Journal du parti Franc-parler mai 2019

L’immigration de masse reste le principal problème

L‘immigration incontrôlée pose de plus en plus de problèmes dans notre pays. Les Suisses disposent de moins en moins d’argent dans leur porte-monnaie. L‘hystérie climatique actuelle devrait également déboucher sur l’extension de notre droit d‘asile aux «réfugiés climatiques et environnementaux».

Malgré une croissance économique positive, les salaires réels ont baissé en moyenne de 0,4 % en 2018. Et si les syndicats s’indignent, ils font évidemment attention à ne pas mentionner les vraies raisons de cette baisse. Tout au contraire, la gauche rejette l’argument selon lequel de tels chiffres ont quelque chose à voir avec la migration. Il n’en reste pas moins que la création de valeur ajoutée ne suit de loin pas la croissance démographique. Les salaires subissent la pression générée par une immigration débridée ainsi que l’augmentation des coûts du logement, de la santé, des transports publics et de l’énergie.

8,7 millions, c’est trop
L’immigration se situe à un niveau encore beaucoup trop élevé: en effet, un million de personnes ont immigré dans notre pays au cours de ces douze dernières années seulement. Si le développement démographique se poursuit ainsi, l’immigration annuelle nette totalisera plus de 80 000 personnes, comme cela fut le cas les années précédentes après l’introduction de la libre circulation des personnes.
Les derniers chiffres fournis par la Confédération confirment également que même si le nombre d’étrangers qui immigrent en Suisse est à peu près identique, ils sont de moins en moins nombreux à quitter notre pays. On constate ainsi que l’immigration nette au premier trimestre 2019 a augmenté de 3,5 % par rapport à l’année précédente et qu’elle a totalisé 13’653 personnes. La Suisse semble devenir de plus en plus populaire (+96%!), notamment pour les immigrés de Bulgarie et de Roumanie. Au cours de la même période, la population étrangère résidant en Suisse a enregistré un excédent de naissances de 3’942, ce qui signifie qu’entre janvier et mars 2019 seulement, le nombre d’étrangers en Suisse a augmenté de près de 17’500, bien que plus de 8’000 personnes aient été naturalisées durant la même période.

L‘Etat a besoin de frontières
Quand je suis né en 1966, la Suisse comptait encore 5,9 millions d’habitants. Aujourd’hui, nous en sommes à 8,7 millions. Et si je ne quitte pas ce monde de manière prématurée, j’aurai l’occasion de voir que la population de mon pays aura carrément doublé au cours de mon existence. L’année dernière, 15’255 personnes sont entrées en Suisse sous couvert de l’asile – très peu d’entre elles étaient de véritables réfugiés. La grande majorité des requérants d’asile vivent en permanence de l’aide sociale, autrement dit aux frais du contribuable. Mais notre État providence ne fonctionne que dans certaines limites. Faut-il dès lors s’étonner que les primes d’assurance maladie prennent l’ascenseur lorsque tous les immigrants bénéficient dès la première minute des mêmes services médicaux que les citoyens dont les familles ont payé des primes pendant des générations ? Nous voulons la qualité de vie, la sécurité et le bien-être – mais certainement pas une Suisse à dix millions d’habitants! Seule l’initiative de limitation de l’UDC peut mettre enfin un terme à ce non-sens.

Le climat est-il bientôt un motif d’asile?
L’hystérie climatique qui prévaut actuellement constitue un danger particulier en ce qui concerne l’immigration massive. Les politiciens rouges et verts ne cachent pas qu’ils veulent faire du changement climatique et des changements environnementaux un motif de reconnaissance pour les «réfugiés». La Convention de Genève de 1951 ne permet pas encore une telle extension irresponsable de cette notion. Mais pour combien de temps ? Le Pacte mondial des Nations Unies sur les migrations promeut un «agenda pour la protection des personnes déplacées au-delà des frontières à la suite de catastrophes et de changements climatiques» et mentionne à plusieurs reprises le changement climatique comme un motif suffisant de migration.
Compte tenu de l’agenda politique qui est le leur actuellement et des déclarations qui y sont liées, on peut tout à fait penser que les milieux verts et de gauche abuseront du changement climatique et des débats qu’il suscite pour élargir de manière irresponsable la notion de réfugié. Et l’on voit ce que cela peut donner: il y a, ne serait-ce qu’en Afrique, plus de 1,2 milliard de personnes qui pourraient invoquer assez simplement le changement climatique. Il s’agit maintenant de mettre résolument un terme à cette approche biaisée aux conséquences imprévisibles pour la Suisse et sa population. C’est pourquoi je présenterai lors de la session extraordinaire de ce printemps une initiative visant à adapter la loi sur l’asile et les étrangers afin que les raisons environnementales et climatiques soient expressément exclues de la notion de réfugié – tout comme le fait de déserter et de refuser de servir ne doivent plus constituer un motif d’asile dans la loi.

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