La Suisse est un pays petit mais extrêmement prospère. Pourtant, l’immigration démesurée étouffe de plus en plus notre société, notre économie et nos infrastructures. Entre 2000 et 2023, la population suisse a augmenté de 23.7 %, soit 1.7 million de personnes supplémentaires.
Nous nous souvenons qu’avant la votation sur la libre circulation des personnes, le Conseil fédéral avait déclaré qu’il n’y aurait que 8’000 immigrés par an. En réalité, il y en a eu 47’000 par an. Au lieu de 176’000 immigrés européens, 1’037’000 immigrés européens supplémentaires sont venus en Suisse depuis 2002 jusqu’en 2024 inclus. C’est 861’000 de plus que ce que le Conseil fédéral avait prévu !
A cela s’ajoute la migration d’asile organisée de manière criminelle en provenance du monde entier. Entre 2000 et 2024, 505’598 demandes d’asile ont été déposées en Suisse, en majorité par des hommes musulmans originaires du Maghreb, du Proche-Orient et d’Afghanistan.
L’immigration massive a de graves conséquences pour notre pays. L’augmentation massive de la criminalité des étrangers, en particulier des migrants demandeurs d’asile, rend notre pays peu sûr.
Que fait le conseiller fédéral socialiste en charge du dossier, Beat Jans ? Il parle de « cas isolés » et refuse de durcir la politique d’asile. Il a pratiquement ignoré toutes les plus de 250 interventions que nous avons déposées sur l’asile. Je dis à l’adresse du chef de l’asile Beat Jans : notre patrie est en train de se faire détruire à petit feu ; c’est à peu près aussi rassurant que d’être sur le Titanic et de dire « ce n’est une petite fuite » ; nous savons comment cela s’est terminé.
L’inaction des politiques se manifeste également dans d’autres domaines. Les infrastructures arrivent à saturation et la consommation de ressources ne cesse d’augmenter. Les loyers explosent et de plus en plus de terres agricoles disparaissent.
Nos écoles sont également surchargées, dans de nombreuses classes, les enfants ne parlent presque plus le suisse allemand. Même les enseignantes portant le voile islamique devraient pouvoir enseigner ; c’est du moins le cas dans mon canton de Saint-Gall. Un cercle scolaire voulait engager, pour la nouvelle année scolaire, une enseignante musulmane qui insistait pour porter le voile en classe également. Le cercle scolaire était d’accord. Ce n’est qu’après que des parents en ont entendu parler et sont intervenus auprès des autorités scolaires que celles-ci ont fait marche arrière et ont renoncé à employer la femme portant le voile comme enseignante.
Comme si les défis posés par l’immigration n’étaient pas déjà assez importants, le Conseil fédéral veut encore faciliter l’immigration avec le traité d’adhésion à l’UE. Les citoyens de l’UE obtiendraient un droit de séjour permanent en Suisse au bout de 5 ans déjà, au lieu de dix actuellement. En outre, le regroupement familial devrait être étendu.
Aujourd’hui déjà, trois immigrants de l’UE sur dix viennent dans le cadre du regroupement familial. Selon les nouveaux accords, la famille pouvant bénéficier du regroupement familial ne comprend pas seulement le conjoint, le partenaire enregistré et les enfants (d’un autre lit), mais aussi les petits-enfants de moins de 21 ans, les parents et les grands-parents du citoyen de l’UE ainsi que ses beaux-parents et leurs parents.
Le regroupement familial est également facilité pour d’autres membres de la famille – par exemple pour les proches nécessitant des soins. Un citoyen de l’UE peut donc facilement faire venir 5 à 10 personnes supplémentaires en Suisse.
Avec une soi-disant clause de sauvegarde, la Suisse devrait, selon le conseiller fédéral socialiste Beat Jans, pouvoir utiliser un « extincteur » contre l’immigration de masse. Mais nous savons déjà aujourd’hui que cette clause de sauvegarde n’est rien d’autre qu’un placebo ! Cette clause de sauvegarde existe déjà dans l’accord actuel sur la libre circulation des personnes (art. 14, al. 2). Elle n’a cependant jamais été vraiment activée malgré les problèmes massifs de la Suisse.
Et même si c’était le cas : Le processus d’invocation de la clause de sauvegarde est extrêmement bureaucratique et long, et l’UE n’acceptera jamais de limiter l’immigration.
L’UDC dit clairement STOP à l’immigration incontrôlée et au chaos de l’asile !
Avec l’initiative pour la durabilité et l’initiative pour la protection des frontières, nous présentons des solutions concrètes pour protéger la Suisse et préserver la qualité de vie, la sécurité et la liberté pour tous.
L’initiative populaire « Pas de Suisse à 10 millions (initiative pour la durabilité) » exige que la population résidante permanente de la Suisse ne dépasse pas la barre des 10 millions d’ici 2050. Pour y parvenir, des règles plus strictes doivent être appliquées dans le domaine de l’asile, du regroupement familial et des personnes admises à titre provisoire. Si la population dépasse malgré tout la limite des 10 millions, la Suisse devra renégocier l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE ou le résilier.
Notre objectif est clair : nous voulons une évolution démographique durable.
La Suisse est comme une belle maison ; tout le monde veut y entrer et seule l’UDC a le courage de ne pas laisser la porte grande ouverte.
L’initiative populaire « Stop aux abus de l’asile ! (Initiative pour la protection des frontières) », l’immigration illégale sera stoppée et la criminalité liée à l’asile combattue. Les migrants illégaux ne pourraient plus obtenir l’asile. En lieu et place, un nombre maximal de 5’000 véritables réfugiés par an sera fixé. Les personnes dont la demande d’asile a été rejetée n’auront plus le droit de rester. En outre, les contrôles aux frontières devront être réintroduits. Les communes et les cantons ne pourront plus tolérer de personnes entrées illégalement en Suisse et devront les signaler à la Confédération. Les personnes entrées illégalement en Suisse devront quitter le pays dans les 90 jours et n’auront pas accès au système de sécurité sociale suisse.
Tout cela est d’une importance capitale, car le système d’asile suisse est devenu incontrôlable. Rien que l’année dernière, les coûts de l’asile se sont élevés à 4 milliards de francs rien que pour la Confédération. Le Conseil fédéral a perdu le contrôle du domaine de l’asile : Plus de 200’000 personnes se trouvent actuellement dans le domaine de l’asile et la plupart d’entre elles restent ici.
J’en viens à ma conclusion :
Chère famille UDC, la Suisse est à la croisée des chemins. Voulons-nous continuer à regarder notre pays se faire détruire par une immigration incontrôlée et l’inaction du Conseil fédéral ? Ou voulons-nous agir ?
Nous sommes le seul parti à nommer les problèmes et à proposer de véritables solutions. L’UDC s’engage pour une politique d’immigration cohérente et durable. Si vous voulez assurer l’avenir de la Suisse, votez UDC et dites OUI à l’initiative pour la durabilité et OUI à l’initiative pour la protection des frontières. Le moment est venu pour le peuple d’agir, afin de rétablir l’ordre et la sécurité.
La Suisse appartient au peuple suisse et nous défendrons nos valeurs !
Merci beaucoup.