Tout va de travers, en Suisse et à l’étranger. Le marteau douanier de 39% des Etats-Unis contre la Suisse. Le traité d’adhésion à l’UE de 2’228 pages. L’acquisition de l’avion de combat F-35 coûtera environ un milliard de francs de plus que promis. Pas de prix fixe !
La conseillère fédérale Viola Amherd, qui a négocié le contrat avec le F-35 et l’a vendu comme un succès, a encore qualifié le traité avec l’UE de « succès » lorsqu’elle était présidente de la Confédération.
Une fois de plus, nous sommes dupés.
Prenons le traité d’adhésion à l’UE : L’élite autoproclamée des associations économiques autour d’Economiesuisse a apparemment étudié les 2’200 pages du traité de soumission en l’espace de 30 jours à peine et en conclut que cet asservissement est une bonne chose… Ces associations ont probablement préféré partir en vacances plutôt que de se pencher sérieusement sur les passages négatifs et les conséquences de ce traité. Et il y en a plus qu’assez.
Je peux vous dire ce que nous avons fait à l’UDC ces dernières semaines.
Nous avons constitué des groupes de travail sur les thèmes importants et les accords européens concernés. Nous avons déjà rédigé les premiers projets de consultation.
Nous avons organisé ce mercredi une retraite extraordinaire du groupe autour du traité d’adhésion à l’UE et ses conséquences concrètes dans les domaines de l’électricité, de la santé, de l’immigration, de l’agriculture, de la législation alimentaire, des transports terrestres et bien sûr les conséquences pour notre autodétermination, pour nos droits populaires et pour notre démocratie directe.
Nous sommes en train de calculer les coûts réels de cette démarche. L’UE, fortement endettée, veut notre argent. Il ne s’agit pas « seulement » des contributions annuelles à l’UE, de l’ordre de 1.4 milliard de francs mais aussi des énormes coûts indirects qui nous attendent en raison de la bureaucratie de l’UE et de la mise en œuvre de milliers de pages de lois européennes, de directives européennes et de règlements européens.
Chers délégués de l’UDC. Nous travaillons pour la Suisse. Nous nous battons pour la Suisse.
Que disent les autres partis ?
Nous avons un président du PLR qui veut réduire le personnel de l’Etat, mais qui, avec son initiative sur l’imposition individuelle, est à l’origine de plus de 1’700 nouveaux baillis fiscaux.
Nous avons un nouveau président du Centre qui se dit être le président du seul parti populaire de Suisse. Et il ne parlait pas de nous, chère famille UDC. Il parlait de son propre parti et ses 14% de part électorale. A titre de comparaison, l’UDC est à 28%.
Le coprésident du parti socialiste, Cédric Wermuth, participe officiellement à une manifestation en faveur de Gaza à Berne, où l’on glorifie en même temps le régime des mollahs iraniens. En Iran, plus de 30 femmes ont été exécutées l’année dernière. Les femmes sans voile sont battues, les homosexuels, les opposants et les minorités sont opprimés et tués. Mais cela ne semble pas déranger Cédric, qui défile fraîchement et joyeusement avec les islamistes et les antisémites.
Et puis il y a les Verts, qui ont réclamé mi-juillet le « droit à l’ombre » et des pauses canicule à partir de 26 degrés Celsius. Malheureusement pour eux, il a ensuite plu pendant 14 jours et les idées glorieuses des Verts ont été balayées.
C’est la pagaille, mesdames et messieurs. La pagaille !
La réalité nous rattrape.
La commune de Porrentruy a décidé d’interdire les clients étrangers de la piscine à la suite d’incivilités chroniques. Ce que tout le monde sait, mais que presque personne ne dit, c’est qu’il s’agissait en majorité de Maghrébins résidant en France qui ne respectaient aucune règle et harcelaient les femmes.
Mon collègue de groupe, le conseiller national Lars Guggisberg, a appelé un chat un chat : La racaille vient en Suisse.
Dans la ville de Bâle, le tableau est similaire. Des forces de sécurité et une présence policière sont nécessaires dans les piscines. Là aussi, c’est une clientèle similaire qui pose problème.
