Journal du parti Franc-parler septembre 2021

La gauche des villes, le caviar et les parasites

A l’exemple de la guerre du Sonderbund ou de la péréquation intercantonale, les tensions villes – campagnes sont une constante de l’histoire suisse. Il en résulte un équilibre national toujours délicat, que l’arrogance des villes de gauche est en train de faire voler en éclat.

Marco Chiesa a raison d’en avoir fait le thème de son discours de politique intérieure du 1er aout 2021 : autrefois du côté des travailleurs, la gauche suisse est passée du côté des parasites. Non contente de racoler l’électeur à coup de promesses délirantes tout en surprotégeant la fonction publique pléthorique qui a remplacé son ancien électorat populaire, la gauche mène dans les villes une politique sociale et fiscale qui incite tout un chacun à vivre en parasite. A Genève et autres grandes villes de gauche, les barèmes d’imposition et d’aide sociale donnent l’impression d’avoir été conçus pour inciter les gens à moins travailler et à plus dépendre des autres : dès que vous faites un effort, on vous retire vos aides et on augmente vos impôts. L’Etat montre même l’exemple en parasitant les contribuables et en gaspillant les impôts par des politiques obscures tout en s’endettant plus que de raison.

Si la gauche urbaine en est venue à mépriser le travail suisse c’est qu’elle considère, à tort, que tout peut être importé de l’étranger : la gauche caviar des villes s’est mise à décourager activement les activités de production et à favoriser les activités de seule distribution et consommation, sanctifiées par le tri des déchets. Elle favorise les contrôleurs et autres fonctionnaires, persécute entrepreneurs, organise des bouchons pour empêche les travailleurs de se déplacer, multiplie le nombre des assistants sociaux, diminue celui des travailleurs. Les communes campagnardes ont une gestion plus stricte et plus responsable des finances, elles valorisent l’autonomie, le travail et le pouvoir d’achat, elles ne subventionnent pas tout et n’importe quoi. Le clivage ville-campagnes est aujourd’hui un marqueur clair entre les conservateurs qui souhaitent changer ce qui ne va pas et conserver ce qui marche, les progressistes qui veulent changer pour changer, et des progressistes de gauche qui veulent changer ce qui marche.

Les exemples ne manquent pas : l’initiative 99%, qui propose de surtaxer à 150% les revenus issus de l’entreprise ne vise rien de moins qu’à chasser les entrepreneurs de Suisse. La loi CO2, qui proposait de surtaxer les déplacements, ne visait rien de moins qu’à vous décourager d’aller travailler. Les interdictions agricoles (pesticides et eau potable) ne visaient rien de moins qu’à pousser les paysans suisses à la faillite. La libre circulation et les appels à plus d’immigration ne visent rien de moins qu’à augmenter le nombre des assistés et de leurs assistants. Les villes sucent leurs campagnes en leur faisant financer par l’impôt des infrastructures concentrées en milieu urbain et les citadins en tram donnent ensuite des leçons de savoir-vivre et de savoir cultiver à ceux qui les nourrissent. Il est temps de bouter la gauche caviar hors de la politique suisse. Et ce sont les électeurs des campagnes qui le feront.

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