Le Conseil fédéral ne tient pas ses promesses : Le statut de protection S devient une immigration permanente dans nos œuvres sociales

Le Conseil fédéral a prolongé d’une année supplémentaire le statut de protection S pour les réfugiés ukrainiens, rompant ainsi une fois de plus sa promesse selon laquelle il s’agissait d’une protection temporaire visant à permettre un retour rapide au pays. L’UDC condamne cette tactique déloyale qui conduit à une immigration permanente dans les systèmes sociaux suisses et coûte des milliards aux contribuables.

Ce qui avait commencé comme une mesure de protection temporaire s’avère de plus en plus être une supercherie. En mai 2022, la ministre de la Justice de l’époque, Karin Keller-Sutter, avait promis que le statut de protection S serait « axé sur le retour » et ne viserait « pas à obtenir un droit de séjour permanent en Suisse ». Depuis lors, le Conseil fédéral a prolongé ce statut année après année, contredisant ainsi ses propres déclarations. L’histoire sans fin des fausses promesses se poursuit :

  • 20 mai 2022 : la conseillère fédérale Keller-Sutter souligne le caractère temporaire du statut.
  • 9 novembre 2022 : première prolongation jusqu’en mars 2024.
  • 1er novembre 2023 : deuxième prolongation jusqu’en mars 2025.
  • 4 septembre 2024 : troisième prolongation jusqu’en mars 2026.
  • Bientôt : quatrième prolongation jusqu’en mars 2027.

Cette politique est malhonnête envers la population suisse. Le statut de protection S est devenu une porte d’entrée pour une immigration permanente dans nos systèmes sociaux. Après 5 ans de séjour – c’est-à-dire dès le printemps 2027 ! – les premiers Ukrainiens pourront demander un permis B. La protection temporaire devient ainsi définitivement un fardeau permanent pour la Suisse. Il n’est donc pas étonnant que le Conseil fédéral bénéficie d’un soutien de moins en moins important au sein de sa propre population.

Des coûts se chiffrant en milliards et des incitations inappropriées

Les conséquences financières de cette politique sont désastreuses. Les coûts pour la Confédération s’élèvent à eux seuls à des milliards de francs. À cela s’ajoutent les charges énormes pour les cantons et les communes, qui doivent fournir des logements et supporter les coûts de l’aide sociale. Il est particulièrement choquant qu’il n’existe pas d’accord de sécurité sociale avec l’Ukraine. Cela signifie qu’en cas d’invalidité, c’est directement le droit suisse qui s’applique, soit une bombe à retardement pour nos institutions sociales.

Le problème principal reste le lien entre le statut de protection et le droit quasi inconditionnel à l’aide sociale. Cette incitation inappropriée fait que seule une petite minorité d’Ukrainiens aptes au travail exerce une activité professionnelle. Au lieu d’exiger des prestations et l’intégration, le Conseil fédéral, par son attitude laxiste, encourage une mentalité d’assistanat aux dépens des contribuables suisses.

L’UDC exige une action immédiate

L’UDC a mis en garde contre cette évolution dès le début. Nous demandons au Conseil fédéral de mettre immédiatement fin à sa politique malhonnête et de préserver les intérêts de la population suisse. Concrètement, l’UDC exige :

  1. de ne plus prolonger le statut de protection S.
  2. d’examiner immédiatement la suppression du statut de protection S pour tous.
  3. de limiter la protection aux personnes qui proviennent effectivement de zones de guerre.
  4. de lutter strictement contre les abus tels que les voyages touristiques en Ukraine.
  5. d’introduire une obligation de travail claire pour toutes les personnes en âge de travailler bénéficiant du statut de protection.
  6. Toute personne qui, après 12 mois au total, n’exerce pas d’activité lucrative sera rétrogradée vers l’aide d’urgence.

Il est temps de mettre un coup de frein sec. L’UDC s’opposera par tous les moyens à cette politique irresponsable du Conseil fédéral et se battra pour une politique d’asile et migratoire cohérente et crédible qui ne nuise pas à la Suisse.

 
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