L’UDC prend acte avec satisfaction du oui à l’abolition de la valeur locative. Cette décision est historique. Elle renforce la classe moyenne qui, pendant des décennies, a été frappée par cet « impôt fantôme » punitif et injuste. En outre, avec le oui à l’introduction de l’identité électronique (loi sur l’E-ID), le Conseil fédéral doit à présent tenir ses engagement, à savoir, respecter le caractère volontaire et facultatif de cette mesure.
Le oui à l’abolition de la valeur locative est une bonne nouvelle pour la classe moyenne qui, d’une part, bénéficiera à l’avenir d’un allègement fiscal et pour qui, d’autre part, l’acquisition d’un logement sera plus abordable. De plus, la garantie de la propriété protégée par la Constitution ne sera plus vidée de sa substance. Il est en fait inconcevable qu’il y ait eu, dans notre pays, un impôt sur un revenu fictif. Aujourd’hui, les Suisses ont enfin corrigé cette anomalie.
L’abolition de la valeur locative rend à nouveau l’acquisition d’un logement plus abordable. L’UDC exige d’autres améliorations des conditions-cadres pour le logement. Il est essentiel de limiter l’immigration, aujourd’hui excessive, à un niveau supportable pour notre pays et notre société ; cela permettrait de réduire la pression sur les prix du marché du logement et de rendre l’habitat – en location ou en propriété – à nouveau abordable.
L’E-ID doit rester facultative !
L’UDC regrette en revanche le oui à la loi sur l’E-ID. Apparemment, les Suisses ont cru à la promesse du Conseil fédéral selon laquelle l’E-ID resterait facultative. En conséquence, le Conseil fédéral a maintenant l’obligation de garantir ce caractère facultatif de la mesure et d’assurer à tout moment la protection des données personnelles. Il ne doit pas y avoir de surveillance étatique par la petite porte. L’UDC combattra résolument toute tentative allant dans ce sens.
