Journal du parti Franc-parler octobre 2019

PS, PLR, PDC, Vert’libéraux, PBD et Les Verts veulent une Suisse à 10 millions d’habitants

Le Conseil national a débattu de l’initiative populaire «Pour une immigration modérée» lors de la session d’automne. Tous les groupes parlementaires et le Conseil fédéral, à l’exception de l’UDC, rejettent cette initiative: ils préfèrent avoir une population suisse de 10 millions d’habitants plutôt que de contrôler l’immigration de manière indépendante et dans l’intérêt de la Suisse.

La Suisse compte aujourd’hui plus de 8,5 millions d’habitants. Cela correspond à une croissance démographique de un million de personnes en onze ans. Si l’on ne limite pas cette immigration, notre pays comptera bientôt 10 millions d’habitants avec toutes les conséquences dévastatrices que l’on peut imaginer. La population suisse continuera d’augmenter tant que l’Accord sur la libre circulation des personnes accordera aux citoyens de l’UE un droit légal à l’immigration. 

Avant le vote sur les accords bilatéraux avec l’UE, le Conseil fédéral avait assuré que les flux migratoires à l’intérieur de l’Union européenne étaient faibles et prévoyait qu’il y aurait environ 10 000 ressortissants de cette même UE qui viendraient en Suisse chaque année. Aujourd’hui, nous savons que ce sont entre 60 000 et 80 000 personnes qui s’installent chez nous chaque année. Que la libre circulation faciliterait le recrutement de personnel par les entreprises s’est également avérée une grave erreur de jugement. C’est le résultat d’une étude de l’Office de l’économie et du travail du canton de Zurich. Selon cette étude, 80 pour cent des immigrants de l’UE ne viennent pas pour trouver des emplois dans des professions où il manque de main-d’oeuvre. 

Tous les autres partis, à l’exception de l’UDC, veulent que la situation reste telle quelle parce qu’ils mettent sur un piédestal la libre circulation des personnes convenue avec l’UE. On n’oubliera pas non plus les migrants économiques qui viennent du monde entier, dont des milliers sont admis dans la Confédération depuis des années et qui bénéficient depuis longtemps de l’aide sociale. Les autres partis semblent soit ignorer les conséquences négatives de l’immigration, soit – lorsqu’il n’est plus possible de les cacher – de les couvrir avec l’argent des contribuables.

Les conséquences de l’immigration de masse sont désastreuses
A cause de l’immigration plus d’un million de personnes au cours des 13 dernières années 407 millions de mètres carrés d’espaces verts ont été bétonnés. En outre, 543 000 voitures et 789 bus supplémentaires circulent sur les routes suisses, ce qui représente un total de 9 milliards de kilomètres supplémentaires par an. Les transports publics sont également très fréquentés. A cela s’ajoute le fait que la criminalité a augmenté depuis l’introduction de la libre circulation des personnes. En outre, les coûts sociaux montent en 

flèche six assistés sociaux sur dix sont des étrangers. Tandis que les travailleurs suisses de plus de 50 ans, qui sont remplacés par des étrangers plus jeunes et moins chers, doivent de plus en plus souvent avoir recours à l’aide sociale. 

L’initiative de limitation de l’immigration met fin au droit légal à l’immigration et permet à la Suisse de contrôler à nouveau cette dernière en fonction de ses besoins. Le PS, les Verts, le PLR, le PBD et le PDC acceptent par contre les conséquences d’une immigration de masse pour plaire à l’UE. 

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