Journal du parti Franc-parler juillet 2019

A quel point faut-il être riche pour voter à gauche et vert ?

Dans sa récente prise de position intitulée «Halte au pillage de la classe moyenne par la gauche écologiste», l‘UDC calcule ce que signifie pour le portefeuille des citoyennes et des citoyens la politique du patron du PS, Christian Levrat et de son équipe.

La gauche ne veut qu’une seule chose : de l’argent, de l’argent et encore de l’argent. Elle se sert sans vergogne dans le portemonnaie des citoyennes et des citoyens. Les interventions du PS et des Verts visent pour l’essentiel à priver le peuple de l’argent qu’il a durement gagné et à le redistribuer. Parce que le thème est actuellement porteur, le PS et les Verts cherchent de l’argent pour des thématiques écologiques. Cette politique écologique peut rapidement coûter plus de 20’000 francs par année à un ménage familial. «A quel point doit-on être riche pour pouvoir voter pour des thèmes proposés par la gauche et les Verts?», s’est donc demandé à la fin juin le président de l’UDC, Albert Rösti, lors de la présentation aux médias de la prise de position de notre parti. Cette politique pratiquée par la gauche et les Verts est particulièrement asociale et irresponsable: «Elle touche principalement les revenus les plus modestes et la classe moyenne – les jeunes gens en formation, les familles, les pendulaires et les locataires. Bref, toutes celles et ceux qui se lèvent chaque matin, retroussent leurs manches et travaillent dur.»

Les milieux de gauche ne se satisfont pas de tout ce que l’État perçoit déjà aujourd’hui sous forme d’impôts, de taxes et de redevances. Non, comme l’ont récemment montré les exemples les plus récents qui ont fleuri à la suite du «débat sur le climat», il s’agit bel et bien et avant tout d’une vieille exigence, à savoir: l’augmentation générale des impôts fédéraux, cantonaux et communaux.

Pour le simple citoyen, les coûts de l‘énergie seront bientôt inabordables
Ce moment climatique est bien évidemment exploité de manière éhontée, en particulier pour exiger, par exemple, une augmentation de 20 centimes du prix du litre d’essence, ce qui peut rapidement se traduire par un montant pouvant aller jusqu’à 450 francs pour un ménage familial. Mais cela ne suffit bien sûr pas pour cibler une mobilité qui est nécessaire pour la quasi-totalité d’entre nous: les milieux verts lorgnent vers un péage routier d’environ CHF 1’000 pour 10’000 km parcourus, à quoi Aline Trede et Sibel Arslan rêvent d’ajouter une déduction pour les pendulaires mais accordée uniquement aux automobilistes «qui utilisent un véhicule avec zéro émission de CO2 pour aller au travail». Les exigences de gauche seraient également préjudiciables à l’industrie, comme l’explique Diana Gutjahr, chef d’entreprise et conseillère nationale UDC : « La hausse du prix de l’essence ou l’introduction de péages entraîneraient pour notre entreprise familiale des coûts annuels supplémentaires de plus de 60’000 francs. La Suisse en tant que place économique ne peut se le permettre, raison pour laquelle nous devons combattre la politique de gauche. »

Mais la question de la mobilité ne marque évidemment pas la fin de l’histoire. Une nouvelle taxe sur le CO2 pour le mazout est en effet d’ores et déjà en train d’être concoctée, ainsi qu’une interdiction générale des chauffages au mazout, une «taxe sur le courant sale» tiré de l’énergie atomique, toutes mesures qui se traduiront logiquement par une hausse des coûts de l’énergie pour le simple citoyen. Mais ce n’est pas encore fini… ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont on nous ponctionnera à l’avenir.

Suppression de la déduction pour enfants, pénalisation des couples mariés et conséquences fiscales d‘une adhésion à l‘UE
Ceci n’est qu’un petit extrait de tous les coûts que l’alliance gauche-verte est en train de nous concocter. Et, difficile à croire, ladite alliance ne veut plus de déductions pour enfants dans la déclaration d’impôts, bien que ces déductions représentent un soulagement particulièrement bienvenu pour les ménages familiaux. La gauche et les Verts veulent remplacer cette suppression des déductions pour enfants par un «crédit pour enfants», ce qui sonne bien, mais qui signifie une fois de plus que l’argent doit d’abord être perçu par le biais des impôts et ensuite faire l’objet d’une redistribution, avec une nouvelle bureaucratie à la clé. Pour Thomas Aeschi, président du groupe UDC, «l’abolition des possibilités de déduction fiscale, par exemple pour les enfants, pour les pendulaires ou pour les assainissements écologiques est particulièrement perfide». Les Verts et la gauche punissent ainsi tout particulièrement les familles, les travailleurs, les épargnants et les propriétaires de logements. «En d’autres termes, la population active qui assume ses responsabilités», ajoute Aeschi.

Le PS, les Verts et les Verts libéraux rejettent également au niveau du Conseil national l’initiative populaire fédérale «Pour le couple et la famille – non à la pénalisation du mariage». En Suisse, quelque 450 000 couples seront ainsi désavantagés sur le plan fiscal, pour la simple raison qu’ils sont mariés. L’alliance gauche-verte veut donc que les couples paient 1260 francs de plus une fois mariés, afin, soi-disant, de «ne pas consolider une image sociétale anachronique et surannée» et d’éviter des «milliards de pertes pour les caisses de la Confédération.»

La politique du PS promeut également une augmentation de la TVA d’au moins 15%, comme membre de l’Union européenne. Ce serait donc une fois de plus les faibles revenus et les petites et moyennes entreprises qui seraient particulièrement touchés. On peut donc affirmer sans autre que, globalement, l’Etat ne cesse de grossir. Depuis 1990, les dépenses fédérales ont en effet plus que doublé. «Il est temps de rappeler à la gauche que chaque franc dépensé doit d’abord être gagné», déclare Michaël Buffat, conseiller national UDC. «Les dépenses du gouvernement fédéral ont augmenté en moyenne de 3% par année et augmentent donc plus rapidement que l’économie elle-même.»

Poursuite des dépenses incontrôlées pour couvrir les coûts sociaux, le «développement» à l‘étranger et un grossissement croissant de l‘Etat
Les recettes supplémentaires prévues serviront en fin de compte à financer la poursuite de la politique des Verts et de la gauche, à savoir: un revenu de base pour tous – y compris pour les réfugiés déboutés -, encore plus de milliards versés à l’«aide au développement» pour les pays étrangers, une couverture encore plus étendue des coûts sociaux qui ne cessent d’augmenter et des subventions induites par une politique migratoire malavisée.

Celles et ceux qui pensent que l’Etat doit gagner et dépenser toujours plus d’argent devraient voter pour le PS et les Verts.

> Lisez la prise de position de l‘UDC.

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