Journal du parti Franc-parler janvier 2019

Le nouveau programme politique de l’UDC: pour une Suisse libre et sûre

La liberté et la sécurité ont fait avancer la Suisse, notre Patrie. L’UDC continue à s’engager avec ténacité pour ces valeurs. Voilà pourquoi la liberté, la sécurité et la patrie occupent une place prépondérante dans notre programme politique pour la législature 2019–2023. Une place centrale en raison notamment du fait que ces mêmes valeurs sont menacées par une immigration incontrôlée. L’UDC Suisse a présenté son nouveau programme politique le 10 janvier à Berne, dans le cadre d’une conférence de presse.

«Nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères.» Le message du Pacte fédéral de 1291 est toujours valable pour la Suisse aujourd’hui. Sans liberté, il n’y a pas d’autodétermination, et sans sécurité, il n’y a pas de bien-être. Notre liberté ne va pourtant pas de soi. Elle doit être sans cesse défendue contre les pressions extérieures, mais aussi intérieures. Contre toutes les forces qui cherchent à placer les citoyennes et les citoyens sous tutelle et affaiblir notre démocratie directe. C’est avec ce message on ne peut plus clair que le président du parti Albert Rösti, la vice-présidente Céline Amaudruz, le responsable du programme Peter Keller et le président du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi ont présenté le nouveau programme politique, le 10 janvier à Berne. Un programme qui définit quelque 260 objectifs, demandes et engagements dans les 23 domaines thématiques les plus importants pour la Suisse, et qui constituent la base de la politique de l’UDC pour ces quatre prochaines années.

Seule l’UDC s’efforce de corriger le mauvais cap
La garantie de la liberté et de la sécurité serait en fait la tâche essentielle de l’Etat, mais celui-ci ne s’en soucie guère aujourd’hui. La non-application de certaines décisions du peuple, la constante reprise du droit de l’Union européenne, les freins à la liberté d’opinion et le diktat du politiquement correct sont autant de signes révélateurs de l’émergence d’une prétendue élite politique que la démocratie directe semble gêner. Unique parti à combattre inlassablement ce développement pour le moins dangereux, l’UDC s’engage depuis plus de cent ans en faveur d’une Suisse dont les citoyens peuvent décider librement de leur avenir.

«L’Etat ne doit pas se mêler de tout et mettre les individus sous tutelle», déclare le responsable du programme politique, Peter Keller. «Nous voulons une Suis­se libre, nous voulons des citoyennes et des citoyens aussi libres que possible, nous voulons offrir aux entreprises des conditions cadres optimales, afin qu’elles puissent contribuer à la prospérité et au bien-être.»

L’économie de libre marché est le meilleur garant pour des emplois sûrs. «Nous vivons toutefois aujourd’hui dans une sorte de semi-détention», dit encore Keller, qui se réfère en l’occurrence au carcan toujours plus étouffant fait de prescriptions, de règlements, d’ordonnances et de lois. «Nous trimons pendant un semestre pour l’Etat, pour honorer tous les prélèvements obligatoires qui nous sont imposés.» Selon la méthode de calcul internationale, le «jour de libération fiscale» en Suisse est la première moitié de juillet (source: Avenir Suisse, 2015). «Nous sommes maintenant en janvier. Sachez donc que vous ne travaillerez pas pour votre portemonnaie ces six prochains mois.»

L’UDC lutte contre l’immigration incontrôlée
Dans l’ensemble, la Suisse se porte plutôt bien aujourd’hui. Mais cela peut rapidement changer, comme l’affaiblissement de l’économie qui se dessine d’ores et déjà nous le montre. Cette menace n’empêche pas la gauche de réclamer dans son dernier programme économique des réformes hostiles à l’économie comme la semaine de 35 heures sans baisse du salaire, six semaines de vacances pour tous ou encore un congé parental d’au moins 38 semaines. Pour financer ce programme, le PS entend bien évidemment puiser dans la poche des contribuables. «Une fois de plus, on veut saigner la classe moyenne qui travaille durement pour vivre», constate Albert Rösti, président de l’UDC Suisse.

Il s’agit là d’un développement dangereux, comme l’a souligné la vice-présidente Céline Amaudruz, en se référant aux manifestations des Gilets jaunes en France voisine: «La classe moyenne est la colonne vertébrale de notre société, c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de stopper de toute urgence la charge croissante que représentent les impôts, les taxes et autres prélèvements.» l’Etat doit réduire ses dépenses, en particulier dans le domaine social. Entre 2000 et 2016, les dépenses sociales sont passées de 14 à 22,6 milliards de francs par année, ce qui représente une augmentation de plus de 50 pour cent. Affirmer comme le fait la gauche que nous assistons au démantèlement de l’Etat social c’est donner dans l’alarmisme populiste, dit Amaudruz. «Etant donné que le travail est la meilleure arme contre la pauvreté, l’UDC attache une importance toute particulière à la création de postes de travail.» Etant donné que la sécurité de l’emploi est également menacée par les conséquences de l’accord institutionnel prévu et la libre circulation des personnes, l’UDC continue à lutter pour une gestion autonome de l’immigration. Cela signifie également une meilleure protection pour les travailleurs plus âgés, dit encore Rösti.

L’UDC lutte contre les prix élevés des carburants et les expériences scolaires
Le nouveau programme politique montre en outre que l’UDC est le seul parti à avoir le courage de s’attaquer aussi à des problèmes politiquement épineux. Notre parti s’engage par exemple non seulement en faveur des automobilistes en dénonçant l’excès des amendes, les prix des carburants trop élevés et le subventionnement transversal des transports publics par les usagers de la route. L’UDC s’engage également pour une école primaire forte et s’oppose à des expériences scolaires nuisibles et irréalistes, comme l’écriture phonétique.

Les citoyennes et les citoyens peuvent compter sur l’UDC
L’UDC dénonce dans son nouveau programme politique ce que beaucoup de Suissesses et de Suisses pensent, à savoir que la Suisse doit renforcer son autodétermination, son indépendance et ses atouts économiques pour mieux résister aux tentatives de chantage de la part de Bruxelles.

L’UDC assume pleinement la responsabilité de la Suisse, notre Patrie, et ce non seulement dans les grands centres, mais également et surtout dans les régions périphériques. «Les citoyennes et les citoyens peuvent compter sur nous – nous nous engageons de toutes nos forces pour une Suisse libre et sûre», déclare Peter Keller, responsable du programme politique.

Elle adoptera définitivement le nouveau programme politique lors de son congrès qui aura lieu à Gossau, le 26 janvier 2019.

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