Stop au pillage fiscal : défendons notre prospérité !

Sous couvert de justice sociale, l’initiative « pour l’avenir » des Jeunes Socialistes veut imposer un impôt de 50 % sur les successions supérieures à 50 millions. En réalité, c’est un coup porté à la prospérité, à l’emploi et à la stabilité de notre économie. La Suisse doit dire non à ce pillage fiscal.

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)

L’initiative prétend cibler les « ultra-riches ». En vérité, elle frappe au cœur les familles, les entrepreneurs et les PME. Les grandes fortunes helvétiques ne sont pas des coffres remplis d’or : elles reposent souvent sur des entreprises familiales, des exploitations agricoles, des ateliers, des industries ou des start-ups, dont la valeur se trouve dans le travail, l’innovation et le capital productif.

Si cette dernière devait aboutir, ces entreprises devraient vendre des parts, voire se séparer de leur activité pour payer l’impôt exigé. C’est une attaque directe contre le tissu économique qui assure des centaines de milliers d’emplois. Et quand les propriétaires suisses seront contraints de vendre, qui rachètera ? Des investisseurs étrangers, animés non par l’attachement à notre pays mais par la spéculation et le profit rapide. Ainsi, ce projet « pour l’avenir » conduirait à une perte dramatique de souveraineté économique et à la destruction de valeurs bâties sur des générations.

Une fausse justice, un vrai désastre

Les Jeunes Socialistes prétendent financer la transition écologique grâce à ces milliards extorqués injustement. Mais l’histoire montrent le contraire : les politiques de surtaxation provoquent la fuite des talents, la perte de compétitivité et la baisse des recettes fiscales. Selon les estimations officielles, la Suisse pourrait perdre jusqu’à 3,7 milliards de francs par an.
Dans les faits, cet impôt n’épargnerait pas la classe moyenne : quand les grands contribuables partent, c’est le reste de la population qui paie la note. Les familles, les retraités et les employés verraient leurs impôts et leurs coûts de la vie augmenter.

La gauche propose, comme à son habitude, une écologie punitive, déconnectée, étatique et inefficace – une idéologie du contrôle, non du progrès : en somme, l’antithèse de nos valeurs de liberté, de mérite et de travail qui ont façonnées la Suisse.

Cette initiative n’a rien à voir avec l’avenir ; elle est le symbole d’un passé idéologique d’égalitarisme forcé et de jalousie sociale. La Suisse n’a jamais bâti sa réussite sur l’envie ou la confiscation, mais sur le travail, la responsabilité et la liberté d’entreprendre. Il s’agit de défendre bien plus que nos entreprises : défendre le modèle suisse, celui d’une économie de proximité, de stabilité et d’innovation est une priorité absolue. Protégeons nos PME, nos familles et notre prospérité.

Le 30 novembre, disons NON à la spoliation fiscale, NON à la destruction de nos emplois, NON à l’idéologie punitive.

Céline Amaudruz
Céline Amaudruz
conseillère nationale Genève (GE)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord