La décision de Porrentruy d’interdire l’accès de sa piscine aux non-résidents suisses choque certains commentateurs. Pourtant, cette mesure est moins le signe d’une prétendue xénophobie que celui d’un ras-le-bol face à des comportements intolérables que l’on refuse de nommer.
Depuis des années, la région jurassienne, à la frontière avec la France, subit des incivilités et de véritables agressions commises par une partie de visiteurs du pays voisin . Or, derrière le terme vague de « jeunes Français », il faut avoir le courage de le dire : beaucoup sont issus de l‘immigration extra-européenne et vivent dans des zones urbaines où la violence, le mépris de l‘autorité et la délinquance de bande sont devenus un mode de vie.
Ce n’est pas stigmatiser une origine, c’est décrire une réalité que chacun peut observer : des groupes qui se déplacent à la piscine en bande organisée, qui refusent de respecter les règlements, qui insultent, provoquent et agressent les familles jurassiennes. L’idéologie du déni veut faire croire qu’il s’agirait d’inoffensifs baigneurs incompris. La vérité est que, derrière un passeport français, se trouvent parfois des profils nord-africains, moyen-orientaux ou subsahariens, dont une partie n’a jamais fait l’effort de s’intégrer même en France.
La Suisse n’a pas à importer la violence des banlieues
Ce que Porrentruy vient de décider n’est pas une mesure de plaisir. C’est une mesure de bon sens pour garantir la sécurité et la tranquillité des habitants. Depuis trop longtemps, la Suisse romande subit les conséquences de la criminalité transfrontalière : cambriolages, agressions, vols dans les commerces et, désormais, troubles dans des lieux de détente publique.
En prétendant qu’il s’agirait de « xénophobie », on feint d‘ignorer que la grande majorité des citoyens français ordinaires ne sont pas visés. Ceux qui respectent les règles et viennent en voisins sont les bienvenus. Mais la Suisse ne doit plus tolérer que des individus profitent de l‘absence de contrôles aux frontières et de notre légendaire naïveté pour faire régner leur loi, y compris dans une piscine publique.
La sécurité n’est pas négociable
Cette décision devrait nous servir de leçon collective. Quand un pays ne protège plus ses frontières et tolère l’importation des problèmes d’intégration d’autres pays, ce sont nos communes, nos familles et nos enfants qui paient le prix.
L’UDC le répète depuis toujours : il est temps de rétablir des contrôles systématiques aux frontières, de renforcer la coopération policière et de nommer clairement les origines des fauteurs de troubles. Le politiquement correct n‘a jamais empêché une seule incivilité. Ce sont les mesures concrètes, courageuses et assumées qui ramènent l‘ordre.
Porrentruy a simplement décidé de dire stop. Il serait temps que le reste du pays ait le courage d’en faire autant.