UDC conseiller national (BE)
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