N’avons-nous pas un ministre de la Justice qui vient de ce canton ? On n’entend pas le Bâlois Beat Jans à ce propos. Il ne veut pas de contrôles systématiques aux frontières. Il continue à laisser entrer dans le pays des dizaines de milliers de touristes criminels et de parasites de l’asile.
Le nombre de demandeurs d’asile augmente. Les fonctionnaires de Beat Jans parlent d’une « augmentation saisonnière », comme si l’immigration illégale des demandeurs d’asile était un phénomène naturel. Non, elle est la conséquence du refus de travailler du conseiller fédéral Beat Jans et de ses fonctionnaires menteurs. En durcissant la politique d’asile et en augmentant les contrôles aux frontières, le nouveau gouvernement allemand a pourtant fait baisser le nombre de demandes de 43% par rapport à l’année précédente (au premier semestre).
Venons-en à la délinquance juvénile en Suisse : au cours des 20 dernières années, le nombre de condamnés pour lésions corporelles graves (viol, homicide volontaire, brigandage) a massivement augmenté. La moitié d’entre eux sont des étrangers. En ce qui concerne les auteurs d’infractions ayant un passeport suisse, on peut se demander combien d’entre eux ont un passé d’immigrés et d’où ils viennent à l’origine.
C’est une culture qui se répand dans notre pays et qui ne correspond pas à la Suisse
Nous devons également nous opposer à l’islamisation rampante. Nous ne voulons pas d’une situation comme celle de l’Allemagne, où des élèves de Berlin ont chassé un enseignant parce qu’il était gay. Ils lui ont dit : « Ici, c’est l’islam qui règne ». A Berlin, Mohammed est d’ailleurs le nom de garçon le plus populaire chez les nouveau-nés.
Les musulmans ne sont pas rares à vouloir des droits spéciaux. A Weinfelden, en Thurgovie, les musulmans ont exigé un carré spécial orienté vers La Mecque dans le cimetière public. Ils ne veulent pas être enterrés avec les « impurs ». L’intégration ne fonctionnera jamais ainsi.
J’aimerais d’ailleurs ici féliciter le comité de Weinfeld. Des citoyens engagés ont empêché la création de ces tombes musulmanes spéciales par le biais d’un référendum. Je suis heureux de pouvoir décerner aujourd’hui le Prix Résistance à ce comité.
Nous ne devons pas céder au chantage, chers délégués de l’UDC.
Ni à celui des musulmans intolérants, ni à celui des États-Unis et encore moins à celui de l’UE.
Ce que les Etats-Unis font avec les droits de douane est pour nous incompréhensible. Mais pourtant, même Donald Trump ne nous demande pas d’adopter les lois américaines et de nous soumettre à la juridiction américaine, comme le fait l’UE !
Nous avons l’expérience des tentatives de chantage de l’UE. Après l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse en 2014, l’UE a immédiatement expulsé la Suisse de son programme d’échange d’étudiants et de son programme de recherche. La réponse de la Suisse : nous avons trouvé une variante moins coûteuse pour les échanges d’étudiants et financé directement les projets de recherche.
En 2017, l’UE a décidé de retirer à la Suisse l’équivalence boursière. Elle voulait ainsi faire pression pour un accord-cadre. Le conseiller fédéral UDC de l’époque, Ueli Maurer, a alors trouvé une solution pour la Bourse suisse qui était encore meilleure que l’ancienne.
Et maintenant, Bruxelles nous demande 350 millions de francs par an pour pouvoir faire du commerce avec l’UE, alors que nous achetons chaque année plus de biens à l’UE pour plus de 20 milliards que l’UE n’en achète à la Suisse.
Signer un mauvais traité avec l’UE n’est pas une solution.
Cela signifierait l’abandon de notre modèle de réussite. Ce traité européen nous privera de notre autodétermination, de notre liberté et de notre démocratie.
Je peux vous dire une chose : les droits de douane de 39% des États-Unis ne sont pas éternels. Mais le traité de soumission de l’UE est une attaque contre l’âme de la Suisse. Depuis 1291, notre devise est : nous ne voulons pas de juges étrangers, nous ne voulons pas d’autorités étrangères.
La Suisse a déjà surmonté des périodes bien plus difficiles. Alors, battons-nous, chères et chers membres et amis de l’UDC ! Battons nous :
Pour notre liberté !
Pour notre démocratie !
Pour notre autodétermination !