Succès pour l’UDC : Les rapports de police devront mentionner la nationalité des auteurs d’infractions

En Suisse, il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu’il n’y ait de graves délits violents ou sexuels, de cambriolages ou de vols. Les délinquants étrangers sont massivement surreprésentés, un fait que la gauche rose-verte, surtout, passe volontiers sous silence. Seule l’UDC s’engage pour plus de sécurité et pour la transparence vis-à-vis de la population suisse.

Benjamin Fischer
Benjamin Fischer
conseiller national Oberweningen (ZH)

Selon les statistiques de police sur la criminalité, les personnes originaires de Tunisie, du Cameroun, du Maroc ou de la République dominicaine sont soupçonnées environ 10x plus souvent que la population locale d’avoir commis des infractions contre la vie et l’intégrité physique. Le psychiatre légiste Frank Urbaniok souligne également que les statistiques présentent des erreurs systématiques et que les chiffres réels sont beaucoup plus élevés. Ainsi, les Algériens ont été accusés 125x plus souvent d’un délit pénal que la population locale. Les migrants et demandeurs d’asile originaires d’Érythrée, du Congo, de Somalie, de Roumanie, de Bulgarie, d’Irak et d’Afghanistan sont également fortement surreprésentés.

Il devrait aller de soi que la population soit informée de manière honnête, complète et transparente sur la sécurité publique. Cela inclut la mention de l’âge, du sexe et de la nationalité des auteurs. Compte tenu notamment des droits de participation étendus de la démocratie directe, l’information de la population revêt une importance particulière en Suisse.

Or, c’est précisément cette transparence qui a été délibérément empêchée dans de nombreux endroits. En 2017, la majorité de gauche rose-verte de la ville de Zurich a décidé de ne plus mentionner la nationalité dans les communiqués de police. L’objectif était clair : La criminalité des étrangers devait être bannie de la perception publique. Mais les problèmes ne disparaissent pas pour autant.

Le Conseil national approuve notre initiative parlementaire !

L’UDC s’y est opposée avec succès en 2021 par le biais d’une initiative cantonale. Depuis lors, les autorités judiciaires du canton de Zurich doivent mentionner l’origine des auteurs d’infractions, sauf si des raisons liées à la protection de la personnalité s’y opposent. Mais en 2022, le Tribunal fédéral a décidé que le code de procédure pénale (CPP) était déterminant. Or, celui-ci ne donne pas d’indications claires. Il en résulte une insécurité juridique et une situation disparate d’un canton à l’autre.

Mon initiative parlementaire 24.463 « Information du public par la police. Pour que l’âge, le sexe et la nationalité soient indiqués » vise à mettre fin à cette situation intenable. Lors de la session d’automne, le Conseil national a étonnamment approuvé cette initiative. C’est d’autat plus surprenant du fait que la Commission des affaires juridiques l’avait auparavant rejetée à l’unanimité, à l’exception des voix de l’UDC. En complétant le code de procédure pénale (CPP), nous instaurons une pratique uniforme et claire : L’âge, le sexe et la nationalité devront être mentionnés dans les communiqués de police. Si l’auteur d’un délit est tunisien, érythréen ou irakien, la population devra en être systématiquement informée.

Benjamin Fischer
Benjamin Fischer
conseiller national Oberweningen (ZH)
 
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