Le Conseil fédéral est chargé de présenter au Parlement au moins trois variantes de modèle de défense, aussi différentes que possible, assorties de leurs avantages et de leurs inconvénients, qui…
Motion du groupe UDC
Le Conseil fédéral est chargé de présenter au Parlement au moins trois variantes de modèle de défense, aussi différentes que possible, assorties de leurs avantages et de leurs inconvénients, qui visent toutes à obtenir la meilleure armée pour assurer la défense autonome de notre pays neutre et indépendant en prévision des menaces potentielles, et ce, dans les limites de l’enveloppe budgétaire actuelle (au maximum 4 milliards de francs suisses par an).
Sur la base de ces variantes, le Conseil fédéral soumettra au Parlement une proposition qui présente la variante qu’il juge la meilleure ou la moins mauvaise et qui explique les raisons pour lesquelles elle doit avoir la préférence.
Le Conseil fédéral est en outre chargé d’indiquer le modèle qu’il choisirait – mais aussi ses coûts – pour obtenir la meilleure armée s’il n’était lié par aucune contrainte financière.
Ces variantes doivent être présentées dans le courant de l’année 2010, en même temps que le rapport sur la politique de sécurité.
Développement
Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) et l’armée sont en piteux état. La mission de défense, les moyens disponibles, l’équipement et les effectifs ne sont plus en adéquation les uns avec les autres. La liste des carences dont souffre le DDPS ne cesse de s’allonger. Les efforts que déploient les responsables du département pour éliminer ces carences sont certes réjouissants, mais il est aussi indispensable d’arrêter rapidement le modèle de défense de notre pays.
L’objectif à atteindre est que la Suisse dispose de la meilleure armée pour assurer la défense autonome du petit Etat neutre et indépendant qu’elle est. Et il doit être atteint avec les moyens financiers disponibles. Les dépenses de la Confédération et les impôts ne doivent pas augmenter. Aussi faut-il planifier les dépenses de l’armée sans dépasser l’enveloppe budgétaire actuelle, qui se monte à quelque 4 milliards de francs suisses par an.